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dimanche 6 octobre 2013

Présidentielle 2017: Fillon s'assume "de facto en compétition" avec Sarkozy

L'ex-Premier ministre reprend sa liberté...

François Fillon est sorti du bois

Cette fois c'est clair et sans détour ni intermédiaires: Fillon s'est positionné face à Sarkozy. 
Au Journal du Dimanche, l'ex-Premier ministre déclare être "de facto en compétition" avec Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2017.

Le duel est-il ouvert ? "C'était inévitable. je ne peux pas assumer toutes les conséquences d'une candidature à la présidentielle et ne pas être en conflit avec Nicolas compte tenu de son état d'esprit. On est de facto en compétition", lance l'ex Premier ministre.

Fillon s'émancipe

Cela fait déjà plusieurs mois que François Fillon, 
par diverses déclarations, a pris ses distances avec l'ancien chef de l'Etat, provoquant l'ironie de ce dernier. 
Vendredi 27 septembre, lors d'un déjeuner à Nice avec une quinzaine d'élus locaux UMP, Nicolas Sarkozy a raillé François Fillon, le "drôle de programme" de l'opposition, et ceux qui "réclament un inventaire" de son quinquennat. "C'est un drôle de programme de promettre les 39 heures payées 35 et la retraite à 65 ans. Bon courage à celui qui veut se faire élire là-dessus!", s'est exclamé l'ancien président de la République.

François Fillon a dû également revenir sur sa déclaration revendiquant son choix de voter "pour le moins sectaire" en cas de duel PS/FN. Il concède une "maladresse" dans la formulation mais assure son expression n'était "pas improvisée". "Derrière, il y a une idée. On ne peut pas se laisser enfermer dans une doctrine de parti peut-être confortable mais qui ne règle rien", estime l'ex-Premier ministre UMP. D'ailleurs, affirme-t-il, "de toute façon, moi je ne veux plus de consigne. Je suis libre." 
Une déclaration qui rappelle la proclamation d'indépendance d'une Ségolène Royal. Pour renouer avec la méthode qui avait fait son succès pendant la campagne des primaires socialistes, elle avait à nouveau pris ses distances avec le PS qui l'avait pourtant investie. "Je reprends toute ma liberté", avait annoncé la candidate sur le plateau d'"A vous de juger", sur France 2, jeudi 15 mars 2007. Au risque de braquer l'état-major socialiste, la candidate avait multiplié les exemples de son indépendance, avant de revenir dans le giron du Parti socialiste, dès que François Bayrou fit illusion dans les sondages.

Une désolidarisation qui semble vraiment tenir à coeur du député de Paris
A propos de son image, cette fois, Fillon répète sa volonté de s'émanciper. "Il faut que je me libère. Évidemment, je vais casser un peu de vaisselle. Tout le monde m'a reproché une image lisse et des sondages à la Simone Veil ou à la Balladur. Eh bien, l'image ne colle pas à la réalité", affirme-t-il. 
18 mois après la défaite de son parti, le nouveau Fillon semble bien arrivé et il semble déterminé à jouer sa carte.

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