Au prix d'un combat d'une rare intensité et d'une étonnante violence, samedi 17 mars, à Levallois-Perret, Jean-Marc Mormeck a brillament repris ses titres de champion du monde des lourds-légers WBA et WBC que lui avait soustraits le Jamaïcain O'Neil Bell, en janvier 2006, à New York, .
Il a fallu attendre la fin des douze rounds de trois minutes d'un match très incertain pour que le Français soit déclaré vainqueur aux points. "J'étais serein et je n'ai pas douté parce que j'étais prêt. En fait, j'étais tellement convaincu que tout ça me semble logique. Mais je ne suis pas quelqu'un à sauter de joie, déclare-t-il pour expliquer la retenue qui accompagne sa victoire. C'est un combat très important, mais juste un combat. Ce qui me fait plaisir, c'est que les gens ont été ravis parce que ça faisait longtemps qu'ils n'avaient pas vu un tel combat."
Son adversaire, O'Neil Bell, semble aussi être un spécialiste des coups tordus sur le ring. "Je respecte Bell parce que c'est un grand boxeur, mais je ne l'apprécie vraiment pas", admet Jean-Marc Mormeck. Cela n'empêche pas Bell d'être un boxeur élégant, extraordinaire de résistance et de souplesse, insensible aux coups comme si son corps était fait d'une gomme suffisamment dure et souple pour les amortir.Il a fallu attendre la fin des douze rounds de trois minutes d'un match très incertain pour que le Français soit déclaré vainqueur aux points. "J'étais serein et je n'ai pas douté parce que j'étais prêt. En fait, j'étais tellement convaincu que tout ça me semble logique. Mais je ne suis pas quelqu'un à sauter de joie, déclare-t-il pour expliquer la retenue qui accompagne sa victoire. C'est un combat très important, mais juste un combat. Ce qui me fait plaisir, c'est que les gens ont été ravis parce que ça faisait longtemps qu'ils n'avaient pas vu un tel combat."
Il faut dire aussi qu’O'Neil Bell a totalement manqué de fair-play, au point de ne pas accepter la défaite. Pendant la conférence de presse, il essayait même de continuer le combat en tentant un revers sur son adversaire. Surprenant de la part d'un boxeur qui dit vouloir "prendre de la distance avec les loups déguisés en agneaux", se nourrir de "méditation et de musique classique". Moins surprenant lorsque l'on sait que ce boxeur a récemment passé quelques heures en garde à vue, en Californie, à la suite d'une algarade à coups de hachette.
Jean-Marc Mormeck ( Son SITE) se dit "très content et satisfait", mais se refuse à considérer ce moment comme le plus beau jour de sa vie. Pour lui, celui-ci reste le 23 février 2002, où il s'était emparé de son premier titre de champion du monde en venant à bout de l'Américain Virgil Hill. Ce sommet sera peut-être supplanté dans cinq ou six mois si le Guadeloupéen parvient à réaliser son rêve de détenir le titre des poids lourds-légers unifié pour les trois principales fédérations : WBA, WBC et IBF, à Bercy de préférence.
Puisque que les Français se complaisent désormais dans la repentance, savoir si le champion du monde qui combat sous les couleurs françaises et fait retentir l’hymne national de la France se sent Français, puisque né en Guadeloupe (biographie et entretien -pas triste! donné en 2004), ou se revendique de la diversité culturelle?
Puisque c'est la dernière fantaisie de la candidate socialiste, savoir s'il possède un drapeau français chez lui?...
C’est à peine si nous nous sentons, nous, le droit de nous réjouir de la victoire de ce sympathique et courageux boxeur : est-il encore des nôtres ?
LIRE un entretien dont voici un extrait:
Quel message délivreriez-vous aux jeunes en colère ?
Jean-Marc Mormeck :
Ces jeunes n’ont rien et aujourd’hui on les laisse à l’abandon. Personne ne s’en occupe et ils se révoltent. Certains ont compris leur malaise. Moi je leur dis qu’il ne faut pas faire en sorte d’attendre et de végéter. Non ! Qu’ils se prennent en main et qu’ils démontrent leur talent que ce soit en mécanique ou encore en sport. Il leur faut revendiquer ça dans leur vie.
Ces jeunes n’ont rien et aujourd’hui on les laisse à l’abandon. Personne ne s’en occupe et ils se révoltent. Certains ont compris leur malaise. Moi je leur dis qu’il ne faut pas faire en sorte d’attendre et de végéter. Non ! Qu’ils se prennent en main et qu’ils démontrent leur talent que ce soit en mécanique ou encore en sport. Il leur faut revendiquer ça dans leur vie.
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