Hollande pose en "réformiste" entre deux bouchées du foie gras de la presse en crise
Un parterre de journalistes a joué le jeu de la dévotion jeudi soir
Un parterre de journalistes a joué le jeu de la dévotion jeudi soir
A la soupe ! |
Le président est un bon client et il s'est encore volontiers donné en spectacle devant et hors micros et caméras. Pendant plus de 3 heures, le président et les journalistes se sont livrés au jeu des questions-réponses, entre eux, en "off" et à huis clos. "Merci de me sortir de l'ordinaire, a-t-il commencé. Merci de me sortir, tout simplement." Alors que le "Hollande-Express" a déjà visité tout le Maghreb et le Mali, la Chine et le Japon, l'Inde et les USA, Valoche ne le fait donc pas voyager? Au plus bas dans les sondages, à 25% d'opinions favorables en avril, François Hollande n'a pas ménagé ni sa peine, ni son temps, pour tenter de séduire et convaincre.
Un président qui passe de moins en moins entre les gouttes: cote de popularité, état de la majorité présidentielle, répression politique, dégradation par les trois agences de notation, étranglement fiscal des Français, courbe du chômage récalcitrante, pouvoir d'achat en chute, etc... rien ne semble l'affecter, toujours moins, en tout état de cause, que ses victimes françaises.
Il croit en sa bonne étoile et observe: " On m'avait promis un mois de mai (défilé syndicaux, manifestations anti-mariage pour tous, etc) qui serait un 6 février 1934 ou un 1995 bis. La coagulation de tous les mécontentements n'a pas eu lieu", s'est-il rassuré, félicitant implicitement la presse de sa protection. Sur les retraites, il a réaffirmé qu'il ne ferait pas une "réformette", mais une "réforme, juste, responsable, dans la durée." "Je risque de faire des mécontents? Ils sont déjà là…", a-t-il dédramatisé, depuis son petit nuage.
Il croit en sa bonne étoile et observe: " On m'avait promis un mois de mai (défilé syndicaux, manifestations anti-mariage pour tous, etc) qui serait un 6 février 1934 ou un 1995 bis. La coagulation de tous les mécontentements n'a pas eu lieu", s'est-il rassuré, félicitant implicitement la presse de sa protection. Sur les retraites, il a réaffirmé qu'il ne ferait pas une "réformette", mais une "réforme, juste, responsable, dans la durée." "Je risque de faire des mécontents? Ils sont déjà là…", a-t-il dédramatisé, depuis son petit nuage.
En conteur au bord du lit des enfants, il a voulu "faire le récit de la France de demain". "C’est un exercice inédit, une rencontre amicale mais qui reste professionnelle", a d’emblée affirmé le président de la République, tout miel 'toutes fleurs' avec la presse, que le "off" de coutume dans ce type de rencontres "ne pourrait pas être respecté".
Le président socialiste s'est compromis avec la presse
La presse en crise nourrit le "président normal" au fois gras:
les campeurs défavorisés et les Français
privés de travail et de vacances salivent
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Ce dîner était une première pour un président de la République.
Organisé dans un hôtel particulier du ...VIIe arrondissement par l’Association de la presse présidentielle, aucun des prédécesseurs du président "normal" n’avait encore répondu à une telle invitation. Savoir si Presstalis et le syndicat du Livre-CGT étaient conviés à ce dîner de prestige organisé à la maison des polytechniciens.
Sur Twitter, le journaliste politique du Monde Thomas Wieder a publié le menu qui a accompagné cette soirée de confidences, précisant que les frais de bouche ont été pris en charge par les journalistes à l'initiative de cette soirée.
François Hollande s’est posé jeudi soir en président "réformiste"
Quatorze mois après son arrivée au pouvoir, le chef de l’Etat a reconnu que "la présidence normale" qu’il entendait incarner au début de son quinquennat paraissait déjà un concept "vieux et ancien", face à la dure réalité de la crise et à l’inquiétude des Français.
Lui qui peine à définir les méandres qu'il suit, contrairement à son premier ministre Jean-Marc Ayrault qui se revendique plus volontiers 'social-républicain' ou 'social-libéral', François Hollande a admis cette fois avoir "choisi" une ligne "réformiste", doublée d'une exigence, «la République». Un copié-collé des mots employés, le 13 juillet dans le Gard, par son ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui avait revendiqué sans complexe un "réformisme assumé"...
"On n’est pas dans la situation de 1997 d’une croissance forte", découvre-t-il en 2013 enfin, après avoir nié la crise officielle depuis 2008. Aujourd’hui, après cinq années, il en fait le constat et pense être meilleur dans le rêve de l'avenir que dans la réalité du présent: "Ce n’est pas l’histoire de la France qu’il faut rappeler, c’est le récit de la France de demain". Le président aux pieds de plomb prétend pouvoir se projeter et fixant le cap de "la France dans dix ans". Hollande n'ignore rien de son impopularité mais accuse l'opinion
"On n’est pas dans la situation de 1997 d’une croissance forte", découvre-t-il en 2013 enfin, après avoir nié la crise officielle depuis 2008. Aujourd’hui, après cinq années, il en fait le constat et pense être meilleur dans le rêve de l'avenir que dans la réalité du présent: "Ce n’est pas l’histoire de la France qu’il faut rappeler, c’est le récit de la France de demain". Le président aux pieds de plomb prétend pouvoir se projeter et fixant le cap de "la France dans dix ans". Hollande n'ignore rien de son impopularité mais accuse l'opinion
"Personne n’est indifférent à l’état de l’opinion", confesse un Hollande, bras ballants et face réjouie, dans l'attente d' "un rebond possible de popularité, quand un revirement de l'opinion ne serait envisageable pour lui que "s’il y a des résultats", en particulier de l’emploi et de la croissance."
"Capitaine de pédalo" dans la tempête de la majorité présidentielle
Il a admis qu' "il y a toujours des doutes dans la majorité" Mais il rappelle que le sort des mutins et celui du capitaine sont liés: " On est tous ensemble", a-t-il mis en garde. A ceux notamment qui réclament un infléchissement à gauche, il a objecté: "ca serait quoi être plus à gauche en ce moment, c’est penser que parce qu’on ferait un point de plus de déficit, ça irait mieux ?"
Certes "il y a des alternatives politiques", mais "la ligne que j’ai choisie est une ligne qui permet les réformes, donc c’est une ligne réformiste." Il évite de se hasarder à un jugement de valeur d'une politique qui, loin de produire des résultats, a conduit Fitch à retirer à la France son troisième A. Il rêve ainsi de "donner un avenir à la France" sans être en mesure de produire des résultats.
Ses adversaires potentiels pour la présidentielle de 2017
Hollande essaie de ne pas y penser, jugeant qu’il était "beaucoup trop tôt" pour en parler. "Je ne me préoccupe pas de ce qui se passe dans l’autre camp et dans mon camp personne ne prépare la présidentielle", a-t-il en tout cas assuré, zappant Arnaud Montebourg. Et comme un avertissement à ceux qui s’impatienteraient dans sa majorité, il a rappelé que "la meilleure façon de se préparer, c’est d’être loyal et d’être le meilleur à son poste". En concurrence avec l'ensemble pour le titre de "principal défaut" du gouvernement, Montebourg, ministre improductif de l'industrie en berne, a vu passer le skud de très près.
Un journaliste de la presse libre allemande a posé une question insolente
La presse étrangère a la langue plus déliée! Il lui a demandé s’il croit "vraiment à ce qu’il raconte", en annonçant comme il l’a fait le 14 juillet la reprise économique dans les prochains mois. Le président François a cessé net de se mettre en scène. Il est passé en mode universel et au 'nous'... "Les responsables politiques croient à ce qu’ils disent, c’est une erreur de penser qu’ils mentent, ils peuvent se mentir à eux-mêmes, se tromper, mais je crois à la sincérité des hommes politiques".
Et de reverser dans le monde des bisounours
"Nous sommes sortis de la crise de la zone euro," "qui battait son plein l’été dernier", selon le commentaire du journal socialiste Le Monde. Après deux trimestres de croissance négative "nous sommes sortis de la récession", a maintenu le bonimenteur de l'Elysée, "même si la phase de croissance ne viendra pas avant 2014". Et l'inconscient d'ajouter: "On sait qu’il ne se passera rien de grave cet été". "Il est minuit, bonnes gens ! Dormez, le guet veille !" Pépère est à la manoeuvre et le désembuage est en panne.
Un réél besoin de vacances
Quant à la question saisonnière des vacances, "c’est un sujet qui me fâche", a- prétendu Hollande, hantise des estivants de l'été 2012: n'allait-il pas les traquer jusque sur les plages, escorté de Valoche et d'une cohorte de journalistes stagiaires réquisitionnés? Hollande reconnaît difficilement cette erreur-là aussi.
Et commente: En partant "quelques jours", c’était "comme s’il avait commis un impair". Comprendre, "imper" car, partout sur son passage, il apporte la pluie. En juin à Dieudonné, dans l'Oise, le chef poisseux de l'Etat a, là encore, essuyé un grosgrain. "Partout où je me déplace, la pluie est là, elle permet aux cultures d'être ainsi arrosées... Mais uniquement les cultures, je n'arrose rien d'autre, même si ici je suis venu pour annoncer une décision concernant l'école", s'est amusé le Président de la République. Les tomates devraient être belles cet été.
Et commente: En partant "quelques jours", c’était "comme s’il avait commis un impair". Comprendre, "imper" car, partout sur son passage, il apporte la pluie. En juin à Dieudonné, dans l'Oise, le chef poisseux de l'Etat a, là encore, essuyé un grosgrain. "Partout où je me déplace, la pluie est là, elle permet aux cultures d'être ainsi arrosées... Mais uniquement les cultures, je n'arrose rien d'autre, même si ici je suis venu pour annoncer une décision concernant l'école", s'est amusé le Président de la République. Les tomates devraient être belles cet été.
"Mais l’important en fin de compte, c’est de faire une rentrée avec des nouvelles idées, des nouvelles propositions", a poursuivi le marchand de sable.
Le président craint-il de s'éloigner de son palais ?
Comité CGT, juin 2013 |
Il est resté mystérieux sur son lieu de villégiature cet été. "Je vais essayer de trouver les conditions de ma liberté", s'est-il plaint. La solution serait qu'il nous libère !
Et pépère d'insister: "Bregançon, c’est très bien sauf que vous êtes enfermés" à "peu près dans les mêmes conditions qu’à l’Elysée".
Il est vrai que les comités d'accueil se muliplient sur son passage.
C'est juste horrible d'avoir le même passeport que ce type, le poil lissé, l’œil fuyant, la main moite et l'hypocrisie dégoulinante...
RépondreSupprimerBeurk, ça un président ? Mais qui nous a collé un guignole pareil ? ... N'a donc pas d'amour propre le gars ? Ne se rend pas compte qu'il débecte et qu'il se ridiculise au moins autant qu'il ridiculise le pays dans le monde entier ???
Démissionnez Môssieur Normal, vous êtes très loin d'être à la hauteur et vous êtes très mal entouré de surcroît...
Guignol va torcher tobira et mets du brise brise pour estomper la puanteur. République bannaniere ! Vivement 2017 et que Marine purifié la France.
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