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dimanche 3 juin 2007

Maître Francis Teitgen

Teitgen a rendu service à M.-S. Royal.
C'est un avocat français, né le 8 mars 1952 à Courbevoie (Hauts-de-Seine) qui a été -brièvement- bâtonnier du Barreau de Paris de 2000 à 2001.

Devenu avocat en 1977, il a d'abord été associé au sein du cabinet de Maître Henri Leclerc, avant de créer en 1984 le cabinet Mignard, Teitgen, Grisoni & Associés. Élu président de l'Union des jeunes avocats en 1992, il devient l'année suivante membre du Conseil de l'Ordre des Avocats.
Francis Teitgen a eu une brève carrière dans la presse en devenant, en décembre 2001, le n° 2 du premier quotidien français, Ouest France. Son père déjà , le résistant et homme politique Pierre-Henri Teitgen, avait été un des fondateurs à la Libération.

Ce fils de... a quitté le quotidien au printemps 2006 en raison « de divergences sur l'organisation et la conduite du groupe » avec le PDG François-Régis Hutin.
Francis Teitgen est redevenu avocat.
Mais voici un témoignage qui éclaire sur l'ami Royal.
Il est fourni par Arnaud Sanchez:
L’année dernière, alors que j’apprenais à côtoyer les bancs de la faculté de droit de Nantes [le maire est la Voix de Son Maître Hollande, J.-M. Ayrault], j’ai pu assister à une conférence de l’IEJ dirigé par Jean Danet sur la relation entre le droit et la presse. Le conférencier présent n’était autre que Françis Teitgen, ancien bâtonnier à la Cour d’Appel de Paris et vice-président de Ouest-France, qui depuis a été gentiment remercié.
Son discours qui s’apparentait plus à une défense de la presse qu’à une défense de la liberté de la presse allait jusqu’à l’ériger en 4e pouvoir, ce qui m’avait profondément hérissé. Si aujourd’hui, on assiste paradoxalement à la médiatisation des dérives concernant le rapprochement entre la presse et la politique avec pour exemple l’expérience berlusconienne, nous étions
dans une période postérieure à celle des élections européennes [13 juin 2004] où la femme du président de Ouest-France (cf note ci-dessous), candidate pour ces élections, avait fait plusieurs apparitions dans ce même journal. Le fait est qu’elle n’était pas tête de liste, qu’elle était surmédiatisée dans ce journal par rapport aux candidats des autres listes qui étaient à la même position. Et bien entendue, elle ne bénéficiait pas d’une couverture presse aussi extra- ordinaire dans les autres magazines.
C’est donc avec un petit sourire que j’avais posé une question sur l’intérêt d’avoir un 4e pouvoir, quand il y a une aussi grande connivence entre les médias et les politiques. On comprend alors mieux pourquoi nombre de politiques sont journalistes et que Sc Po Paris s’est doté, il y a peu, d’une section journalisme.
[...]
Note: Catherine Teitgen-Colly, née en 1959 en Algérie, est professeur à l'Université Paris I (responsable de l'Institut d'Études de Droit Public (IEDP) à la Faculté Jean Monnet de Sceaux).

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