POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 16 août 2006

Paris en guerre contre les mariages forcés.
Tandis que le réseau anarchiste ESF mène une agitation illégale, la mairie socialiste de Paris entre en campagne contre les unions imposées aux femmes, sans papiers, ou non. Et n’est pas dans l’illégalité. Bien au contraire, puisque cette action vient en application d'une loi votée fin 2005.
La campagne municipale, présentée lors de la dernière journée internationale de la femme, s'appuie sur la loi adoptée en décembre par le Parlement afin de renforcer les sanctions contre les violences conjugales.
- Ce texte a notamment relevé de 15 à 18 ans l'âge du consentement légal au mariage pour une femme.
- Il permet aussi à la victime d'une union imposée de la faire annuler par le procureur de la République pendant une période de cinq ans – contre six mois auparavant.
- Enfin, la loi renforce les pouvoirs du maire en l'autorisant à déléguer à ses services le pouvoir d'entendre les jeunes fiancés, afin de s'assurer que le projet marital recueille bien un consentement mutuel.
Que la Maréchale-Me-Voilà-M'As-Tu-Bien-Vue n'a-t-elle pas agi en ce sens quand elle était aux affaires?... Le sinistre Dray trouve-t-il à redire? Que ne prend-il la parole pour approuver l'initiative gouvernementale et encourager Anne Hidalgo? Il est vrai que cette socialiste n'est pas béate et ne soutient pas la Royal vaniteuse toute en paroles...

«MARIAGES FORCÉS : vous avez le droit de dire non.» C’est ce qu’affirme une brochure d'une quinzaine de pages, conçu par l'Observatoire municipal de l'égalité femmes-hommes, qui sera diffusée à 50 000 exemplaires notamment dans les mairies, collèges, centres de loisirs ou de protection maternelle infantile, clubs de prévention et associations communautaires.
«Notre travail sur ce thème a débuté l'an dernier lorsque plusieurs associations nous ont signalé une recrudescence d'appels à l'aide de victimes de mariages forcés». «Plusieurs associations nous ont signalé une recrudescence d'appels à l'aide de victimes de mariages forcés», explique Odile Morilleau, responsable de l'Observatoire de l'égalité hommes-femmes.
Dans le même temps, à Paris, les services municipaux sont mis en alerte. Une dizaine d'unions suspectes sont repérées, notamment dans les IIe, IIIe, XIIIe, XIVe, XIXe, et XXe arrondissements. «Face à ce phénomène, nous avons décidé d'agir avant qu'un mariage forcé ne connaisse une issue dramatique», explique Anne Hidalgo, première adjointe (PS) au maire de Paris.
Curieusement, le XI° arrondissement de Paris (de Georges Sarre) qui est très actif dans le soutien au réseau ESF et dans le non-respect de la loi relative aux enfants sans papiers, n’a –lui– rien remarqué, ni signalé…
«Maintenant que ces outils sont en place, il est essentiel d'informer le public afin que chaque jeune fille ou jeune homme sache qu'il n'y a rien de dramatique à dire non», plaide Anne Hidalgo.
Dans ce but, la brochure, disponible sur Internet (www.paris.fr), fournit les coordonnées des principales associations engagées dans la lutte contre les mariages forcés : Groupe pour l'abolition des mutilations sexuelles, Elele-Migrations et cultures de Turquie, Femmes solidaires, Ni putes ni soumises... Face à la contrainte, les jeunes victimes sont encouragées à demander au plus vite l'aide de la mairie, de la police ou du procureur.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):