Les Tunisiens seraient-ils trop matures pour leur gauche ?
A Tunis, l'opposant historique Moncef Marzouki pris à partie par les manifestants
Une dépêche d'agence de presse rapporte qu'un groupe de jeunes manifestants s’est rué sur l'opposant, en le traitant d’« agent des Français et des Américains » !
A Tunis, l'opposant historique Moncef Marzouki pris à partie par les manifestants
Une dépêche d'agence de presse rapporte qu'un groupe de jeunes manifestants s’est rué sur l'opposant, en le traitant d’« agent des Français et des Américains » !
L'agression s'est produite quand l’opposant a voulu saluer la foule devant le ministère des Finances où des avocats tunisiens lançaient des slogans contre le gouvernement de transition, très décrié en raison de la présence de nombreux caciques du régime du président déchu Ben Ali. Un groupe très agressif l'a poursuivi jusque dans les ruelles de la Médina, où d’autres manifestants se sont alors interposés.
Libération se fait violence et en propose un copié-collé
Il faut vraiment que la confusion soit grande et que la situation se radicalise pour en arriver à ce type de soupçon...
Ce docteur en médecine de l'université de Strasbourg a été contraint de quitter les lieux précipitamment. Cet opposant au régime a pourtant été professeur en médecine communautaire à l'Université de Sousse de 1981 à 2000, et membre responsable de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH) !
La chasse aux sorcière est-elle ouverte ?
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Il faut vraiment que la confusion soit grande et que la situation se radicalise pour en arriver à ce type de soupçon...
Ce docteur en médecine de l'université de Strasbourg a été contraint de quitter les lieux précipitamment. Cet opposant au régime a pourtant été professeur en médecine communautaire à l'Université de Sousse de 1981 à 2000, et membre responsable de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH) !
La chasse aux sorcière est-elle ouverte ?
« Ils disent que je suis un mécréant », a expliqué, essoufflé et visiblement choqué ce dirigeant de la gauche laïque âgé de 65 ans . «D’après moi, ils ont été envoyés par le pouvoir. Il y a une campagne contre moi, y compris sur Facebook», a-t-il ajouté. Mais d'après les termes des insultes, il semble plutôt que les agresseurs étaient des islamistes.
Lien PaSiDupes
La prise du pouvoir aiguise les appétits
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La prise du pouvoir aiguise les appétits
« Ca y est, tout le monde rapplique maintenant pour venir récupérer notre Révolution », explique un homme en colère d’une quarantaine d’années.
Le groupe qui a pourchassé Moncef Marzouki s’est ensuite vivement fait rabroué par les autres manifestants. « Ils ne savent même pas qui c’est, ils veulent juste éviter que des politiciens viennent jouer les premiers rôles », a bien compris un manifestant.
Moncef Marzouki fait de la récupération
Issu de la gauche laïque, le médecin strasbourgeois est venu tenter sa chance. N'avait-il pas annoncé dès le 17 janvier sa candidature à l’élection présidentielle qui doit être organisée d’ici six mois en Tunisie, qualifiant de « mascarade » le gouvernement d’union nationale qui tente d'assurer la transition vers un régime démocratique ?
L'ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, et membre actif de la section tunisienne d'Amnesty International et président-fondateur en 2001 de son propre parti, le Congrès pour la République, est réapparu au pays le 19 janvier après avoir été accueilli en exil en France.
A savoir: Amnesty est accusée par Bakchich d'avoir des relations avec la société Total et la section britannique d'Amnesty International a pris position en mars 2007 en faveur d'une décriminalisation de l'IVG.
Il avait pris le train en marche
A savoir: Amnesty est accusée par Bakchich d'avoir des relations avec la société Total et la section britannique d'Amnesty International a pris position en mars 2007 en faveur d'une décriminalisation de l'IVG.
Il avait pris le train en marche
Son pélerinage populiste à Sidi Bouzid n'a trompé personne. Il a eu beau se recueillir sur la tombe de Mohamed Bouazizi, le jeune marchand de fruits qui s’était immolé le 17 décembre à la suite d’humiliations policières, déclenchant la « Révolution du Jasmin » qui a fait tomber Ben Ali.
La foule hurlait: «On ne vend pas le sang des martyrs», clamait en outre une banderole accrochée sous les fenêtres du Premier ministre, dénonçant toute récupération politique du mouvement.
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