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mercredi 28 mars 2007

Le PS avec les émeutiers de la gare du Nord.

Populisme ou irresponsabilité de Royal ?
D'abord, un aperçu de la situation, grâce à une video amateur pour se faire une idée assez objective, si on fait abstraction de quelques incrustations quelque peu partisanes.
VOIR et OBSERVER Il s'agit de la première phase avant 20 heures.
La grande majorité des personnes présentes sont des voyageurs qui ne font que passer, effarés, aux visages anxieux contrastant avec les faces hilares. Mais des badauds s’agglutinent pour voir quelque chose et rêvent d’avoir quelque chose à raconter. Ils ricanent, trépignent de joie et excitent les casseurs. Certains, entend-on, envisagent de ‘coucher ici’ ! C'est la fête... Lorsque les slogans fusent successivement, ils ne sont repris que par un nombre limité de meneurs, ce que la presse ne souligne pas mais que l’on constate ici… Les cris : ‘Libérez notre camarade’ suggèrent la participation d’éléments politisés, formés à la récupération de toutes les situations, aussi indéfendables soient-elles. Les vulgarités audibles révèlent un niveau d’éducation fort bas que connaissent les enseignants. Atmosphère de cour de récréation, au départ, mais observateurs immatures, irresponsables et débiles !
On n'observe pas de violences policières. Les forces de l'ordre font visiblement preuve de beaucoup de maîtrise. Ils vont cependant devoir évacuer ces lieux à forte concentration de population disparate.

Création d' émeutes à Gare du Nord

Au lendemain des affrontements de la gare du Nord, les attaques pleuvent sur Nicolas Sarkozy, le candidat à abattre. Certains des adversaires de l'ancien ministre de l'Intérieur tentent de tirer avantage des émeutes de cette gare du centre de Paris pour s'en prendre à Nicolas Sarkozy qui constate que la gauche est du "du côté de ceux qui ne paient pas leur billet dans le train". "Si Ségolène Royal et la gauche veulent être du côté de ceux qui ne paient pas leur billet dans le train, c'est (son) choix", a répliqué Nicolas Sarkozy de passage à la gare du Nord, où personne n'a aperçu Dame Royal...Ce n’est "pas normal que des gens interviennent" pour s'opposer à une interpellation, a souligné le candidat de l’UMP, estimant que "les forces de l'ordre ont réagi avec beaucoup de maîtrise". Une opinion partagée par ses porte-parole Rachida Dati et Xavier Bertrand qui, plus tôt dans la matinée, avaient accusé les socialistes de "justifier le désordre".
Mais les "larrons en foire", le PS et Bayrou, restent sourds aux appels du nouveau ministre de l’Intérieur, François Baroin, mercredi sur Europe 1 :"Ne pas se transformer en pompiers incendiaires".
Son adversaire de gauche, Sa Cynique Majesté Royal, a en effet estimé, avec toute la mesure dont elle est capable, que les affrontements de gare du Nord montraient "l'échec sur toute la ligne" de la droite en matière de sécurité depuis 2002.
Ségolène Royal s’est défendue d'accusations de laxisme : "Bien évidemment, les voyageurs doivent payer leur billet. Mais qu'un simple contrôle puisse dégénérer dans un affrontement aussi violent prouve que quelque chose ne va plus", a-t-elle déclaré, non sans ambiguité, sur Canal+. Pudeur de ce ‘quelque chose’ qui accable la coupable. Et ses camarades.

Le PS n’est pas seul à interpréter les résultats de la politique de l’ex-ministre de l’Intérieur. Ainsi, François Bayrou, le fléau désorienté de la politique française, ne balance plus. Sur LCP-Assemblée nationale, il a réglé ses comptes. Il a commencé par déplorer que, selon lui, Nicolas Sarkozy ait fait de la police "uniquement une force de répression".
Le candidat UDF à la présidentielle, qui tire sur tout ce qui bouge (et agit!), s'en est pris ensuite à Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale, qui, la veille, a apporté son soutien au candidat de l’UMP fuyant ainsi l'UDF. "L'un est chargé des banlieues, l'autre est chargé de la sécurité, et on ne peut pas dire que dans ces incidents hier soir, ni que les banlieues aient montré qu'elles avaient trouvé un grand équilibre, ni que la sécurité soit en France aujourd'hui quelque chose à propos (de quoi) on peut se rassurer", a-t-il souligné avec satisfaction. De la bonne graine d’homme d’état responsable.
Bayrou et Jack Lang ou Bertrand Delanoë, en passant par le violent député de Paris, Jean-Christophe Cambadélis (rien à voir avec Mozart), c'est bonnet rose et rose bonnet. En effet, les caciques du PS ont fait écho à la candidate. Le bouffon et conseiller spécial de Dame Royal, D'Jack Lang, a même demandé "une enquête" sur les violences pour établir s'il s'agit d'« incidents organisés ou fortuits ». Le maire de Paris Bertrand Delanoë a estimé que "de tels débordements, après la crise de l'automne 2005, confirment notamment l'erreur magistrale qu'a constitué la suppression de la police de proximité". Elle a toutes les vertus, passées inaperçues pendant le règne Mitterrand et l’intermède Jospin. Il ne suffit pas de dire que, sans elle, le respect de la légalité n’est plus possible : il faut que la gauche ne joue pas les pousse-au-crime ! Jean-Christophe, le violent de l’Assemblée Nationale, ce Mozart qui n'aurait pas été tué s'il était né avec la police de proximité, et qui en passant voulait faire le coup de poing avec Villepin, comprend la violence et les émeutiers. Jean-Christophe Cambadélis, est-il bien informé? Sait-il, lorsqu'il dénonce cependant "un climat sarkozien fait de tensions, d'exactions, de violence verbale et de stigmatisations", que le charmant jeune resquilleur africain de 33 ans qui a choisi pour modèle le Rambo socialiste de l'Assemblée Nationale, ne s'appelle pas Sarkozy? Le Mozart manqué a-t-il conscience de se livrer à un amalgame électoraliste lorsqu'il évoque la précédente marque d’incivilité des incidents de la rue Rampal dans le XIXe arrondissement de Paris, l’arrondissement socialiste de toutes les désobéissances civiles? Les fonctionnaires de l'Etat font dans l'exercice de leurs fonctions ce pour quoi il ne sont pas payés! Avec la bénédiction des gauches désunies, unies dans la désobéissance...

En revanche, Philippe de Villiers, a évoqué "des bandes ethniques installées sur notre territoire et (qui) considèrent que même la gare du Nord, c'est leur territoire". Sur BFM-TV, le candidat du MPF à l’élection présidentielle a évoqué des "barbares". "Voilà le résultat de l'immigration incontrôlée", a-t-il ajouté, assurant qu' "il y a 800 cités interdites, où on nous recommande, à nous les candidats, de ne pas aller".
Si seule la candidate Royal peut y poser un escarpin, il y a un malaise et ce n'est pas celui que l'on pense...
Et si Sa Cynique Majesté Royal était donc COMPLICE ?

Petit quiz pour détendre l'atmosphère...
Qui a dit:
1- Les affrontements sont "inacceptables, intolérables, inadmissible". La Cynique, Bayrou ou Sarkozy?
2- "Tout cela est inqualifiable et ne sera pas toléré, nous souhaitons que les personnes qui prennent le train puissent le faire en toute sécurité". Sarkozy, la sus-nommée ou Bayrou?
3- Il y a eu, au départ, le "contrôle d'une personne qui, au final, est un multirécidiviste, rentré illégalement sur le territoire, avec vingt-deux dossiers de violences volontaires". Le fléau faussé, Sarkozy, le Mozart manqué ou la sus-sus-nommée?
Vous avez répondu Sarkozy trois fois? A VOTE !

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