Simone Veil a jugé François Bayrou.
Aujourd'hui jeudi 8 mars, l'ancienne ministre UDF Simone Veil a annoncé officiellement, au côté de Nicolas Sarkozy, qu'elle "soutenait" sa candidature et "prendrait toute sa part" à sa campagne. Auparavant, le ministre de l'intérieur et Simone Veil ont déjeuné ensemble en tête-à-tête au QG du candidat.
Interrogée par la presse, Simone Veil, qui vient de retrouver sa liberté de parole en quittant le Conseil constitutionnel, a expliqué son choix pour l'UMP au détriment de l'UDF François Bayrou : "il ne représente pas du tout le centre, il ne représente que lui-même", a-t-elle en effet estimé. A l'inverse, elle a évoqué l'"admiration" et "l'amitié" qu'elle éprouvait pour "Nicolas".
Dans un premier temps, l'équipe de campagne de M. Sarkozy envisageait de nommer Simone Veil à la présidence de son comité de soutien. Mais le candidat UMP a écarté pour l'instant la création d'un tel comité : "ce que nous voulons, c'est parler au peuple français dans son ensemble, sans intermédiaire", a-t-il dit.


Dans un premier temps, l'équipe de campagne de M. Sarkozy envisageait de nommer Simone Veil à la présidence de son comité de soutien. Mais le candidat UMP a écarté pour l'instant la création d'un tel comité : "ce que nous voulons, c'est parler au peuple français dans son ensemble, sans intermédiaire", a-t-il dit.

Le porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand, conteste le procès d'intention consistant à instrumentaliser Mme Veil. "On ne peut pas résumer Simone Veil, son action et ce qu'elle représente à cette idée de 'scud' anti-Bayrou, a-t-il assuré sur BFM.
Les mêmes qui reconnaissent le rôle déterminant de Simone Veil dans les luttes en faveur des femmes, ne la trouvent plus tout à coup à leur convenance...
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