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lundi 21 août 2006

PS: il faut que des têtes tombent pour Royal.
Malgré le choix des médias qui s’impose aux adhérents , contents d’avoir cotisé 20 euros rien que pour voir, les rivaux de la créature des sondages ne jettent pas l'éponge. On ne les entend pas : certes, les medias font très peu cas de leurs personnes, mais donnent à penser que les Jospin, Fabius, DSK et Lang croient encore à la démocratie socialiste et affûtent leurs armes pour l'université d'été de la Rochelle, à la fin de la semaine prochaine, sans perdre espoir. Les Français ont pourtant le sentiment qu’ils ont accepté le rôle d’alibis à la diversité, et sont de connivence avec la totalitaire : la tête de gondole, le produit promotionnel, la gelée Royal des vieux caciques en baisse de forme.
Leurs ex-courtisans leur tournent ostensiblement le dos, à l’instar de la girouette St-Just-Montebourg, qui roucoule maintenant pour la paonne. C’était particulièrement inattendu, mais ils sont nombreux à virer de bord à la première risée.
François Rebsamen, numéro 2 du parti socialiste, maire de Dijon et franc-maçon du Grand Orient de France, a osé ce que veut la Maréchale. Il a appelé ses camarades Dominique (Strauss-Kahn) et Jack (Lang) à se retirer de la candidature à l'investiture PS pour la présidentielle de 2007 dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France paru lundi. "Ma conviction, c'est qu'aujourd'hui, explique François Rebsamen(gauche), , Dominique n'est pas le mieux placé pour faire gagner la gauche. La mieux placée, c'est Ségolène Royal". Et de poursuivre: "donc je regarde cela, et j'appelle Dominique et Jack à se retirer... surtout pour provoquer la réflexion".
Et Fabius? et Lionel ? Aux oubliettes?…
Encore une couche ? "J'invite chacun à bien réfléchir. Quel que soit notre candidat –il semblerait hésiter encore-, le rassemblement est nécessaire. Et cette démarche sera plus dure à opérer si les candidatures sont nombreuses", explique le No 2 du PS. Je ne veux voir qu’une seule tête ; c’est ainsi que s’exprime la démocratie : nouveau credo socialiste !
En réaction aux déclarations de François Rebsamen, les strauss-kahniens ont cependant crié à "l'opportunisme". "Je suis scandalisée, c'est une démarche opportuniste", a déclaré Michèle Sabban, vice-présidente de la région Ile-de-France et membre du bureau national du PS, à l'AFP. "C'est un déni de démocratie militante", a-t-elle encore estimé, rappelant la grande campagne d'adhésion lancée par le parti socialiste. "On dit aux nouveaux militants : ‘vous avez payé 20 euros pour voir mais c'est du poker menteur, vous n'aurez pas à choisir’".
A cet égard, "le silence du premier secrétaire est troublant", a-t-elle souligné, à propos de Flamby 1er, plus mou et flou, voire trouble, que jamais. A-t-il encore voix au chapître ? Les militants socialistes veulent le garder comme … garant de la ‘démocratie militante’ : ça les regarde…
Michèle Sabban, désignant son camarade Fabius à la vindicte 'rebsamenienne' a noté aussi que Rebsamen avait "oublié le congrès du Mans" et la synthèse intervenue entre les motions, puisqu'il ne demandait pas à Laurent Fabius, signataire de la synthèse et également candidat, de se retirer. "Trop c'est trop : je présenterai mardi au bureau national une motion d'ordre, j'interpellerai le premier secrétaire, je souhaite que la méthode des pressions s'arrête", a-t-elle ajouté. Pour elle, -et seulement pour elle ?- les méthodes de François Rebsamen sont "mauvaises pour le parti", qui, a-t-elle souligné, "n'a jamais investi ses candidats sur un enjeu de popularité dans les sondages, mais sur des orientations". Les temps, comme les méthodes, changent: de nouvelles moeurs? Pas si sûr...
"Et la seule donnée, c'est le vote des militants. Jusqu'au bout un vote n'est jamais acquis", a-t-elle espéré. A condition que les dés ne soient pas pipés, que les militants ne soient pas influençés par les médias à la solde des Royal-Hollande, qu’ils développent leur sens critique, qu’ils osent s’opposer à cette cabale et votent bien : contre ce danger totalitaire et pour un retour à l’éthique politique. Ca fait peut-être un peu trop à la fois et tout à coup… A mardi, demain, Michèle…
Les courtisans 'Royalistes' n’entendent pas la même chose que nous. Ils ont leurs propres codes de décryptage, qui décidemment nous échappent totalement.
Jean-Louis Bianco, le triste sire de Digne, a vanté les mérites de la présidente de Poitou-Charentes qui "manie le moins possible la langue de bois" : c’est un audiogramme qu’il lui faut ! Il ajoute aussi qu’elle "apparaît très ferme sur les questions de sécurité". Est-ce qu’il postule au poste de garde-chiourme d’une des maisons de redressement promises par la Maréchale ? Il en serait digne… selon les Dignois !
En fait, il règle ses comptes et l’heure de sa vengeance est enfin arrivée. Le Jospin Premier ministre a royalement ignoré l'ex-ministre et président du Conseil général des Alpes-de-Haute-Provence, alors Bianco n'a pas hésité à présenter le camarade Lionel comme un homme du passé: il "n'incarne pas, comme le fait Ségolène Royal, ce désir de renouvellement et de changement"…
Les opposants
Mais les partisans de l'ex-Premier ministre ne l'entendent pas de cette oreille: se disant "étonné" des propos de son camarade Jean-Louis Bianco, Jean Glavany (gauche) lui a rappelé vendredi que François Mitterrand (que M. Bianco avait "servi en son temps") avait été présenté avant 1981 "avec beaucoup plus de violence et de brutalité comme l'homme du passé". Alors, ça doit être valable pour Jacques Chirac, non ?
L'ancien ministre Glavany qui fut directeur de la campagne calamiteuse de Lionel Jospin en 2002 –et barré depuis par Hollande- a mis en avant les qualités d'"expérience, de sagesse, de rigueur morale" de son champion capable, selon lui, de "réunir les socialistes et la gauche et gouverner le pays". Il n'y a que la foi laicque qui sauve!
Dix autres responsables socialistes parmi lesquels sept secrétaires nationaux du PS avaient également pris position fin juillet pour Lionel Jospin et le maire de Paris Bertrand Delanoë avait rendu hommage à "l'"homme d'expérience" et "d'envergure morale". Seul défaut de Lionel Jospin aux yeux de ses partisans: il n'a pas encore annoncé sa candidature. M. Glavany l'a appelé vendredi à faire "un pas supplémentaire" en ce sens. Les médias n’insiste guère sur cet aspect de la situation. Cherchent-ils à noyer le poisson ? Difficile de dire que la presse fausse le débat, car elle lui fait carrément obstacle.
Où en sont-ils ?
La presse est devenue le lieu de toutes les tractations et de tous les messages du clan Royal-Hollande -et non Rue de Solférino, et surtout pas la base…. Bien qu’ils s’apprécient, c’est par l’entremise du Figaro que le numéro deux du PS, François Rebsamen, a demandé, vendredi, au numéro un, François Hollande, de prendre une "initiative" pour permettre un tri. Pour François Rebsamen, dont le coeur balance entre François Hollande et sa compagne, et tient la chandelle, le dégraissage passerait par un désistement de D'Jack Lang, de Laurent Fabius et de Dominique Strauss-Kahn.
Il faut que des têtes de citoyens socialistes tombent…pour que Madame Royal accède au pouvoir !
Coup d’état Royaliste ?

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