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mercredi 14 mars 2007

Royal, agressive au premier vent tournant.

Bayrou crée des tensions au PS...
François Bayrou débauche les "sociaux-démocrates" du PS dont Dominique Strauss-Kahn au point de faire resurgir le spectre d'un éclatement du parti. Sa Cynique Majesté Royal a donc férocement attaqué mercredi le positionnement transcourants de son outrecuidant rival Béarnais et ses propositions sur la dette: "démagogie", "imposture", "immobilisme", hurle-t-elle.
Au PS, la progression du centriste sème en effet le trouble et réveille la querelle entre les ailes gauche et droite du parti, d'une part, entre les "sociaux-démocrates", tels Dominique Strauss-Kahn et d'autre part, les tenants d'une ligne "à gauche toute" dont Laurent Fabius. Car un désaccord de fond, plus que stratégique, a éclaté hier soir mardi lors de la réunion hebdomadaire du bureau national rue de Solférino. Il faut dire que les fidèles se comptent entre eux, depuis que la candidate a d'abord superbement ignoré le dogme socialiste et a ensuite jeté dans les profondeurs des douves obscures du parti les rivaux trop longtemps incrédules face à tant d'incompétence et éberlués par tant d'insolence chez cette parvenue du socialisme, pour enfin les en retirer, contrainte et forcée.
Pour Laurent Fabius, qui "n'envisage pas" de gouvernement UDF-PS, Marie-sEGOlène Royal doit d'abord rassembler la gauche au premier tour. "Il faut qu'elle rassemble le maximum de voix de gauche et puis, peut-être, d'autres voix", a-t-il maintenu sur LCI.
Dans le collimateur, DSK a reconnu une "divergence tactique". "Il faudra rassembler toutes les voix possibles pour gagner", a-t-il répliqué sur Europe 1. S'il a exclu d'être Premier ministre de François Bayrou, DSK semble néanmoins le ménager. Il a irrité l'aile gauche du PS en appelant le centriste à refuser l'alliance avec l'UMP au second tour et à rejoindre la Maréchale-Me-Voilà-M'As-Tu-Bien-Vue, car "cela fera une belle majorité pour battre Sarkozy" et "changer la France". DSK n'a pas entrevu la possibilité que ce mouvement pourrait se faire dans l'autre sens.
Surtout, le député du Val d'Oise se répand en critiques sur ce qu'il décrit comme une vieille gauche. Et de déplorer "la difficulté qu'a cette gauche à faire sa mutation", critiquant ses "recettes" et "méthodes" d'"il y a une quarantaine d'années". "On ne peut pas rester dans un combat un peu manichéen", cela "peut nous faire perdre à l'arrivée", a-t-il plaidé, feignant de croire que Sa Cynique Majesté Royal en est elle-même "convaincue" et saura faire preuve de "novation".

François Bayrou s'est aussitôt engouffré dans cette brèche. Dans le Nouvel observateur à paraître demain jeudi, il débauche les socialistes et en appelle aux "sociaux-démocrates" qui "en ont ras-le-bol de la manière dont le PS fonctionne" et invite DSK à "s'émanciper". "Il y aura des socialistes dans la majorité nouvelle", rêve-t-il. Le PS est "très fissuré", croit-il observer, même si la bonne âme ne souhaite pas son "éclatement", réveillant ainsi le spectre d'une explosion du PS.

Au point que François Hollande est sorti de son ravissement: "Faire le pas vers Bayrou, c'est un truc suicidaire", analysait récemment , car certains au PS l'accusent d'avoir empêché un aggiornamento idéologique du parti lors des congrès de 2003 et 2005, avec son "réformisme de gauche" aux contours aussi flous que le 'pacte' Royal.

Dans ce contexte, la méthode Royal a consisté à s'en prendre vertement à François Bayrou. "La démagogie qui consiste à dire qu'on va régler les problèmes simplement en effaçant les clivages politiques, je crois que c'est une forme d'imposture", a-t-elle lancé, l'accusant d'"endormir" les Français avec des discours "consensuels" et du "bla-bla". Il faut admette qu'elle est bon juge en la matière...
Elle a, plus concrètement, critiqué ses propositions pour juguler la dette. L'UDF se donne ainsi trois ans pour réduire le déficit en y consacrant la moitié des recettes de l'Etat et veut interdire au gouvernement de présenter un budget en déficit (hors récession). La fée Mélusine du PS, elle, préconise de stabiliser la dépense publique en limitant sa progression à 1,8% par an en volume (hors inflation).
"Un pays qui ne dépense plus rien, qui n'investit plus dans l'avenir est un pays qui va mourir parce que le plus grand danger qui nous guette, c'est l'immobilisme", a sermonné la femme-serpent. A-t-elle seulement réalisé que c'est précisément ce qu'elle préconise en matière de défense nationale?...
Invitée récemment à préciser si elle était sociale-démocrate, Marie-sEGOlène Royal avait alors encore donné une réponse tordue : "Je suis dans le socialisme du XXIe siècle". Pourquoi pas! On est passe après...

Au vu de ses attaques contre Claude Allègre et maintenant contre François Bayrou, 'la république du respect' devrait plutôt être 'la république du mépris'.

1 commentaire:

  1. Pas si dupes des médias : comment voyez vous la couleuvre que les médias tentent maintenant de nous faire avaler en encensant M. Bayrou ?
    Ils nous ressortent, pour le paysan du Béarn, les mêmes fadaises que pour la madone du Poitou!
    Et les français gobent cette couleuvre ( sondages en hausse pour FB ) comme ils ont gobé la couleuvre poitevine !

    Quel sera le prochain monstre du Loch ness que nos médias chéris vont nous dégoter avant le mois d'Avril ?
    Il va bien pourtant falloir trouver un autre truc anti sarko quand celui ci aura fait long feu !
    Pas si dupes, non !

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