Mais le droit d'ingérence en France, alors oui !
L'Iran a demandé mardi à l'Occident de s'occuper de ses oignons
Le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, mère de famille de 43 ans condamnée à mort par lapidation - depuis 2006 - pour adultère et complicité dans le meurtre de son mari, selon Téhéran, a suscité ces dernières semaines une intense mobilisation des pays occidentaux, qui exigent qu'elle ne soit pas exécutée.
VOIR et ENTENDRE l'exposé des faits par France 24
Sur le net : Il faut sauver Sakineh Ashtani
envoyé par france24
Lire l'article de PaSidupes consacré à la lapidation
L'Iran a demandé mardi à l'Occident de s'occuper de ses oignons
Le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, mère de famille de 43 ans condamnée à mort par lapidation - depuis 2006 - pour adultère et complicité dans le meurtre de son mari, selon Téhéran, a suscité ces dernières semaines une intense mobilisation des pays occidentaux, qui exigent qu'elle ne soit pas exécutée.
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En réponse aux nombreux appels internationaux à la clémence, l'Iran a annoncé en juillet la suspension temporaire de la peine de Mme Mohammadi-Ashtiani. Son cas "est toujours en cours d'examen et rien n'a été décidé pour l'instant", avait indiqué le 5 août un responsable iranien à une commission des droits de l'Homme de l'ONU à Genève.
En république islamique, il est interdit aux démocrates d'interférer
avant qu'il ne soit trop tard. Après, on peut toujours.
=> La télévision iranienne a diffusé une déclaration dans laquelle Sakineh Mohammadi-Ashtiani avouerait - librement - qu’elle est coupable et que les médias occidentaux n’ont pas à se mêler de sa vie privée.
VOIR et ENTENDRE la version abrégée des aveux supposés sincères et libres, peut-être par l'intéressée elle-même, car elle n'est pas identifiable...
La femme condamnée pour lapidation [nws] FR2 130810
envoyé par SpeedyVideo
De nombreux experts pensent qu’elle a été torturée pour faire ces aveux et que c'est un moyen pour le gouvernement Iranien de justifier son exécution à venir.
=> Car l'affaire est toujours "en cours d'examen" (jusque début septembre), selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. "Les procédures judiciaires sont très strictes, particulièrement concernant les affaires de meurtre", a déclaré Ramin Mehmanparast lors de son point presse hebdomadaire. "Plus la sentence est lourde et plus la justice est méticuleuse dans l'examen de l'affaire, et c'est ce qui est en cours", a expliqué le porte-parole.
VOIR et ENTENDRE la version plus longue de France Télévisions:
Du danger des amalgames
"Aucune nation indépendante n'accepte que d'autres pays interfèrent dans ses décisions judiciaires, (...) et les pays occidentaux ne doivent pas exercer de pressions", a poursuivi le porte-parole.
Il a également estimé que la mobilisation occidentale en faveur de Sakineh Mohammadi-Ashtiani résultait d'une "approche politisée", liée au conflit entre l'Iran et la communauté internationale à propos du programme nucléaire iranien.
Le camarade Lula du Brésil s'ingère et se fait refouler
M. Mehmanparast a à nouveau rejeté toute idée de libérer la condamnée, comme l'a notamment suggéré le président brésilien Lula qui a proposé d'accueillir Mme Mohammadi-Ashtiani au Brésil si Téhéran faisait un geste de clémence.
"Si nous libérons les personnes condamnées pour meurtre, il n'y aura plus de sécurité", a-t-il affirmé. Quand le Brésil aura pris connaissance du dossier, "il comprendra que tout ce tumulte a été créé pour porter atteinte aux relations irano-brésiliennes", s'est justifié le porte-parole.
Le président Mahmoud Ahmadinejad, dans des déclarations traduites en anglais et publiées lundi par le site de la chaîne iranienne en anglais Press-TV, a lui aussi réaffirmé que l'autorité judiciaire iranienne "n'est pas d'accord" pour envoyer Mme au Brésil. "Il n'y a aucun besoin de créer un problème au président Lula", a-t-il affirmé, ajoutant que l'Iran "préfère exporter sa technologie au Brésil que de telles personnes".
Martine Aubry serait sur les rangs pour accueillir la dame à Lille.
Pendant les vacances les vigilants sont indifférents ?
Depuis 2006, et alors que l'exécution était prévue le 9 juillet 2010, on n'a toujours pas de nouvelles de communiqués du MRAP, de SOS Racisme, du NPA, du CFCM ou du PS ?
Comment Pouria Amirshahi (PS) peut-il rester insensible ?
Pas de souci à se faire sans doute, d'autant que l'avocat de Mme Mohammadi-Ashtiani a disparu...
Amnesty International a critiqué la diffusion à la télévision des «aveux» de Sakineh Mohammadi Ashtiani
=> Aidez donc Sakineh en signant la pétition à laquelle ont déjà contribué de nombreuses personnalités.
Wole Soyinka, Bernard-Henri Lévy, Patrick Modiano, Milan Kundera, Jorge Semprun, Ségolène Royal, Rachida Dati, Simone Veil, Marjane Satrapi, Juliette Binoche, Mia Farrow, Bob Geldof, Taslima Nasrin, Ayaan Hirsi Ali, Jody Williams, Sussan Deyhim, Yann Richard, Elisabeth Badinter,Martine Aubry, Lionel Jospin, Sylviane Agacinski, etc...
=> Au-dela de signatures individuelles, une déclaration officielle de l'UMP:
Devant l’inacceptable, l’UMP se mobilise
En Iran, Sakineh Mohammadi-Ashtiani, d’abord condamnée à la lapidation pour adultère, est désormais accusée de complicité du meurtre de son mari après des aveux forcés selon ses avocats.
Agée de 43 ans, cette mère de famille, avait mercredi dernier, fait des aveux à la télévision iranienne disant qu’un homme avec lequel elle était intime, avait tué son mari en sa présence. L’un de ses avocats avait alors déclaré qu’elle avait été violemment torturée jusqu’à ce qu’elle accepte de parler face aux caméras.
Le Mouvement Populaire, indigné, se joint à l’ensemble de la communauté internationale qui soutient cette femme, défend les droits de l’homme et de la femme à travers le monde, et appelle les gouvernants iraniens à la clémence.
Cl.D
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