POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 16 août 2010

Des gens du voyage politisent leur nomadisme

Migration du problème d'Anglet (PS) à Bordeaux (UMP)

Le cadeau solidaire des gens du voyage
aux estivants en migration du 15 août



France Info omet, ce matin déjà, de rappeller la provenance de ces gens du voyage

Des gens du voyage récemment débarqués à Anglet, dans les Pyrénées-Atlantiques, ont fait l'objet d'une décision d'évacuation vendredi matin à la demande de la mairie socialiste.

Ce groupe - un millier de personnes - a finalement obtenu un délai jusqu'en début de cette semaine.
Le tribunal de Bayonne a en effet accordé un délai jusqu'à lundi 16 août à 9 heures aux gens du voyage installés sur le stade de la Girouette. "Aucune urgence" ne justifie une opération d'évacuation immédiate alors que les gens du voyage concernés "ont annoncé leur départ dimanche 25 août", a expliqué vendredi le magistrat du TGI, tout en précisant que la légalité de l'ordonnance d'évacuation était "confirmée".

Les nomades déplacent le problème d'Anglet à Bordeaux

Pourquoi Bordeaux, à 170 km d'Anglet, et non pas Toulouse, à 230 ?
La première municipalité est UMP, la seconde est PS, et les gens du voyage ont donc fait le choix de relâcher la pression sur les socialistes pour la mettre sur la majorité. Sans doute aussi parce qu'à 200 kms le maire Verts de Bègles , Nono Mamère, ne leur a pas ouvert les bras.
Quant au président du Conseil Régional, Alain Rousset (PS), il est encore resté d'une discrétion accablante.

Les nomades -même français- sont soumis au respect de la loi

Les témoins sélectionnés par la presse partisane insistent sur leur nationalité française, histoire d'évacuer leur situation néanmoins illégale. C'est ainsi que la faisant fonction de premier secrétaire du PS et maire de Lille fait le tri entre les nomades français -des électeurs- et les Roms, des étrangers.
Le maire débordé d'Anglet par le débarquement soudain d'un millier de personnes, dit son amertume. «Il a tout fait pour qu'ils partent d'eux-mêmes. Il les a appelés, il les a reçus dans son bureau, mais rien n'y a fait», déplore-t-on à la municipalité d'Anglet. Dans l'équipe du maire, on précise que cette décision a été prise parce que les gens du voyage occupaient illégalement un terrain, alors que la ville tient à leur disposition une «aire de grand passage», obligation légale pour les villes de plus de 5000 habitants.
L'élu socialiste a en effet tenté de dialoguer, mais les gens du voyage ont voulu imposer leur volonté et le maire ne s'est plus senti maître de sa commune. «Il n'y a aucun discours de stigmatisation, juste une volonté de faire respecter la loi», se justifie Jean Espilondo. Lien Le Figaro

Des nomades agressifs bloquent le Pont d'Aquitaine un 15 août

A la mi-journée, un groupe d'individus ayant réussi à pénétrer sur le terrain du vélodrome, cours Jules -Ladoumègue, à Bordeaux-Lac avait provoqué les forces de l'ordre. Une quarantaine de véhicules s'étaient installés sans autorisation dans l'enceinte après avoir déplacé une benne qui en obstruait l'accès.
Les CRS ont alors formé un cordon afin de stopper l'intrusion des gens du voyage qui répliquèrent par des jets de pierres.

De brèves échauffourées ont ensuite opposé des gens du voyage, qui ont voulu pénétrer de force sur un terrain pour y stationner, et des CRS, dimanche en fin d'après-midi à Bordeaux.
Une cinquantaine de gens du voyage décidés à en découdre est arrivée en convoi avec plus de 250 véhicules et caravanes depuis le pont d'Aquitaine (A630) où ils ont vidé une benne remplie de grosses pierres puis l'ont déplacée pour pouvoir pénétrer sur le terrain du parc des sports, près de Bordeaux-Lac.
Cinq véhicules ont pu passer avant que les CRS ne forment un cordon pour empêcher les autres de suivre, donnant lieu à quelques bousculades. Quelques jets de pierre ont visé les CRS qui ont porté deux coups de matraque sur un camion.

La mairie de Bordeaux avait proposé une solution alternative à proximité du lieu choisi d'autorité par les gens du voyage. Ces derniers avaient décidé d'investir la Plaine des Sports et refusaient le parking du Parc des expositions.
Malgré une tentative de passage en force et le blocage du Pont d'Aquitaine, Jean Avrillas, responsable des gens du voyage, a affirmé à l'adresse des policiers: "Je veux éviter les débordements".
"On est des gens pacifiques", a assuré un autre, évoquant probablement les jets de pierres du vélodrome de Bordeaux-Lac, seulement quelques heures plus tôt...
Ces gens du voyage avaient accepté dimanche matin de libérer un camp situé à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) sur décision de justice.

Les nomades comptent sur la pression médiatique pour imposer leur présence illégale

Les gens du voyage jouent habilement de l'opposition droite-gauche.
Dès le mercredi 28 juillet, Benoît Hamon, le porte-parole de la gauche du PS, a fustigé le Chef de l'Etat sur le thème de la sécurité et dénoncé les collectivités locales qui "ne respectent pas la loi" vis-à-vis des gens du voyage, occultant le cas des Roms pour en faire l'amalgame.
Se livrant à ses caricatures populistes et à l'amalgame entre certains Roms et gens du voyage, le socialiste affirmait sans nuance sur France 2 que "les collectivités [toutes ?] ne respectent pas la loi" et que "le président de la République comme d'habitude [ce qui est excessif est nul] joue de la rodomontade, du coup de menton", a polémiqué Hamon. Depuis quelques maires socialistes doivent se sentir injustement stigmatisés, puisque Benoît, qui n'est élu à rien et n'a que la responsabilité de la parole, prend des vacances, sur les routes.

Julien Dray et Benoît Hamon devraient accorder leurs violons
Alors que le PS tombe à bras raccourcis sur Brice Hortefeux et Dominique Paillé pour leurs déclarations, le socialiste Julien Dray tient pourtant un discours moins simpliste et démagogique. Si, pour le député, les récents événements ne sont que "le résultat d’une politique de sécurité qui n’a pas eu l’effet escompté", dans lequel les refus d'élus socialistes ont leur part, il "ne faut pas nier les problèmes avec la communauté des gens du voyage". Lire info.sfr
VOIR et ENTENDRE Julien Dray dans son entretien avec Thierry Guerrier sur Europe 1 (fin juillet) à propos des Roms et gens du voyage :


Roms : "ne pas nier les problèmes"
envoyé par Europe1fr

Tandis que, pour la galerie, France Bleue Isère est relayée par France Info pour façonner l'opinion avant un sondage prévisible dans les meilleurs délais, car la radio de service public prend nettement fait et cause pour les gens du voyages et le discours officiel du PS, en n'interrogeant, ce matin encore, qu'une seule des deux principales parties au conflit.
Les nomades, qu'ils soient Roms ou gens du voyage, profitent donc à la fois de l'opposition droite-gauche, mais aussi des dissensions entre socialistes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):