Thuram, instrumentalisé par le PS,
se découvre peu à peu.
Lilian Thuram, le footballeur activiste, cherche à tacler Nicolas Sarkozy en affirmant qu'il aurait une vision "raciale" des choses et des gens, dans un entretien diffusé mercredi par la radio France Culture.
Evoquant son entretien de l'automne 2005 avec le ministre de l'Intérieur, qui l’écoute aussi, juste après la crise des banlieues, Lilian Thuram raconte: "Il me dit, vous savez, c'est les Noirs et les Arabes qui créent des problèmes dans les banlieues. Et moi je lui dis: non, ce ne sont pas les Noirs et les Arabes qui créent des problèmes dans les banlieues, ceux qui créent des problèmes dans les banlieues, ça s'appelle des délinquants". Ainsi, de sa propre initiative, selon lui, l'international français, qui avait en son temps déjà vivement critiqué certains propos de N. Sarkozy, notamment l'expression "racaille" pour parler des délinquants des banlieues, poursuit sa progression dans l'aggression.
Le terme de 'sauvageons', prononcé par J.-P. Chevènement, n'avait pas choqué sa sensibilité: c'est donc clairement une question de personne et de campagne présidentielle...
"C'est à dire qu'il a une vision raciale des choses et des gens", insiste-t-il. "Il m'a dit par exemple qu'il avait été le premier à nommer un préfet musulman", poursuit Thuram, qui conclut sans hâte, ni parti-pris: "Ca veut dire qu'il juge les gens par leur religion (...) Maintenant je comprends mieux ses discours sur le communautarisme et tout ça, pourquoi il pense ça". Ca s'appelle un procès d'intention.
Or, Nicolas Sarkozy "dément formellement avoir tenu les propos qui lui ont été attribués par Lilian Thuram". Réagissant à l'entretien avec le footballeur diffusé mercredi par la radio France Culture, Rachida Dati (d'origine marocaine) et Xavier Bertrand, porte-parole de Nicolas Sarkozy, ont indiqué mercredi soir dans un communiqué que N. Sarkozy regrette que Thuram, "qui se prépare à apporter son soutien à la candidate du PS, lui fasse un procès d'intention dénué de tout fondement sous prétexte de prétendues révélations sur le contenu d'un entretien en tête-à-tête qui s'est tenu il y a plus d'un an".
Nicolas Sarkozy continue d’appeler ses interlocuteurs partisans à faire effort de mémoire objective. Il "rappelle que lors des violences urbaines de l'automne 2005, il n'a cessé de plaider pour qu'on nomme les auteurs de ces violences pour ce qu'ils sont, des délinquants, et qu'on évite les amalgames liés à l'emploi de termes inappropriés et injustes pour les personnes concernées". Chacun peut s'en souvenir. Il réagit ainsi aux amalgames faits pour flatter les complexés et amers, comme Thuram, et déformer les propos du candidat et la réalité.
Lilian Thuram est un émotif et le PS l'a eu aux sentiments.
"De plus, ajoute le communiqué, Nicolas Sarkozy a nommé un ‘préfet musulman’ dans une optique de diversification du corps préfectoral, afin qu'il soit davantage à l'image de la population française et de ses différentes facettes". De même que la ‘discrimination positive’ permet à des non-européens, déjà non négligeable et en nombre toujours grandissant, de faire une carrière de fonctionnaire de l’Etat dans la police nationale, par exemple.
Lilian Thuram a dîné lundi soir avec la candidate du PS, Marie-sEGOlène Royal.
Peut-on croire un mot des déclarations de monsieur Thuram ?
Il n’est d’ailleurs plus aussi affirmatif ; ECOUTER et VOIR :
Thuram répond à SarKo
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