Le candidat de la "République forte et de la France juste" dans le Pas-de-Calais,
pays des abus de biens sociaux socialistes
pays des abus de biens sociaux socialistes
Manuel Valls s'est efforcé de capitaliser sur son avance dans les sondages
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Valls s'est-il jamais recueilli sur
la tombe de Mitterrand à Jarnac ?
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Pour ce énième meeting avec les moyens de l'Etat, le premier ministre démissionnaire avait choisi le creuset du "monde minier et ouvrier", le Pas-de-Calais, terres ouvrières désormais largement acquises au Front national, pour caricaturer une "droite ultra-libérale qui veut détruire nos protections" et pour faire un procès en sorcellerie à "une extrême droite qui se dit le défenseur des petites gens mais serait l’orchestrateur de leur ruine".
"Je ne veux pas que les Français (...) se retrouvent à choisir en mai entre François Fillon et Marine Le Pen. (...) Rendons-nous compte de ce scénario catastrophe!", a-t-il dramatisé.
Pour mémoire, rappelons que Liévin (Pas-de-Calais) est le fief d'un baron socialiste mis en examen, le 8 janvier 2014: soupçonné d'enrichissement personnel, son ancien député-maire, Jean-Pierre Kucheida, est poursuivi pour corruption passive et recel d'abus de biens sociaux...
Un Manuel Valls que l'aile gauche du PS honnit
Il s'est inscrit tout-à-coup dans la lignée des "François Mitterrand, Pierre Mauroy, Michel Rocard, Lionel Jospin, la gauche qui assume les responsabilités malgré les difficultés et fait changer les choses."
Sa représentation par la gauche radicale |
Les Français n'ont pourtant pas oublié les nationalisations et les dévaluations de Mitterrand et Mauroy, les abus de l'article 49.3 par Rocard et l'échec de Jospin en 2002.
"Voulons-nous retourner pour longtemps, durablement, dans l’opposition, avec nos divisions, notre rancoeur, nos procès en trahison?", a rétrospectivement craint ce constant responsable de la fracture nationale sur ces cinq dernières années de plomb, avec son matraquage fiscal, ses choix économiques décourageant l'esprit d'entreprise, sa gabegie et l'endettement de l'Etat sur plusieurs générations, ses discriminations sociales et son autoritarisme, sans compter son refus du dialogue diplomatique, syndical ou sociétal et sa logique de guerre qui nous a valu les représailles des terroristes islamistes sur notre propre territoire.
Le Pas-de-Calais a également beaucoup souffert des affaires qui accablent la fédération socialiste. Devant le juge, le sulfureux ancien maire PS d'Hénin-Beaumont, commune ensuite remportée par le FN, Gérard Dalongeville, a déballé un système de financement occulte. Quatre enquêtes préliminaires ont été ouvertes, dans lesquelles apparaît le nom du tout-puissant patron de la Fédération. A 68 ans, ce dernier, Jean-Pierre Kucheida, a été exclu du Parti socialiste lors du bureau national pour sa candidature dissidente aux législatives à Liévin. Le 21 mai 2013, Jean-Pierre Kucheida a été condamné à 30.000 euros d'amende pour abus de biens sociaux lors du procès des frais de la Soginorpa, bailleur social dont il était chargé.
Quant à Gérard Dalongeville, il a été condamné en première instance à quatre ans de prison, dont trois ferme, et à 50.000 euros d'amende pour détournements de fonds publics, le 19 août 2013. Valls a la mémoire courte et une morale très flexible.
"On a beaucoup souffert du 49-3"
Et de rappeler, à l'intention d'Emmanuel Macron - concurrent de Valls qui s'est quant à lui affranchi du système socialiste, la détestation du "ni droite ni gauche que l'ancien président mort, opportuniste et cynique, considérait comme un ailleurs improbable, à moins qu’il ne fut la manifestation d’un opportunisme cynique ou d’une confondante immaturité politique". Un connaisseur en duplicité machiavélique qui ne prétendait pas faire ce qu'il disait...
La stratégie des hypocrites du pouvoir est transparente
Le dernier locataire de Matignon prétendait ne pas choisir entre les candidats socialistes de la primaire, mais il ne s'interdit pas de critiquer certains. Après avoir apporté un soutien indirect à son prédécesseur, Cazeneuve devrait afficher franchement son soutien à Manuel Valls, lundi, à l'occasion d'une visite au siège d'Arianespace dans le fief d'Evry (Essonne) que Valls n'est pas pressé de retrouver.
Montage dû à l'extrême gauche |
L'ex-gestionnaire "désastreuse" de la région Poitou-Charentes a appelé à "un peu d'apaisement" en France, suggérant que l'autocrate Valls est bien un fauteur de troubles.
S'il était élu, le candidat promet qu'il limiterait désormais l'usage du 49.3 aux seuls textes budgétaires. Bien qu'il brigue la fonction suprême et qu'il affiche sa volonté d'une "République forte", il a affirmé jeudi soir sur France 2 qu'il a dû plier sous les pressions : ses six recours au 49.3 lui avaient été "imposés" par les frondeurs socialistes, a avoué l'homme fort du pouvoir socialiste !
Les propos de Mme Royal
suscitent ce type de montage
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Royal parle au nom des Français pour souligner que ce revirement de Valls "n'a pas été compris de l'opinion. (...) J'espère que c'est sincère s'il le dit", a douté Ségolène Royal au "Grand Rendez-vous" Europe 1-iTélé-Les Echos.
"On a beaucoup souffert du 49-3, a-t-elle martelé. Même en tant que membres du gouvernement, on a beaucoup souffert. Tout le travail positif qu'on faisait à côté était étouffé par les manifestations, par les protestations", a-t-elle prétendu.
L'un des concurrents de Manuel Valls, Vincent Peillon, lui a reproché "une forme de gouvernance brutale" et a encore dit sur Radio J avoir trouvé "ridicule de changer d'avis tout le temps, contre le 49-3, pour le 49-3".
La semaine prochaine, ce sera au tour de Benoît Hamon de se montrer menaçant dans les sondages...
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