Le PS, boulet de la France
La gauche prend les Français pour descons imbéciles
La gauche prend les Français pour des
En freinant des quatre fers, le PS ralentit le convoi des réformes. En brayant pour de l'herbe fraîche à tout propos, la gauche fait plus de bruit que dix UMP au travail. Cliquer sur l'image pour en sourire
Mais les Français ne sont pas les bourriques qu'ils croient. Lire PaSiDupes et la saine réaction d'Elisabeth Lévy (Causeur)
Et les acteurs politiques responsables se lassent de leurs cris. Lire PaSiDupes sur la violence qui rassemble le PS et le FN
Conseiller régional d'Ile-de-France, le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre reproche aux maires socialistes de ne pas jouer leur rôle de «pivot de la police de proximité».
La relance du débat sur l'insécurité marque-t-elle le début de la campagne présidentielle de 2012 ?
Frédéric LEFEBVRE. - Ce ne sont pas les politiques qui ont relancé ce débat, c'est la réalité qui impose d'agir. (Lire PaSiDupes sur les violences de Grenoble) La sécurité a été un enjeu en 2002 car la délinquance générale avait augmenté de 15 % après les années Jospin et il a fallu toute l'énergie de Nicolas Sarkozy pour inverser la vapeur. Résultat, après huit ans : la délinquance a baissé de 17,5 %. Mais la très forte abstention aux régionales a traduit de nouvelles attentes des Français, notamment sur la question des gens du voyage et des Roms. Ils veulent aussi une fermeté totale contre l'économie souterraine, cancer des sociétés modernes auquel nous avons décidé de déclarer la guerre.
Face à cette très grande attente, le tournant pris par Nicolas Sarkozy dans son discours de Grenoble n'est-il pas trop tardif ?
On ne peut pas parler de tournant mais de nouvelle étape. Depuis 2002, beaucoup ont été franchies dans la guerre contre l'insécurité. Des flash-ball aux peines planchers pour les multirécidivistes en passant par la réorganisation police-gendarmerie. Sans oublier le maire, qui s'est vu donner, en plus de ses pouvoirs de police, de nouveaux outils de prévention de la délinquance. Les socialistes nous rebattent les oreilles avec la police de proximité, mais dans les villes qu'ils gèrent, ils refusent souvent, par idéologie, d'utiliser les polices municipales, la vidéoprotection, le rappel à la loi pour les mineurs délinquants, alors que le maire est le pivot de la police de proximité. Le combat contre la voyoucratie doit être celui de la société tout entière, État et élus locaux.
Les politiques seraient-ils plus frileux que l'opinion en matière de répression ?
Pas tous. C'est le petit monde politico-médiatique qui reste sourd aux attentes du peuple. Nicolas Sarkozy a eu beaucoup de bâtons dans les roues depuis 2002, mis par une gauche qui est dans un déni tactique de la réalité pour faire monter le FN et n'a pas tiré les leçons de la présidentielle quand ce dernier l'a dépassée, mais aussi par une partie de la majorité, heureusement de plus en plus isolée.
La gauche a-t-elle tort de vous accuser d'occuper le terrain de la sécurité pour faire oublier l'affaire Bettencourt ?
Il est quand même singulier de nous reprocher de répondre aux attentes des Français ! Il ne faut pas inverser les rôles. C'est la gauche qui se sert de cette affaire pour faire diversion, parce qu'elle n'a pas le courage de prendre position sur la délinquance, comme sur les retraites. En démolissant les personnes, ils éloignent les Français de la politique. En diabolisant en permanence les questions qui touchent à la sécurité ou à l'immigration ils participent à l'exaspération de millions de Français. La gauche commet une faute lourde car la sécurité est un enjeu de justice pénale mais aussi de justice sociale. Ce sont les plus modestes qui sont les plus exposés.
Frédéric LEFEBVRE. - Ce ne sont pas les politiques qui ont relancé ce débat, c'est la réalité qui impose d'agir. (Lire PaSiDupes sur les violences de Grenoble) La sécurité a été un enjeu en 2002 car la délinquance générale avait augmenté de 15 % après les années Jospin et il a fallu toute l'énergie de Nicolas Sarkozy pour inverser la vapeur. Résultat, après huit ans : la délinquance a baissé de 17,5 %. Mais la très forte abstention aux régionales a traduit de nouvelles attentes des Français, notamment sur la question des gens du voyage et des Roms. Ils veulent aussi une fermeté totale contre l'économie souterraine, cancer des sociétés modernes auquel nous avons décidé de déclarer la guerre.
Face à cette très grande attente, le tournant pris par Nicolas Sarkozy dans son discours de Grenoble n'est-il pas trop tardif ?
On ne peut pas parler de tournant mais de nouvelle étape. Depuis 2002, beaucoup ont été franchies dans la guerre contre l'insécurité. Des flash-ball aux peines planchers pour les multirécidivistes en passant par la réorganisation police-gendarmerie. Sans oublier le maire, qui s'est vu donner, en plus de ses pouvoirs de police, de nouveaux outils de prévention de la délinquance. Les socialistes nous rebattent les oreilles avec la police de proximité, mais dans les villes qu'ils gèrent, ils refusent souvent, par idéologie, d'utiliser les polices municipales, la vidéoprotection, le rappel à la loi pour les mineurs délinquants, alors que le maire est le pivot de la police de proximité. Le combat contre la voyoucratie doit être celui de la société tout entière, État et élus locaux.
Les politiques seraient-ils plus frileux que l'opinion en matière de répression ?
Pas tous. C'est le petit monde politico-médiatique qui reste sourd aux attentes du peuple. Nicolas Sarkozy a eu beaucoup de bâtons dans les roues depuis 2002, mis par une gauche qui est dans un déni tactique de la réalité pour faire monter le FN et n'a pas tiré les leçons de la présidentielle quand ce dernier l'a dépassée, mais aussi par une partie de la majorité, heureusement de plus en plus isolée.
La gauche a-t-elle tort de vous accuser d'occuper le terrain de la sécurité pour faire oublier l'affaire Bettencourt ?
Il est quand même singulier de nous reprocher de répondre aux attentes des Français ! Il ne faut pas inverser les rôles. C'est la gauche qui se sert de cette affaire pour faire diversion, parce qu'elle n'a pas le courage de prendre position sur la délinquance, comme sur les retraites. En démolissant les personnes, ils éloignent les Français de la politique. En diabolisant en permanence les questions qui touchent à la sécurité ou à l'immigration ils participent à l'exaspération de millions de Français. La gauche commet une faute lourde car la sécurité est un enjeu de justice pénale mais aussi de justice sociale. Ce sont les plus modestes qui sont les plus exposés.
La délinquance a plus baissé chez Martine Aubry (à Lille) que chez C. Estrosi (à Nice). Source : police judiciaire sur la base de l(ensemble des délits recensés/
RépondreSupprimerVu dans le Jt de France 2 à voir ici:
http://www.wat.tv/video/insecurite
Les récents événements (Saint-Aignan, Grenoble) marquent clairement pour moi l'échec de la politique de l'UMP en matière de sécurité qui n'hésite pas à supprimer des postes de policiers alors qu'il faut une police d'avantage présente sur le terrain et pas le Gign ou la Bac une fois que le feu brûle dans nos cités...
Voici le bon lien de la vidéo, désolé:
RépondreSupprimerhttp://www.wat.tv/video/insecurite-lille-fait-mieux-311ut_2eyr9_.html
Vous prenez vos informations au SNJ-CGT de France 2 avec une visible satisfaction, mais pour faire la part des choses et pour plus d'objectivité, il faudrait varier vos sources !
RépondreSupprimerPour Back2basics
RépondreSupprimer(aka Retour aux bases, pour la défense de la langue française), une lecture utile, ne serait-ce que, comme dit le précédent, pour approfondir les bases:
http://www.metrofrance.com/info-locale/bilan-mitige-pour-la-delinquance/pjaq!USoNcHfMUiVW8ekTdatqug/