Valls accorde droit de cité à la haine anarcho-révolutionnaire
Clément Méric méritait bien un hommage sur la voie publique !
Les anarcho-revolutionnaires, ici, la Confédération du travail de mouvance anarcho-syndicaliste, occupaient la rue, le 7 juin 2014 à Paris |
Un millier de "personnes" [sic, selon une certaine presse] a pu se rassembler librement samedi 7 juin à Paris en mémoire de Clément Méric, militant malade et gracile de l'extrême gauche anarcho-révolutionnaire, mort il y a un an à l'issue d'une bagarre entre skinheads des deux extrêmes.
Un spectacle de rue rappelant les heures sombres des années 30
Ces anti-républicains, anarcho-communistes, communistes libertaires ou anarchistes socialistes, tous anti-libéraux et révolutionnaires, menés par des activistes se disant "antifascistes", ont quitté la place de la Bastille, fermée à la circulation, peu avant 15 heures, en direction de Gambetta dans l'est de la capitale. Parmi des détonations de pétards, la tête de défilé, principalement composée de militants aux visages souvent dissimulés par des foulards, cagoules, casquettes ou lunettes noires, s'était placée derrière une banderole "Plus que jamais combattons l'extrême droite".
"Clément, Clément, an-ti-fa" ou "Oui, Clément était un camarade", ont scandé des membres de l'Action antifasciste Paris-Banlieue, groupe autonome de la mouvance antifasciste, longtemps repérables dans la tribune Auteuil du Parc des Princes, poings levés au rythme militaire des claquements de mains.
Le politologue Philippe Lamy les décrit comme une secte à l' "antifascisme radical, pour qui la lutte anticapitaliste contre l'État libéral et l'extrême droite est prioritaire [...] Le groupe [...] est assez sectaire, autonome, on y entre uniquement par cooptation".
D'autres, derrière une banderole "Ni oubli, ni pardon", hurlaient des slogans de haine: "On pardonne pas, on n'oublie pas".
Plusieurs autres mouvements avaient appelé à manifester, notamment le Front de gauche (communistes du PCF et partisans de Mélenchon) et plusieurs syndicats.
VOIR et ENTENDRE le trotskiste Olivier Besancenot (NPA), présent sur les lieux:
Seulement quatre activistes mis en examen
La mort de leur camarade skinhead d'extrême gauche, Clément Meric, était prétexte à la stigmatisation des électeurs Français qui ont donné la victoire au Front national, lors des Européennes, avec 25% des suffrages.
Les activistes hurlaient des menaces publiques de mort visant ces Français
"Pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers",
"Le fascisme, c'est la gangrène, on l'élimine ou on en crève", criaient les anti-républicains battus dans les urnes.
"Clément était un ami, un camarade. Aujourd'hui, c'est un moment en son honneur mais aussi un moment de lutte", a expliqué Ihn, un jeune militant allemand qui ne veut pas donner son nom de famille.
Interrogé sur les résultats du Front national aux élections européennes, il affirme : "Nous n'avons pas attendu cette montée pour avoir un sursaut, le FN est aussi haut parce que les thèses d'extrême droite sont consolidées par les politiques." Un discours anti-démocratique.
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