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vendredi 21 janvier 2011

Une kyrielle de sondages pour faire sortir DSK du bois

Face à DSK, Aubry gagnerait du terrain

Une campagne de sondages orchestrée par le PS

Plusieurs sondages installent Martine Aubry dans un fauteuil de présidentiable crédible.


Suite à l'adoption longtemps attendue du calendrier pour la primaire PS
, un sondage BVA pour Orange à paraître dans l'Express et France Inter vise à tracasser Dominique Strauss-Kahn. En cas de second tour face à Nicolas Sarkozy en 2012, elle l'emporterait avec 57 % des voix. Une large avance qui reste toutefois inférieure 64 % prêtés à Dominique Strauss-Kahn, le président du FMI.

Au lendemain de la visite d'Aubry sur les terres de Laurent Fabius, un nouveau sondage paraît.
Selon cette fois le CSA pour BFM TV/RMC et 20 Minutes, Aubry l'emporterait face à Nicolas Sarkozy (56 %-44 %) - DSK gagnerait toujours avec 64 % des voix. L'objet du sondage est visiblement de confirmer que Martine Aubry serait bien la candidate favorite des sympathisants de gauche. Mais le sondage se place dans l'hypothèse hautement improbable d'un duel interne avec DSK qui lui accorde 51 %-49 % au second tour de la primaire. DSK arriverait, en revanche, devant François Hollande et Sa Cynique Majesté Royal.

Le baromètre Ipsos-Le Point se prête également à ce jeu mois après mois

Mais le patron du FMI reste serein, bien que plaçé en retard dans les sondages auprès des sympathisants socialistes .
Indétrônable chez l'ensemble des Français, DSK commence en revanche à échauffer sérieusement les oreilles de ses concurrents socialistes par son silence. En les tenant en haleine, il les pousse à des prises d'initiative.

De là à en conclure que les entreprises de sondage font campagne au côté du premier secrétaire du PS, il n'y a pas tous les kilomètres que la Ch'tite Aubry a déjà parcourus dans les communes.

Le patron du FMI est plus rassembleur .

Selon une enquête OpinionWay-Fiducial, le directeur général du FMI résiste, même sur ses deux points faibles: l'incarnation des valeurs de gauche et la capacité à rassembler cette même gauche. Et il concurrence aussi Martine Aubry sur ses points forts.

Le match des primaires devrait donc se jouer entre DSK et Aubry

D'après cette enquête pour Le Figaro et LCI, Martine Aubry demeure, avec 30%, celle qui incarne le mieux les valeurs de la gauche aux yeux des sympathisants de gauche. Le favori socialiste pour affronter Nicolas Sarkozy en 2012 arrive juste derrière elle avec 28%. Mais auprès des sympathisants du PS, DSK se place sensiblement devant le premier secrétaire avec 35% contre 30%.
Quant aux deux autres prétendants, les ex-concubins, S. Royal et F. Hollande, ils dévissent: seulement 6% et 11% des sympathisants de gauche jugent qu'ils incarnent «le mieux les valeurs de la gauche» respectivement.

Strauss-Kahn a une capacité nettement meilleure à « rassembler la gauche comme candidat à la présidentielle ».

48% des sympathisants de gauche le placent en tête.
En deuxième position, Aubry recueille moins de la moitié (21%) d'opinions favorables sur cet aspect, Hollande 10% et Royal 5%.

Et l'écart se creuse encore auprès des sympathisants PS.

DSK écrase ses concurrents potentiels avec 59%. Aubry recueille 19%, Hollande 8% et Royal 5%. Plus surprenant, lorsqu'il est testé auprès des sympathisants de la gauche radicale, DSK arrive en tête. Pour 30% d'entre eux, il serait le plus à même de rassembler la gauche. Et de battre Nicolas Sarkozy, à condition que la gauche se rassemble.

Les sondages font illusion

Les sondés ne sont pas majoritairement impatients que DSK se déclare.

63% d'entre eux estiment qu'«il peut attendre».
Les sympathisants de gauche ne lui demande pas non plus de se déclarer: 52% pensent qu'il peut attendre juillet.
Le favori de l'opinion n'irrite que ses concurrents.
Certaines enquêtes sur DSK croient déceler un léger tassement. Ainsi, Ipsos et l'Ifop enregistrent-ils un recul des bonnes opinions de Dominique Strauss-Kahn. Les sondages sur le souhait qu'il se déclare varient aussi: selon une enquête Ifop parue cette semaine, 55% des sympathisants socialistes souhaitent que DSK fasse part rapidement de sa décision. Mais les enquêtes d'opinion fluctuent d'un institut à l'autre, les sondeurs restent impuissants à rasséréner et DSK inébranlable.

Selon les partisans de DSK, les sondages ne risquent pas de se retourner.
« La popularité de Dominique Strauss-Kahn n'est pas friable », a déclaré cette semaine Pierre Moscovici dans Les Échos.
À l'inverse, les adversaires du patron du FMI prévoient des secousses lorsqu'il rentrera dans l'atmosphère française.

3 commentaires:

  1. Bojour,

    J'ai signalé votre page sur le blog :

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    Cordialement

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  2. Excellente analyse. Par contre, la probabilité que S. Royal se présente en candidat en marge du PS, serait elle envisageable ?

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  3. C'est une hypothèse parfaitement envisageable, à mons sens aussi: sEGOl'haine Royal se croit tellement indispensable !...

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