Entretien de la ministre PS de Mitterrand à Public Sénat
Mazarine Pingeot, fille naturelle de Miterrand
dépose une couronne sur la tombe, sous l'oeil de Delanoë
« Aucune filiation » chez l'amère Royal
dépose une couronne sur la tombe, sous l'oeil de Delanoë
« Aucune filiation » chez l'amère Royal
Au pied de la tombe
15 ans après la mort de François Mitterrand, les socialistes ont commémoré la disparition de l’ex-Président socialiste samedi à Jarnac (Charente). Sa Cynique Majesté Royal, la régionale, et Martine Aubry, le premier secrétaire, s'y son rendues de conserve.
L’ex-ministre de la Culture et sénatrice PS, Catherine Tasca pense que « là où il est », Mitterrand regarde avec « sévérité » les jeux internes.
L'entretien
P-S - 15 ans après sa mort, un homme comme François Mitterrand manque-t-il à la gauche ?
C.T. - "Oui. Des hommes de cette stature, il n’y en a pas. Je n’en ai pas connu beaucoup d’autres. Aujourd’hui je n’en distingue pas qui aient le même parcours politique, la même personnalité, la même force et qui soient en mesure de mobiliser la gauche comme il a su le faire."
A la fin de son second septennat, il expliquait croire aux forces de l’esprit. Son esprit plane-t-il encore sur Solférino ?
"Oui, forcément. Son image et son esprit sont présents dans la maison. Pour tous ceux qui l’ont connu, il est inoubliable. Maintenant, il y a une nouvelle génération. Les forces de l’esprit, j’y crois beaucoup aussi, mais c’est plus difficile pour ceux qui ne l’ont jamais rencontré."
Qu’ont à apprendre les dirigeants socialistes de François Mitterrand ?
"Son engagement, la volonté. Je crois qu’il en faut beaucoup en politique. Une vision prospective pour le pays. Il avait un don particulier de mobilisation des gens. Partout où il est passé – je pense au département de la Nièvre – il restait une personnalité très forte et les gens continuaient de parler de lui avec passion et respect, même une fois devenu Président. Il a marqué son temps."
Quel regard porterait-il aujourd’hui sur le PS ?
"C’est toujours difficile de faire parler les disparus. Il avait pour le PS un grand attachement, une grande affection et en même temps une distance. Il observait avec une certaine sévérité les jeux internes. Là où il est, s’il regarde, il doit avoir la même lucidité et la même sévérité."
Mais lui aussi a donné dans le jeu interne. Pour arriver à la tête du PS, être candidat, être élu Président, il a éliminé ses adversaires…
Il a su s’imposer à la tête du parti. Ce n’était pas gagné d’avance. Disons que c’était un stratège.
L’ex-ministre de la Culture et sénatrice PS, Catherine Tasca pense que « là où il est », Mitterrand regarde avec « sévérité » les jeux internes.
L'entretien
P-S - 15 ans après sa mort, un homme comme François Mitterrand manque-t-il à la gauche ?
C.T. - "Oui. Des hommes de cette stature, il n’y en a pas. Je n’en ai pas connu beaucoup d’autres. Aujourd’hui je n’en distingue pas qui aient le même parcours politique, la même personnalité, la même force et qui soient en mesure de mobiliser la gauche comme il a su le faire."
A la fin de son second septennat, il expliquait croire aux forces de l’esprit. Son esprit plane-t-il encore sur Solférino ?
"Oui, forcément. Son image et son esprit sont présents dans la maison. Pour tous ceux qui l’ont connu, il est inoubliable. Maintenant, il y a une nouvelle génération. Les forces de l’esprit, j’y crois beaucoup aussi, mais c’est plus difficile pour ceux qui ne l’ont jamais rencontré."
Qu’ont à apprendre les dirigeants socialistes de François Mitterrand ?
"Son engagement, la volonté. Je crois qu’il en faut beaucoup en politique. Une vision prospective pour le pays. Il avait un don particulier de mobilisation des gens. Partout où il est passé – je pense au département de la Nièvre – il restait une personnalité très forte et les gens continuaient de parler de lui avec passion et respect, même une fois devenu Président. Il a marqué son temps."
Quel regard porterait-il aujourd’hui sur le PS ?
"C’est toujours difficile de faire parler les disparus. Il avait pour le PS un grand attachement, une grande affection et en même temps une distance. Il observait avec une certaine sévérité les jeux internes. Là où il est, s’il regarde, il doit avoir la même lucidité et la même sévérité."
Mais lui aussi a donné dans le jeu interne. Pour arriver à la tête du PS, être candidat, être élu Président, il a éliminé ses adversaires…
Il a su s’imposer à la tête du parti. Ce n’était pas gagné d’avance. Disons que c’était un stratège.
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