Royal met l’opinion à sac : le roman des cambrioleurs à la solde du pouvoir ?

La rumeur court, sur la base de coïncidences et de supputations
Sa Cynique Majesté Royal a déposé plainte le mardi 8 juillet pour un troisième cambriolage, qui remonte au 27 juin et qu'elle a publiquement qualifié de "mise à sac".

Ainsi, le pouvoir la prendrait pour cible au moment où les sondages la relèguent au 4e rang !
Profitant de l’absence de preuves et sans en attendre, l’amère Royal a lancé la rumeur, en établissant un lien, crédible dans l’opinion, entre son troisième cambriolage et le pouvoir, en place depuis son échec à la présidentielle.
En attendant un début de preuves, les accusations jettent le doute et créeront un malaise durable, dont elle espère tirer parti. "J'observe que la semaine dernière, le lendemain où j'ai dit qu'il fallait mettre fin à la mainmise du clan Sarkozy sur la France, mon domicile a été mis à sac [...]. Je fais un rapport entre les deux", a-t-elle avancé sur France 2 mardi, au soir de son dépôt de plainte.

Des coïncidences !…
Dans le même temps, Sa Cynique Majesté Royal admet ne disposer d'aucune preuve impliquant le pouvoir dans ces cambriolages. "Je n'ai que des coïncidences pour affirmer mes dires", explique-t-elle. Des accusations gratuites, donc.

La DST se mobilise
Suite aux accusations à peine voilées de l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle, qui forgeaient un lien entre le cambriolage de son domicile et sa dénonciation d'une "mainmise du clan Sarkozy sur la France", la Direction de la surveillance du territoire (DST) a examiné l'appartement de la plaignante et a effectué des vérifications sur son ordinateur et ses lignes téléphoniques, dès le lendemain, toute affaire cessante.

Une seule empreinte, où vivent plusieurs personnes
Le service de contre-espionnage voulait relever d'éventuels indices d'intrusions ou de surveillances dont elle aurait fait l'objet, comme elle le suppose. Or, selon le site lepoint.fr, ces recherches n'ont permis la découverte d'aucun élément avérant les allégations de l’amère Royal. Seule une empreinte digitale aurait été retrouvée par les policiers, selon Le Point, qui n’en dit pas plus.

L’effet Besancenot, la petite bête qui monte,
qui lui monte au cerveau
Les précédents cambriolages de l’appartement Royal, dont l’un est consécutif à une fenêtre laissée ouverte, n’ont pas donné lieu à une telle prise de risque d’être accusée de malveillance et de calomnie. Comment expliquer cette psychose Royal? Se sent-elle à ce point cernée, sur son flanc droit, comme sur son flanc gauche, par Besancenot et sa rénovation de la LCR en NPA? Joue-t-elle son va-tout à gauche? En instrumentalisant la droite par ses accusations à la graisse de Chabichou, ne chercherait-elle pas plutôt à séduire les extrémistes et à contrecarrer les trotskistes et leur mutation de la LCR ?

Me Jean-Pierre Mignard botte en touche
Domenech n’a plus de souci à se faire.
L’avocat de la malheureuse Royal est le parrain de deux de ses enfants et dirige la ‘dream team’ sur le déclin qui s’échine à soutenir la vertueuse candidate à tout. Son avis est donc objectif.
En élargissant l’accusation, l’avocat a légèrement dilué la question… "La seule chose dont on soit absolument certain, c'est qu'elle est ciblée", estimait-il désormais sur Europe 1, mercredi.
Il se trouve que sa cliente est ciblée de tous côtés : certes, à droite, mais mouillerait-il désormais aussi bien le PCF que les partis anti-républicains qui ne reculent devant rien, de Carhaix à Béziers, en passant par Guilvinec ?
Mais Me Mignard a-t-il eu un éclair de lucidité ?
« Je trouve choquant de moquer cela. C'est une manière de dire grosso modo qu'elle est folle."

Juste ciel ! L’idée lui est donc venue, grosso modo ?