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dimanche 16 janvier 2011

PCF d'Aubagne: A. Belviso, mis en examen

Le président de la communauté est accusé de détournement de fonds publics

La gauche des Bouches-du-Rhône à nouveau la main dans le sac

Le président communiste de la communauté d'agglomération d'Aubagne (Bouches-du-Rhône) a été mis en examen vendredi pour "détournement de fonds publics et complicité de détournement de biens publics" dans le cadre d'une enquête sur des marchés publics présumés frauduleux, a-t-on appris de source judiciaire.
Quatre hommes avaient été placés en garde à vue mercredi dans les locaux de la section de recherche de la gendarmerie de Marseille.

Alain Belviso (1963), un chargé d'études en sociologie urbaine et maire communiste d'Aubagne, est le premier élu à être mis en examen dans le cadre de l'information judiciaire contre X ouverte en avril 2009 par le parquet de Marseille pour "atteinte à la liberté d'accès et à l'égalité des candidats dans les marchés publics, trafic d'influence et détournement de fonds publics".

Le mis en examen (ci-contre) devait être présenté vendredi au juge des libertés et de la détention, lequel devait décider de son placement sous mandat de dépôt, comme l'a requis le Parquet.

Deux hauts fonctionnaires de la communauté d'agglomération (Robert Abad, le directeur de cabinet d'Alain Belviso et Jean-Pierre Moulard, l'ancien directeur des services techniques) et de la mairie d'Aubagne (Claude Bernardi, le chef de cabinet du maire d'Aubagne) ont pour leur part été entendus sous le statut de témoin assisté par le juge qui ne les a pas mis en examen.

Un quatrième haut fonctionnaire avait été remis en liberté jeudi sans qu'aucune charge ne soit retenue à son encontre.

Coup de pied dans les ordures PS-PC

Ces interpellations dans le milieu communiste font suite à l'audition au mois de décembre du directeur des services de l'agglomération d'Aubagne jusqu'en 2009, Daniel Pinna, qui a été mis en examen pour des faits présumés de détournement de fonds. Selon son témoignag , ils auraient participé à une réunion au cours de laquelle auraient été évoqués
des dysfonctionnements commis par la société d'Alexandre Guérini sur la décharge de La Ciotat.
La Ciotat: décharge du Mentaure
(propriétaire Alexandre Guérini)

C'est en effet dans le cadre de cette sombre histoire qu' Alexandre Guérini, 53 ans, patron marseillais de plusieurs entreprises de traitement de déchets, est incarcéré depuis le 1er décembre à la maison d'arrêt de Luynes, à côté d'Aix-en-Provence.
Les enquêteurs soupçonnent
le frère de Jean-Noël Guérini, sénateur PS et président socialiste du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, d'avoir joué un "rôle central" dans la mise en place d'un système occulte de surfacturation et de trafic d'influence dans l'attribution de certains marchés publics dans la région.
Ils s'intéressent ainsi particulièrement à la décharge Mentore de La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, où sont entreposés les déchets de l'agglomération d'Aubagne.

Philippe Rapezzi, proche d'Alexandre Guérini et longtemps à la tête de SMA Environnement est actuellement entendu par le juge.

Un réseau socialo-communiste internationale

Aux vertueux socialistes
les mains pleines







Six autres personnes ont été mises en examen depuis début décembre dans ce dossier, notamment pour des faits de détournement de fonds, d'abus de biens sociaux, de trafic d'influence et de corruption passive.

Lire l'article que PaSiDupes consacre aux paradis fiscaux fréquentés par la famille Guérini et au réseau international socialiste de blanchiment d'argent: lien



Des fraudeurs électoraux

Alain Belviso est aussi au centre d'une fraude électorale
L'élection de ce communiste à l'Assemblée Nationale le 09/1998 a été annulée en février 1999 sur décision du Conseil Constitutionnel. Lors de l'élection législative de 1998 à Aubagne, Belviso l'avait remporté par 20 voix d'avance sur son concurrent de la Droite libérale, Bernard Deflesselles, mais le Conseil Constitutionnel a annulé le scrutin, dénonçant une "fraude organisée" dans trois bureaux de vote d'Aubagne (Bouches-du-Rhône).

Cinq fonctionnaires territoriaux et une ex-élue communiste ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et une privation du droit de vote.
Parmi les personnes condamnées par le tribunal correctionnel de Marseille figurait notamment le directeur général des services de la communauté de communes de la région d'Aubagne, Daniel Pinna. Il a écopé, comme quatre autres personnes, de huit mois de prison avec sursis assortis d'une privation du droit de vote de trois ans et d'une inéligibilité de trois ans également.
Tous les cinq devront verser solidairement à M. Deflesselles 6.000 euros de dommages et intérêts et 4.000 euros de frais de justice.

1 commentaire:

  1. on retrouve donc M. PINNA qui en a peut etre un peu marre de se trimballer des casseroles au nom de ses responsables et voudrait profiter de sa retraite. Alors, maintenant, il balance !! Pourvu qu'il continue ...................

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