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mardi 26 janvier 2010

Marche de Woippy: en hommage aux voleurs de scooter

Traitement politique de l'actualité sur France Info
Compte-rendu de France Info: point de vue des quartiers ?

C'est se faire des illusions que de croire que l'ensemble de la banlieue -même populaire- serait désireuse de rendre hommage à ceux qui leur rendent la vie difficile. Mais la radio de service public n'est pas la moins populiste.

France Info, sur son site, écrit: « La marche organisée hier soir [20 janvier] à Woippy en Moselle, en hommage [sic] aux trois garçons [des adultes et des électeurs...] de 18 à 20 ans, victimes [re-sic] la nuit précédente d’un accident de scooter, alors qu’ils étaient (pour)suivis par la police municipale, a tourné court. » (LIRE PaSiDupes) Des 'garçons', jeunes 'victimes innocentes d'une police depuis longtemps répressive, mais depuis peu assujettie au 'chiffre' !

=> A l'issue de la cérémonie, les proches du défunt se sont rassemblés au centre socio-culturel et sportif du quartier du Roi - où réside la famille de la victime - "afin d'évoquer la mémoire de Malek", a indiqué un animateur du centre socio-culturel qui n'est en rien responsable des troubles consécutifs au rassemblement qu'il a initié.

France Info poursuit. "Des dégâts, alors que la manifestation avait commencé dans le calme, rassemblant 200 personnes, à l’endroit où les trois jeunes [adultes] ont été projetés [quasiment par leurs poursuivants] de leur scooter [à trois -120 kg- sur le même] après un virage manqué [permis de conduire ? excès de vitesse ?]. L’un d’entre eux, 19 ans, est mort sur le coup.
Les deux autres se trouvent toujours dans un état critique au CHU de Nancy-Brabois. »


=> Le maintien de leur anonymat est un choix politique absurde de France Info. Ailleurs, « on » rompt le silence: "Hommage à Malek [Saouchi, 19 ans, Woippy], espoir pour Josua [Koch, 20 ans, Woippy] et Nabil [Bouafia,19 ans, venu de Metz]" et à l'endroit de l'accident, plusieurs bouquets avaient été disposés et des cierges allumés, peut-on lire: il ne sert donc à rien de faire de la rétention d'information.

Si vous (pour)suivez (...la lecture de l'article), vous apprenez tout de même que «selon la police [ne nous laissons donc pas abuser...], les garçons [ils sont majeurs] roulaient à trois, sans casques, sur un scooter sans phare, signalé "volé". Les policiers auraient [pas sûr ?] alors décidé de les suivre - le procureur de la république refusait hier de parler de "poursuite"- [mais peut-on croire un procureur, n'est-ce pas ?].

Donnons d'abord la parole au maire, décide France Info

« C’est en prenant la fuite que les trois jeunes auraient raté un virage et terminé leur course dans un lampadaire. "Il n’y a pas eu de choc entre le scooter et la voiture de police", a pris soin de souligner le procureur. "Les policiers ont respecté les consignes qui leur avaient été données pour ce type d’intervention", selon François Grosdidier, député-maire (UMP) de Woippy. »


Pour mieux le contester ensuite
Cette distribution de la parole est enseignée dans les écoles de journalisme: l'avantage reste toujours au dernier qui a la parole, mais, face à Eric Besson, le jeune « garçon » Peillon-la-honte, dans sa paranoïa, a fait semblant d'être victime de ce privilège-là dans l'émission de France 2, qu'il a préféré boycotter pour faire, de son propre aveu un "coup médiatique. Fair play ? (Lire PaSiDupes )

"Pourtant [vous étiez prévenu(es)] hier soir, on [c'est qui ça ? Un anonyme comme il en rode tant autour de la presse...] restait sceptique [tu m'étonnes !] dans le quartier du Roi, l’une des 22 [pas mal...] zones urbaines sensibles [traduction: 'zone de non-droit'] de la Moselle, aux abords de Metz. Plusieurs attroupements en marge de la marche silencieuse ont donc dégénéré [un 'attroupement' qui dégénère ?]. Les incidents ont pris fin vers 23h00, lorsque les forces de l’ordre les ont dispersé[s] avec des chiens, après une vingtaine de minutes d’échanges de jets de pierre et de grenades. Bilan : une vingtaine de véhicules, dont un autobus, une pelleteuse et des camions de la direction départementale de l’équipement ont été incendiés, une cabine téléphonique retournée, une école de la deuxième chance partiellement saccagée et l’éclairage public du quartier hors service... [La violence des policiers n'a donc pas de limites ?]

Les 'incidents' ?

Ce n'est pas France Info qui le dit (auto-censure oblige ?)

« Et les gendarmes mobiles positionnés près du commissariat ont été caillassés à l'issue de la manifestation qui a réuni quelque 200 personnes, a constaté un journaliste de l'A*P. »

Qui a dit « zone de non-droit »?
"Les sapeurs-pompiers ont tenté d'intervenir mais ils ont dû rebrousser chemin face, semble-t-il, à la colère des manifestants. Les services d'incendie et la police n'intervenaient "pas pour l'instant car nous risquons de tomber dans un guet-apens", avait même déclaré à l'A*P un responsable policier dans le dispositif. Des habitants criaient tandis que de l'habitacle de plusieurs voitures stationnées alentour s'échappaient des flots tonitruants de rap. Des policiers anti-émeutes étaient disposés en nombre aux abords d'un commissariat. Le préfet de la Moselle et de la Région Lorraine Bernard Niquet était sur place. » Provocateur ?

Conclusion de France Info
Une cinquantaine de policiers et de gendarmes mobiles ont continué de patrouiller pendant la nuit. [Et les parents avaient enfin fait rentrer leurs 'garçons' à la maison ? Terrorisés, bien évidemment]

Les autres informations que France Info ne diffuse pas

« Pourtant, le procureur a relaté la scène qui serait un accident de la route sans contact avec le véhicule de police alors que les jeunes ne portaient pas de casques, roulaient sans papiers en allant vite sur un scooter volé non éclairé... "Les policiers -qui ont été placés en garde à vue pour les nécessités de l'enquête- ont entamé le suivi du scooter qui a pris la fuite en empruntant un sens interdit, dans un secteur non couvert par une vidéo-surveillance. Quelque 800 mètres après le début de ce 'suivi' -le procureur a refusé d'employer le terme de "poursuite"-, les passagers du deux-roues ont perdu le contrôle de leur machine dans un virage". Violemment projetés sur la chaussée, "ils ont percuté le trottoir" et un lampadaire, a-t-il ajouté. L'un des trois jeunes est mort sur le coup d'un enfoncement de la boîte crânienne en dépit des soins intensifs que lui ont apportés les sapeurs-pompiers.
"Il n'y a pas eu de choc entre le scooter et la voiture de police", a encore relaté le procureur. "L'état des deux véhicules, qui ont été saisis pour être expertisés, semble corroborer cette version", a-t-il expliqué. Il a annoncé qu'il allait faire procéder à des investigations "extrêmement minutieuses". "Les policiers ont respecté les consignes qui leur avaient été données pour ce type d'intervention", selon le député-maire (UMP) de Woippy, agglomération d'environ 15.000 habitants située à la bordure Nord de Metz. "Ils ont mis en marche leur gyrophare mais n'ont pas pris de risques inconsidérés en tentant d'interpeller" les trois jeunes, a affirmé l'élu. »

Le service public choisirait-il ses sources ?

Invité de France Info -et présent (!)- ce matin, Peillon-la-honte (lire PaSiDupes) n'a pas dénoncé la « servilité » du service public à la pensée unique.


Hommage à France Info ...

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