Le modèle socialiste en régions? S'ils y tiennent!
Le Figaro titre: « Un véritable culte de la dépense publique.»
et écrit:
Le constat de Roger Karoutchi, sénateur UMP et président du groupe d'opposition au Conseil régional d'Île-de-France, est sans appel. « Consternant », renchérit-il. Ce proche de Nicolas Sarkozy dévoile aujourd'hui le Livre noir des régions socialistes. Un document de 144 pages qui passe à la moulinette la gestion des vingt régions dirigées depuis 2004 par le PS. À quelques semaines de la présidentielle, l'UMP entend ainsi démontrer que « si Ségolène Royal gère la France comme elle le fait en Poitou-Charentes, les Français peuvent s'attendre à de fortes hausses des impôts ».
Globalement, l'UMP a calculé que les impôts avaient augmenté en moyenne de « 35 % ». Des hausses qui varient de 60 % en Île-de-France et en Languedoc-Roussillon à 15 % en Poitou-Charentes. « On assiste à une explosion des dépenses de fonctionnement, c'est-à-dire les frais de personnels et de communication », explique-t-on dans l'étude. Roger Karoutchi relève aussi que contrairement à ce que la candidate socialiste promet aujourd'hui « Mme Royal a diminué dans sa région les crédits lycée depuis son élection ». L'élu UMP dénonce également la « gabegie » des emplois tremplin. « En Île-de-France, on nous en avait promis 10 000 pour un montant de 150 millions d'euros. Trois ans après, l'exécutif socialiste a péniblement atteint 1 163 postes », avance-t-il. L'UMP récuse les arguments de la gauche, qui déplore que l'État ait transféré des compétences sans les moyens financiers qui vont avec. Roger Karoutchi s'insurge : « C'est faux. Les augmentations sont intervenues avant ces nouveaux transferts. »
Télécharger le Livre Noir sur: http://www.ump-idf.org/article.php3?id_article=15...
VOIR et ENTENDRE Roger Karoutchi présenter le livre:
Le livre noir des régions socialistes
Il faut préciser certains points:
- Explosion des dépenses de fonctionnement au détriment de l'investissement.
Ce sont bien les frais de fonctionnement, les dépenses de communication, de représentation et les nombreuses interventions hors compétence qui ont fait exploser les budgets régionaux.
A ces dépenses lourdes on peut ajouter l'échec des coûteux emplois tremplin : par exemple, en Ile-de-France, l'exécutif de gauche s'était fixé début 2004 un objectif de 10 000 emplois-tremplin pour un montant de 150 M€ par an. Trois ans après, l'exécutif socialiste a péniblement atteint 1163 postes.Au final, les régions françaises ont augmenté massivement les impôts, sont plus endettées et investissent moins pour l'emploi et l'éducation. Ainsi, les investissements dans le domaine aussi essentiel que de la formation professionnelle ont diminué de 5,6 %. Même constat, pour les lycées où les investissements ont baissé de 1,7 %.
- Les perles
Nous vous proposons les “perles des régions” c'est-à-dire, le “meilleur” ou plutôt le”pire” de la gestion socialiste des régions.
On peut citer notamment en Ile-de-France : le financement d'études sur la faisabilité du transport du fret par ballons dirigeables, une subvention de 30 000 € pour « l'ethical fashion show 2006 », organisé par l'association Universal Love, ou une aide de 50 000€ pour développer le projet funk therapy dont le principe est « la rétrospective de l'histoire des différents courants de street issues des communautés minoritaires des ghettos des Etats-Unis ». (!).
Que dire de l'implantation de 15 maisons de la région Languedoc-Roussillon à travers le monde, de New Delhi à Shanghai, en passant par New York et Sao Paulo ou du doublage des séries américaines Perry Mason et Colombo en breton financé par le Conseil régional de Bretagne ?
En Pays de la Loire fallait-il financer un Forum pour faire le bilan de toutes les assises qui avaient déjà eu lieu ?
Et en Poitou-Charentes -pour couronner le tout- on peut être dubitatif lorsque l'on observe que la démocratie participative de Madame Royal conduit à considérer dans un lycée, comme prioritaire, l'aménagement du garage à vélo et comme secondaire, la réfection de la toiture...
Et pour finir, on peut saluer l'imagination et le sens de la métaphore des présidents qui minimisaient dès 2005 le matraquage fiscal dans leurs régions. Alain Le Vern en Haute Normandie : « Ce n'est pas le prix d'un carambar » .
- Augmentation massive des impôts régionaux
En effet, les présidents socialistes ont conduit les régions sur une bien mauvaise pente. Depuis 2004, les impôts régionaux ont augmenté de plus de 35 % sur l'ensemble de la France, ce qui représente un prélèvement supplémentaire de 2 milliards d'euros par an pour les contribuables. Avec la hausse de la taxe professionnelle et des taxes foncières, les entreprises et les propriétaires de leur logement paient 450 M€ supplémentaires depuis 2004.
Ce sont les automobilistes qui ont été les principales victimes de ce matraquage fiscal : 1,6 milliard d'euros d'impôts supplémentaires à cause de l'augmentation de la taxe sur les cartes grises et du prix de l'essence.
- Recherche d'un bouc émissaire : l'Etat et la décentralisation
Derrière les augmentations massives de la fiscalité, des dépenses de fonctionnement et de communication se cache la volonté de se servir des régions comme d'un contre-pouvoir. Cette instrumentalisation des régions par le Parti socialiste s'est faite au détriment des ménages et des entreprises qui depuis 2004, ont payé de nouveaux impôts.
Ce ne sont pas les nouvelles compétences transférées en 2005, contrairement à ce qu'affirment les présidents socialistes qui viennent peser sur les budgets régionaux.
Enfin, il existe deux régions françaises qui ne sont pas gérées par la gauche : l'Alsace et la Corse. Alors que la décentralisation s'applique de façon homogène sur l'ensemble des régions françaises, l'Alsace et la Corse n'ont quasiment pas augmenté leurs impôts.
EN SAVOIR PLUS? TELECHARGER:
L'intégralité du livre noir (format pdf)
Les perles (format pdf)
ECOUTER le texte
Les chapîtres région par région :
Avant-propos de Roger Karoutchi
Aquitaine
Auvergne
Basse-Normandie
Bourgogne
Bretagne
Centre
Champagne-Ardenne
Franche-Comté
Ile-de-France
Languedoc-Roussillon
Limousin
Lorraine
Midi-Pyrénées
Nord-Pas-de-Calais
Haute-Normandie
PACA
Pays de la Loire
Picardie
Poitou-Charentes
Rhônes-Alpes
Conclusion
Le Figaro titre: « Un véritable culte de la dépense publique.»
et écrit:
Le constat de Roger Karoutchi, sénateur UMP et président du groupe d'opposition au Conseil régional d'Île-de-France, est sans appel. « Consternant », renchérit-il. Ce proche de Nicolas Sarkozy dévoile aujourd'hui le Livre noir des régions socialistes. Un document de 144 pages qui passe à la moulinette la gestion des vingt régions dirigées depuis 2004 par le PS. À quelques semaines de la présidentielle, l'UMP entend ainsi démontrer que « si Ségolène Royal gère la France comme elle le fait en Poitou-Charentes, les Français peuvent s'attendre à de fortes hausses des impôts ».
Globalement, l'UMP a calculé que les impôts avaient augmenté en moyenne de « 35 % ». Des hausses qui varient de 60 % en Île-de-France et en Languedoc-Roussillon à 15 % en Poitou-Charentes. « On assiste à une explosion des dépenses de fonctionnement, c'est-à-dire les frais de personnels et de communication », explique-t-on dans l'étude. Roger Karoutchi relève aussi que contrairement à ce que la candidate socialiste promet aujourd'hui « Mme Royal a diminué dans sa région les crédits lycée depuis son élection ». L'élu UMP dénonce également la « gabegie » des emplois tremplin. « En Île-de-France, on nous en avait promis 10 000 pour un montant de 150 millions d'euros. Trois ans après, l'exécutif socialiste a péniblement atteint 1 163 postes », avance-t-il. L'UMP récuse les arguments de la gauche, qui déplore que l'État ait transféré des compétences sans les moyens financiers qui vont avec. Roger Karoutchi s'insurge : « C'est faux. Les augmentations sont intervenues avant ces nouveaux transferts. »
Télécharger le Livre Noir sur: http://www.ump-idf.org/article.php3?id_article=15...
VOIR et ENTENDRE Roger Karoutchi présenter le livre:
Le livre noir des régions socialistes
Il faut préciser certains points:
- Explosion des dépenses de fonctionnement au détriment de l'investissement.
Ce sont bien les frais de fonctionnement, les dépenses de communication, de représentation et les nombreuses interventions hors compétence qui ont fait exploser les budgets régionaux.
A ces dépenses lourdes on peut ajouter l'échec des coûteux emplois tremplin : par exemple, en Ile-de-France, l'exécutif de gauche s'était fixé début 2004 un objectif de 10 000 emplois-tremplin pour un montant de 150 M€ par an. Trois ans après, l'exécutif socialiste a péniblement atteint 1163 postes.Au final, les régions françaises ont augmenté massivement les impôts, sont plus endettées et investissent moins pour l'emploi et l'éducation. Ainsi, les investissements dans le domaine aussi essentiel que de la formation professionnelle ont diminué de 5,6 %. Même constat, pour les lycées où les investissements ont baissé de 1,7 %.
- Les perles
Nous vous proposons les “perles des régions” c'est-à-dire, le “meilleur” ou plutôt le”pire” de la gestion socialiste des régions.
On peut citer notamment en Ile-de-France : le financement d'études sur la faisabilité du transport du fret par ballons dirigeables, une subvention de 30 000 € pour « l'ethical fashion show 2006 », organisé par l'association Universal Love, ou une aide de 50 000€ pour développer le projet funk therapy dont le principe est « la rétrospective de l'histoire des différents courants de street issues des communautés minoritaires des ghettos des Etats-Unis ». (!).
Que dire de l'implantation de 15 maisons de la région Languedoc-Roussillon à travers le monde, de New Delhi à Shanghai, en passant par New York et Sao Paulo ou du doublage des séries américaines Perry Mason et Colombo en breton financé par le Conseil régional de Bretagne ?
En Pays de la Loire fallait-il financer un Forum pour faire le bilan de toutes les assises qui avaient déjà eu lieu ?
Et en Poitou-Charentes -pour couronner le tout- on peut être dubitatif lorsque l'on observe que la démocratie participative de Madame Royal conduit à considérer dans un lycée, comme prioritaire, l'aménagement du garage à vélo et comme secondaire, la réfection de la toiture...
Et pour finir, on peut saluer l'imagination et le sens de la métaphore des présidents qui minimisaient dès 2005 le matraquage fiscal dans leurs régions. Alain Le Vern en Haute Normandie : « Ce n'est pas le prix d'un carambar » .
- Augmentation massive des impôts régionaux
En effet, les présidents socialistes ont conduit les régions sur une bien mauvaise pente. Depuis 2004, les impôts régionaux ont augmenté de plus de 35 % sur l'ensemble de la France, ce qui représente un prélèvement supplémentaire de 2 milliards d'euros par an pour les contribuables. Avec la hausse de la taxe professionnelle et des taxes foncières, les entreprises et les propriétaires de leur logement paient 450 M€ supplémentaires depuis 2004.
Ce sont les automobilistes qui ont été les principales victimes de ce matraquage fiscal : 1,6 milliard d'euros d'impôts supplémentaires à cause de l'augmentation de la taxe sur les cartes grises et du prix de l'essence.
- Recherche d'un bouc émissaire : l'Etat et la décentralisation
Derrière les augmentations massives de la fiscalité, des dépenses de fonctionnement et de communication se cache la volonté de se servir des régions comme d'un contre-pouvoir. Cette instrumentalisation des régions par le Parti socialiste s'est faite au détriment des ménages et des entreprises qui depuis 2004, ont payé de nouveaux impôts.
Ce ne sont pas les nouvelles compétences transférées en 2005, contrairement à ce qu'affirment les présidents socialistes qui viennent peser sur les budgets régionaux.
Enfin, il existe deux régions françaises qui ne sont pas gérées par la gauche : l'Alsace et la Corse. Alors que la décentralisation s'applique de façon homogène sur l'ensemble des régions françaises, l'Alsace et la Corse n'ont quasiment pas augmenté leurs impôts.
EN SAVOIR PLUS? TELECHARGER:
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Les chapîtres région par région :
Avant-propos de Roger Karoutchi
Aquitaine
Auvergne
Basse-Normandie
Bourgogne
Bretagne
Centre
Champagne-Ardenne
Franche-Comté
Ile-de-France
Languedoc-Roussillon
Limousin
Lorraine
Midi-Pyrénées
Nord-Pas-de-Calais
Haute-Normandie
PACA
Pays de la Loire
Picardie
Poitou-Charentes
Rhônes-Alpes
Conclusion
Fallait-il vraiment qu'ils se gargarisent de leurs résultats?
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