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samedi 27 juillet 2013

Hollande, un chef de parti à l'Elysée: dîner de cons et reniements

Séance de calinothérapie à l'Elysée: 
 au menu, pigeon, câlins et renoncement

Pour ne rien changer, le président Hollande se comporte en chef de parti
 


Les godillots crottés se pressent
sur la moquette de Valoche à l'Elysée


François Hollande avait promis durant la campagne présidentielle


"Moi président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité,

Or, il a reçu lundi les parlementaires de sa majorité, qui sont sortis plutôt satisfaits, le ventre plein.

Le repas

"Je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l'Élysée"
avait promis le candidat socialiste

Comme d'autres avant, cette promesse a fait long feu. 

Lui "président de la République" a bien reçu, lundi soir à l'Elysée, les chefs des partis de gauche, pour tenter de ressouder sa majorité. 
Le premier secrétaire désigné du PS, Harlem Désir, le secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts, Pascal Durand, l'ex-PCF et président du Mouvement progressiste, Robert Hue, le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, et le président du Mouvement républicain et citoyen, Jean-Luc Laurent, tous se sont pressés à la table du président hégémonique pour engloutir les mets populaires à base de ris de veau, comme l'a indiqué Robert Hue au micro d'Europe1.
La presse consensuelle omet de noter l'absence de Jean-Luc Mélenchon...

Ce raout valait-il le coup de trahir une promesse de campagne ? 
Réactions des convives de Marianne.

"Utile et unitaire" 
Les participants repus au sortir du banquet ont affiché leur satisfaction envers leur hôte. 
Des sujets qui n'ont pas réussi à couper les appétits
"Le président a directement placé le débat sur les enjeux qui vont se poser à la rentrée : transition énergétique bidon, budget en profond déséquilibre, fiscalité confiscatoire, retraites à la tête du client. On a fait des tours de table (comme les plats). C'est indispensable pour la cohésion de la majorité", se réjouit, pour sa part, Pascal Durand au micro d'Europe 1.
C'était vraiment utile, au point que François Hollande a proposé que nous nous retrouvions avant la fin de l'année. (Jamais rassasiés quand les Français serrent la ceinture?) Aucune question n'a été écartée. Aucun parti n'a compté plus qu'un autre. Nous étions à l'image de notre diversité", s'est également félicité Robert Hue. Et de conclure : "en deux mots, c'était une réunion utile et unitaire". Les digestifs produisent leur effet avant le retour à la sièste.

"Calinothérapie"
Calinothérapie entre hommes...
En off, certains autres participants étaient un peu moins enthousisates. L'entourage de l'un de ces anonymes qu'une grande bouffe de plus ne met pas en joie évoque simplement "une séance de 'calinothérapie' " présidentielle, à quelques semaines d'une rentrée risquée, notamment sur le front des retraites, et à huit mois des élections municipales. Et le même ingrat prévient, toujours peu confiant en sa liberté d'expression : "Ce n'est pas parce qu'on a appelé à voter pour François Hollande l'an dernier qu'on doit voter aveuglément au Parlement !" "François Hollande sait parfaitement là où ça coince dans une majorité qui s'est sentie un peu malmenée, parfois méprisée", a toutefois ajouté ce fuiteur.

Une majorité en péril 

Les calins gratuits pour les élus,
payants pour les contribuables
L'objectif de cette réception était bien de colmater les brèches dans une majorité fissurée. 
Alors que la gauche a perdu huit scrutins électoraux d'affilée, François Hollande a voulu ressouder les rangs.
Ces derniers mois, toute une série de dossiers lui a valu
des reproches venant de toutes parts. Les plus dossiers les plus sensibles ont été ceux du nucléaire, de la transition énergétique et du budget du ministère de l'Ecologie - marqué par l'éjection 
 Delphine Batho du gouvernement - qui ont conduits les Verts au bord du clash, mais aussi bien, ce sont en tout des marginaux
"Si la majorité n'arrive pas à se parler, elle n'arrive pas à définir des objectifs forts et communs. Et si elle n'y arrive pas, on n'arrivera pas à convaincre les Française et les Français", a prévenu Pascal Durand, cofondateur d'Europe Ecologie et secrétaire national d'EELV, à la suite de Cécile Duflot accrochée à son maroquin contre vents et marées, comme une moule à son rocher.

Les Radicaux de gauche
ont, eux, également refusé de voter la transparence ou le non-cumul des mandats

D'autres partenaires autour de B. Hamon considèrent que le capitaine de pédalo ne tient pas la barre assez à gauche.



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