Le champion Djamel Bouras injurie un travailleur de la RATP

Travailleur et champion, ne mélangeons pas !

Nous avions des raisons d'admirer Djamel Bouras. Ce judoka français est né en 1971 à Givors. Il fut même champion Olympique des moins de 78 kg à Atlanta en 1996. Il a par la suite été néanmoins suspendu pour dopage. Puis en 2000 il termina sa carrière sur une cinquième place à Sydney. Ces années de gloire, Djamel Bouras les a passées au Racing Club de France avant de rejoindre un club, tout fraichement crée, le PSG. Son pays a reconnu ses aptitudes et l'a soutenu. Il le lui rend bien...

Après le dopage (source entretien kazibao), l'ancien judoka Djamel Bouras a à nouveau été a été reconnu coupable et condamné lundi 19 février 2007 par le tribunal correctionnel de Paris, cette fois pour avoir traité de "connard" un chauffeur de bus de la RATP lors d'une altercation qui s'était produite rue des Ecoles, dans le 5e arrondissement de la capitale, en début de soirée, le 7 septembre 2005, mais a été dispensé de peine.

Combien gagne un judoka? Réponse audio de Djamel Bourras.

La 16e chambre du tribunal a suivi les réquisitions du procureur qui, lors du procès, le 15 janvier, avait requis dans le même sens. L'ancien sportif de haut niveau avait nié (sportive attitude!) avoir injurié l'agent, reconnaissant simplement s'être 'énervé', après un échange de coups de klaxons.
"Les versions concordantes de la victime et du témoin accréditent la thèse soutenue par le parquet malgré les dénégations du prévenu qui ne peut se méprendre sur la portée de son propos", affirme le tribunal. La version du chauffeur précisant devant le tribunal que l'ex-judoka, en plus de l'avoir insulté, l'avait invité à sortir de son véhicule pour s'expliquer, avait en effet été confirmée par un passager du bus. Intimidation? Loi du plus fort? La loi de la jungle sort-elle donc des cités?

Le sport comme moyen d'intégration? Réponse audio de Djamel Bouras.

"Il convient de retenir Djamel Bouras dans les liens de la prévention, tout en lui faisant une application modérée de la loi pénale, eu égard à la nature et à la gravité des faits", relève cependant le jugement. Est-ce bien la seule motivation?

On peut concevoir, eu égard au palmarès sportif du champion, qu'il puisse bénéficier d'indulgence. Mais tout est-il permis à un champion français, fusse-t-il issu de l'immigration? La paix sociale serait-elle donc à ce prix? Champions européens, ne comptez pas trop sur la modération des juges! Comprenez que la France n'a pas de 'dette' -imaginaire ou non, idéologie quand tu nous tient...- envers vous et que vous n'avez aucun droit à l'injure, et donc au mépris, des travailleurs. Si toutefois vous vous laissiez aller, veillez à vous excuser -au lieu de nier- car les juges pourraient vous en tenir rigueur, à vous!

Maintenant, si l'injure accable non pas un européen, mais un immigré avec ou sans papier, sachez que personne ne peut plus rien pour vous: vous êtes à la merci d'une multitude d'associations soutenues et entretenues par la gauche et la gauche extême, qui , à l'inverse, ne trouve rien à redire: tout à fait naturellement dans un état de droit, elles ont l'indignation sélectice.

Vous avez vous aussi des 'désirs d'avenir' et demandiez à savoir ce qu'est l' "ordre juste"? Vous voilà renseigné !