POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 2 juin 2014

Un portrait odieusement subjectif de l'assassin des quatre Juifs du musée de Bruxelles

L'avocate du tueur nous sert l'aigre soupe habituelle 

Un suspect de la fusillade du Musée juif de Bruxelles a été arrêté vendredi à Marseille 
Il s’agit de Mehdi Nemmouche, M.N. , selon le procureur belge... Que sait-on de ce jeune homme ? Pourquoi aurait-il commis ce geste, le 24 mai 2014 ? Sa famille qui a appris la nouvelle à la télévision est sous le choc... Le suspect arrêté dans le cadre de la fusillade du Musée juif de Bruxelles est un "jeune" Français, voire un adulte, de 29 ans !  Nemmouche a été arrêté à Marseille vendredi lors d’une opération antidrogue des douanes.

Déjà condamné pour braquage

Nemmouche est originaire de Roubaix et n’est pas inconnu de la justice: en clair, il était bien connu d'elle ! Il avait été condamné avec deux autres prévenus en mai 2009, à deux ans de prison pour le braquage le 13 août 2006, d'une supérette de Tourcoing (nord de la France). "Il m'avait écrit de la maison d'arrêt en me demandant de bien vouloir intervenir", a indiqué Me Soufila, son ex-avocate. Il avait été emprisonné pendant cinq ans à la prison de Grasse.

Une enfance difficile, mais un jeune homme intelligent

L’avocate a également expliqué à nos confrères de BFMTV que M. Nemmouche n’avait pas eu une vie facile. Il a été placé très jeune et s’est retrouvé à la rue à l’âge de 17 ans." Il avait une intelligence et était vif d’esprit. Je ne suis pas convaincue que la prison ait été la meilleure solution à ses difficultés. Ce ne serait pas quelque chose d’étonnant qu’en maison d’arrêt des jeunes hommes finissent par dévier, notamment lorsqu’on a à faire à des jeunes gens qui sont en déshérence, qui on rencontré des difficultés d’ordre familial, d’ordre personnel comme ce fut le cas pour M. Nemmouche. Et qui n’ont pas su trouver dans la société la société à leurs difficultés", a-t-elle ajouté.

Djihadiste en Syrie?

Le suspect présente un profil similaire à celui de Mohamed Merah, jeune délinquant radicalisé dans ses convictions islamistes qui avait séjourné en Afghanistan et au Pakistan avant de tuer trois parachutistes puis trois enfants et un enseignant juifs à Toulouse et Montauban en mars 2012. M. Nemmouche est soupçonné, selon une source proche de l'enquête, d'avoir combattu par le passé auprès de djihadistes en Syrie. Il était d'ailleurs fiché pour ces raisons en France, par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Le suspect n'était en revanche pas connu en Belgique.

Il aurait de la famille et une petite amie en Belgique

D’après ce qu'on croit savoir, "le suspect aurait de la famille en Belgique, "il aurait même une petite amie belge". Les autorités auraient également perquisitionné les milieux djihadistes en Belgique. Ce sont des éléments qui sont encore à confirmer", a indiqué la journaliste Julie Denayer.

VOIR et ENTENDRE le portrait idéalisé et attendu que livre son avocate...


Il a fait une année d'université (comme quasiment tout le monde !)

Une tante de Nemmouche décrit son neveu, placé dans un foyer d'accueil peu après sa naissance avant d'être hébergé par sa grand-mère à l'âge de 17 ans, comme "quelqu'un de gentil, d'intelligent, scolarisé, qui avait fait une année d'université", mais aussi "très discret" et qui "ne se confiait pas facilement". La famille n'a "plus eu de contact avec lui" à partir du milieu des années 2000 [sa grand-mère n'a pas pu le voir beaucoup], alors qu'il était en détention. "Apparemment, il était dans une prison dans le sud. Nous, on ne savait plus rien. Il ne voulait pas donner de ses nouvelles, il ne voulait pas nous causer de problèmes", a expliqué un autre membre de sa famille. [3e membre mentionné de la famille de ce jeune homme bien sous tous rapports, mais abandonné très jeune à son sort ?]

"Il ne fréquentait pas la mosquée, il ne parlait pas de religion"

A sa sortie de prison, fin 2012, la famille a "eu la surprise de le revoir. Il est venu faire un petit bonjour, pour nous rassurer, puis on ne l'a plus jamais revu", raconte sa tatie. "Il ne fréquentait pas la mosquée, il ne parlait pas de religion (...). C'est forcément en prison" qu'il a pu se radicaliser, affirme cette proche, visiblement dûment briffée... Le jeune homme était tombé à l'adolescence "dans la petite délinquance", mais son arrestation dans le cadre de l'enquête sur la tuerie du Musée juif de Bruxelles, un "acte horrible, odieux", constitue "un fossé", a estimé l'un des membres de sa famille.



Des complices éventuels ?


Une perquisition a eu lieu dans la région de Courtrai, en Belgique, où le suspect a séjourné et
deux personnes sont "actuellement entendues par la police", annonce le procureur fédéral de Belgique Frédéric Van Leeuw lors d'une conférence de presse. "Ces personne ne sont pas arrêtées", insiste-t-il, "nous voulons voir si ces personnes sont impliquées ou pas".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):