La campagne de la Présidentielle peut commencer. RTL et Adrien Borne rapportent:
Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision lundi à 17h30. Douze candidats auront finalement réunis les 500 parrainages à une présence au premier tour. Même José Bové, un temps incertain, aura recueilli les signatures nécessaires. Avec la publication de la liste officielle des candidats, la campagne entre désormais dans sa phase "intermédiaire".
Quatre femmes
Pile à l'heure. Jean-Louis Debré, fraichement désigné président du Conseil constitutionnel, a proclamé, lundi à 17h30, les noms des douze qualifiés pour le premier tour : Marie-George Buffet, Nicolas Sarkozy, Arlette Laguiller, Philippe de Villiers, Jean-Marie Le Pen, Frédéric Nihous, Olivier Besancenot, Ségolène Royal, François Bayrou, Dominique Voynet, José Bové et Gérard Schivardi.Au final, l'élection présidentielle de 2007 comptera moins de candidats que celle de 2002 qui constituait en la matière un record (16). Quatre femmes se présentent, proportion jamais encore atteinte, et pour la première fois l'une d'elles, la socialiste Ségolène Royal, présentée par un parti majeur, a des chances de l'emporter. Si longtemps la multiplication des candidatures a fait craindre la présence d'une multitude de candidats au premier tour, la course au parrainage mêlée à des accords politiques de dernière minute auront prévalu.Le président du Conseil constitutionnel a précisé avoir reçu et examiné 16.900 formulaires de parrainage entre le 22 février et le 16 mars, et en avoir validé 16.615 contre 17.815 en 2002. Trente candidats ont fait l'objet d'au moins un parrainage valide.
Bové non sans mal
Cette annonce du Conseil constitutionnel n'est pas une surprise. Seule la candidature de José Bové était encore en suspens. A en croire l'entourage du leader alter-mondialiste, il n'avait pu réunir que 504 parrainages. Cas unique dans l'histoire de la Vème République, seul un de ces documents aura été invalidé. Suffisant donc pour permettre sa présence au premier tour."La vraie bataille commence", a réagi José Bové dès le résultat connu. Il a aussi appelé à une "insurrection électorale contre le libéralisme économique"."Ma candidature, collective, est celle de tous les citoyens qui veulent changer vraiment la vie et qui ne font confiance ni à la droite antisociale ni à la gauche social-libérale pour engager la révolution sociale, féministe, démocratique, anti-raciste et écologique", affirme-t-il dans un communiqué diffusé à la suite de la présentation de la liste des candidats. "Un autre monde est en marche, un autre avenir est possible!"
Phase intermédiaire
Le cas de José Bové est le dernier épisode, pour le cru 2007, de la course aux parrainages. Cette campagne aura été le cadre de nombreuses plaintes de la part des "petits candidats" qui ont progressivement, et difficilement, obtenu leur sésame. Cette recherche ne fut une formalité que pour les seuls François Bayrou, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, Marie-George Buffet, appuyés par des partis disposant de nombreux élus. Mais les difficultés des autres postulants, notamment de Jean-Marie Le Pen, alors même que le leader frontiste avait été l'invité surprise du second tour en 2002, ont déclenché une réflexion sur une réforme du système.Le débat, récurrent, avait déjà alimenté un feuilleton en 2002 autour de la candidature du président du FN et la prochaine majorité ne pourra peut-être pas faire l'économie d'une réforme. Parmi les idées avancées: supprimer la publicité des parrainages, instaurer un parrainage par un grand nombre de citoyens ou qualifier automatiquement les candidats ayant obtenu un score minimal aux précédents scrutins.La publication de la liste officielle, mardi au Journal Officiel, ouvrira une phase nouvelle, qualifiée d'"intermédiaire" par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et qui durera jusqu'à l'ouverture de la campagne officielle le 9 avril.
Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision lundi à 17h30. Douze candidats auront finalement réunis les 500 parrainages à une présence au premier tour. Même José Bové, un temps incertain, aura recueilli les signatures nécessaires. Avec la publication de la liste officielle des candidats, la campagne entre désormais dans sa phase "intermédiaire".
Quatre femmes
Pile à l'heure. Jean-Louis Debré, fraichement désigné président du Conseil constitutionnel, a proclamé, lundi à 17h30, les noms des douze qualifiés pour le premier tour : Marie-George Buffet, Nicolas Sarkozy, Arlette Laguiller, Philippe de Villiers, Jean-Marie Le Pen, Frédéric Nihous, Olivier Besancenot, Ségolène Royal, François Bayrou, Dominique Voynet, José Bové et Gérard Schivardi.Au final, l'élection présidentielle de 2007 comptera moins de candidats que celle de 2002 qui constituait en la matière un record (16). Quatre femmes se présentent, proportion jamais encore atteinte, et pour la première fois l'une d'elles, la socialiste Ségolène Royal, présentée par un parti majeur, a des chances de l'emporter. Si longtemps la multiplication des candidatures a fait craindre la présence d'une multitude de candidats au premier tour, la course au parrainage mêlée à des accords politiques de dernière minute auront prévalu.Le président du Conseil constitutionnel a précisé avoir reçu et examiné 16.900 formulaires de parrainage entre le 22 février et le 16 mars, et en avoir validé 16.615 contre 17.815 en 2002. Trente candidats ont fait l'objet d'au moins un parrainage valide.
Bové non sans mal
Cette annonce du Conseil constitutionnel n'est pas une surprise. Seule la candidature de José Bové était encore en suspens. A en croire l'entourage du leader alter-mondialiste, il n'avait pu réunir que 504 parrainages. Cas unique dans l'histoire de la Vème République, seul un de ces documents aura été invalidé. Suffisant donc pour permettre sa présence au premier tour."La vraie bataille commence", a réagi José Bové dès le résultat connu. Il a aussi appelé à une "insurrection électorale contre le libéralisme économique"."Ma candidature, collective, est celle de tous les citoyens qui veulent changer vraiment la vie et qui ne font confiance ni à la droite antisociale ni à la gauche social-libérale pour engager la révolution sociale, féministe, démocratique, anti-raciste et écologique", affirme-t-il dans un communiqué diffusé à la suite de la présentation de la liste des candidats. "Un autre monde est en marche, un autre avenir est possible!"
Phase intermédiaire
Le cas de José Bové est le dernier épisode, pour le cru 2007, de la course aux parrainages. Cette campagne aura été le cadre de nombreuses plaintes de la part des "petits candidats" qui ont progressivement, et difficilement, obtenu leur sésame. Cette recherche ne fut une formalité que pour les seuls François Bayrou, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, Marie-George Buffet, appuyés par des partis disposant de nombreux élus. Mais les difficultés des autres postulants, notamment de Jean-Marie Le Pen, alors même que le leader frontiste avait été l'invité surprise du second tour en 2002, ont déclenché une réflexion sur une réforme du système.Le débat, récurrent, avait déjà alimenté un feuilleton en 2002 autour de la candidature du président du FN et la prochaine majorité ne pourra peut-être pas faire l'économie d'une réforme. Parmi les idées avancées: supprimer la publicité des parrainages, instaurer un parrainage par un grand nombre de citoyens ou qualifier automatiquement les candidats ayant obtenu un score minimal aux précédents scrutins.La publication de la liste officielle, mardi au Journal Officiel, ouvrira une phase nouvelle, qualifiée d'"intermédiaire" par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et qui durera jusqu'à l'ouverture de la campagne officielle le 9 avril.
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