Ce serait pire si l'agresseur était européen...
Le jour où s'ouvrait un établissement privé de plus, mais qui a pour lui l'avantage d'être musulman, dans l'enseignement public, de Lyon également, un professeur de la Cité scolaire internationale a été poignardé lundi matin à plusieurs reprises par un élève de seconde, en plein cours. L'adolescent a été arrêté et l'enseignant transporté à l'hôpital. Au rayon des poncifs médiatico-politiques de la pensée unique prête à l'emploi, on pourra ranger l'information suivante: l'établissement privé est situé en banlieue (Vaulx-en Velin...) -donc par définition défavorisé, selon la propagande socialiste- tandis que le lieu de l'agression criminelle est un établissement, à taille humaine, du centre ville, comptant quelque 1300 élèves du secondaire (collège et lycée) -donc favorisé, selon la légende. Mieux, ce dernier lycée est réputé plutôt paisible, pour la bonne raison qu'il accueille des réfugiés politiques: alors!...
La victime, dont les jours ne sont pas en danger... et dont la santé s'en trouve consolidée..., est un homme de 59 ans, qui n'a pas pris sa retraite encore puisqu'il n'a pas choisi EDF, profession à risque, enseigne dans cet établissement du VIIe arrondissement de Lyon et accueille d'aimables jeunes gens qui remercient chaque jour la France et les Français de les prendre parmi eux. L' enseignant est un homme respecté, comme les autres, et peut-être plus encore. Selon la correspondante de LCI, le drame s'est produit lundi matin vers 10h30 en cours de lettres modernes. Au moment où l'enseignant, par ailleurs professeur principal de la classe, distribuait des polycopiés, l'élève, âgé de 15 ans et demi, l'a frappé avec un couteau de cuisine. Le prof n'a pas su esquiver, c'est bien son tort. Il aura toujours les vacances pour vite se remettre, si toutefois il ne fait pas le délicat.
Après avoir frappé le professeur à l'abdomen, l'élève se serait enfui pour se rendre quelques minutes plus tard en appelant la police, qui l'a interpellé à l'extérieur de l'établissement. Le lycéen présentait quelques difficultés scolaires et appréciait probablement l'investissement de la nation et les efforts faits pour lui, mais venait de recevoir un avis défavorable pour son passage en classe de première. La première déjà, année de l'épreuve de français au bac, alors que néo-arrivant en France. L'agresseur, un ami cubain, dont les parents sont arrivés il y a peu de temps en France, 'achevait' - si tant est qu'on l'achève jamais...- son apprentissage du français dans ce lycée qui scolarise notamment des enfants d'expatriés. Des sans papiers? Et Réseau Education Sans Frontière (réseau ESF) qui reste muet sur le sujet?
La Cité scolaire internationale de Lyon accueille à la fois des élèves étrangers et des jeunes résidant dans le quartier de Gerland. Les cours de la classe ont été suspendus. Attention, la PEEP ne va pas apprécier que les enfants soient privés de cours: il faudra les rattraper! On ne peut pénaliser le quartier du Gerland et les petits étrangers trop longtemps. Bon courage, donc, au remplaçant, qui sera forcément bien formé, et prioritairement au combat de rue et à l'auto-défense. "Une enquête administrative et policière est en cours", a indiqué le rectorat, soulignant qu'une cellule psychologique avait été mise en place au sein de l'établissement scolaire: c'est la solution à tout?
Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien a exprimé son "indignation" et s'est dit "choqué et révolté" lundi après l'agression du dévoué professeur de français. Il a précisé qu'"en plus de l'action pénale, des sanctions disciplinaires seraient prises envers cet élève". A SUIVRE ! Il a promis à la victime qu'il "pourrait compter entièrement sur l'aide et le suivi des services de l'Education nationale. On connaît, et en particulier la précédente jeune prof qui avait subi le même sort. L'enseignement reste un refuge de privilégiés et n'est toujours pas classé 'profession à risques'.
La victime devra simplement faire une déclaration édifiante pour affirmer qu'elle n'en veut pas le moins du monde au malheureux jeune, la seule victime digne d'intérêt, bien qu'armée d'un couteau, en infraction avec le réglement de l'établissement et la loi. Parler de préméditation serait en outre pure malveillance.
L'agresseur peut compter sur le réseau ESF...
Lien utile pour prolonger la réflexion.
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