Jean-Pierre Chevènement soutient Eric Zemmour et le fait savoir
Le procès d'Eric Zemmour s’est ouvert hier mardi devant le tribunal correctionnel de Paris.
Le journaliste et chroniqueur est poursuivi pour diffamation et provocation à la haine raciale. A la barre, Eric Zemmour (ci-contre à droite) a décidé de maintenir ses propos controversés.
Le procès d'Eric Zemmour s’est ouvert hier mardi devant le tribunal correctionnel de Paris.
Le journaliste et chroniqueur est poursuivi pour diffamation et provocation à la haine raciale. A la barre, Eric Zemmour (ci-contre à droite) a décidé de maintenir ses propos controversés.
Menaces sur les libertés de la presse et d'expression
Quelques heures plus tôt, dans une émission de France Ô, le chroniqueur avait déjà tenu des propos controversés : les employeurs "ont le droit" de refuser des Arabes ou des Noirs, avait-il expliqué en droit.
Des propos "aberrants et extrêmement graves", selon le superficiel président de SOS Racisme, Dominique Sopo.
Cinq associations anti-racistes avaient porté plainte contre lui: SOS Racisme (PS), Licra, UEJF, Mrap (PCF) et J’accuse, laquelle est dirigée par Marc Knobel, "chargé de mission" au CRIF et formateur de magistrats, ainsi que par les avocats Richard Sebban (avocat de l'association), Stephane Lilti (vice-président et avocat de l'Union des Etudiants Juifs de France), et le journaliste Antoine Peillon, journaliste viré du Pélerin qui a échoué à "Terre Sauvage" (écologiste).
Dans une lettre adressée à la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, l'ancien ministre de l'Intérieur de Jospin et sénateur MRC du Territoire de Belfort apporte son soutien au journaliste et chroniqueur .
«Sans doute M. Zemmour a-t-il, dans le feu de la discussion, utilisé une formulation excessivement brutale mais il n'a hélas, pas dit une chose matériellement inexacte, explique Chevènement, co-fondateur du PS (ci-dessus à gauche). Il suffit, comme j'ai eu l'occasion de le faire, de consulter les listings de la Direction centrale de la Sécurité publique du ministère de l'Intérieur, pour constater que plus de 50% des infractions constatées sont imputables à des jeunes dont le patronyme est de consonance africaine ou maghrébine ».
Chevènement regrette encore qu'on puisse « incriminer un journaliste d'avoir avancé un argument, certes formulé maladroitement, mais correspondant à une réalité, certes dérangeante, mais propre à susciter une prise de conscience partagée (...) » et craint «que le politiquement correct ne finisse par tuer le débat républicain».
Cette lettre de l'ancien ministre de la Défense de François Mitterrand a été évoquée mardi par les parties civiles qui souhaitent la voir écarter des débats auxquels Chevènement ne participe pas.
A la barre, le chroniqueur a défendu avec détermination sa position sur "les Noirs et les Arabes".
" J’essaie de décrire une réalité et la réalité, c’est que (...) une grande majorité de ces délinquants sont d’origine maghrébine ou africaine ", a affirmé le journaliste, devenu en quelques années l’un des polémistes les plus célèbres de France. " Je ne provoque pas et je suis pour la liberté d’expression ", a-t-il souligné, accusant les associations anti-racistes d’entretenir une " logique de l’Inquisition " et de " criminaliser une parole qui ne veut pas se coucher devant le politiquement correct".
"Je suis pour la liberté d’expression" a expliqué Eric Zemmour.
Après Eric Zemmour, l'avocat général à la Cour d'Appel de Paris, Philippe Bilger, confirme que « la plupart des trafiquants sont des noirs et des arabes ». Il apporte toutefois ses nuances.
Le magistrat s'insurge néanmoins contre une République qui selon lui, n'accorde plus le droit d'exprimer ses idées. Pour lui, des personnalités "libres" comme Eric Zemmour sont nécessaires.
VOIR et ENTENDRE Philippe Bilger:
Jean-Pierre Chevènement et Philippe Bilger sont-ils coupables de provocations à la haine raciale ?
PARTICIPEZ à la PETITION de soutien à Eric ZEMMOUR: lien UNI
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