Copé admet l'existence d'un "racisme anti-blanc" dans certains quartiers
Jean-François Copé,
secrétaire général de l'UMP, entend "briser un tabou" en dénonçant l'existence d'un "racisme anti-blanc" dans certains quartiers difficiles, dans son livre "Manifeste pour une droite décomplexée" (Ed Fayard), dont Le Figaro Magazine, à paraître vendredi, publie des extraits.
"Un racisme anti-blanc se développe dans les quartiers de nos villes où des individus -dont certains ont la nationalité française- méprisent des Français qualifiés de 'gaulois' au prétexte qu'ils n'ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu'eux", écrit le secrétaire général sortant de l'UMP, le jugeant "tout aussi inacceptable que toutes les autres formes de racisme". "Nous devons le dénoncer".
Le MRAP, relayé par Rue 89, nie ce racisme anti-blancs
Le MRAP met en doute que "La ' victime' serait le Blanc". "Comment ne pas voir que la notion de " racisme anti-blanc " a émergé dans le débat politique français pour inverser les rapports de responsabilité : la " victime " ne serait plus l’immigré ou le descendant d’immigrés mais le Blanc," ironise-t-on sur Rue 89.
Le MRAP craint pour son fonds de commerce: "Le Mrap n’a pas de leçon d’antiracisme à recevoir, lui que nous avons connu si courageux. Nous ne pouvons pas cependant ne pas trouver préoccupant que le texte d’orientation adopté par son congrès manifeste une telle perméabilité à des thématiques douteuses qui ne peuvent que semer la confusion parmi les militants antiracistes et donner aux véritables racistes l’occasion de citer, à l’appui de leurs propos ou de leurs actes, une organisation dont la raison d’être depuis des décennies est la lutte contre le racisme."
le racisme anti-Blancs
n'est une priorité
Parmi les signataires du texte du MRAP, on relève les noms de Houria Bouteldja (Membre du Parti des indigènes de la République); Omar Benderra (membre du CISA-Comité International de Soutien aux Syndicats Autonomes Algériens); Said Bouamama (Sociologue, militant de l’immigration); Nacira Guénif (Sociologue, Université Paris-Nord) ; Eric Hazan (Editeur) ; Rada Ivekovic (philosophe); Michaël Löwy (sociologue) ; Danièle Obono (militante altermondialiste et antiraciste, Front de gauche) ; ainsi qu'un directeur d’études EHESS, dont l'anthropoloque Michel Agier (RESF), deux directeurs de recherche au CNRS, des professeurs d'université à Lausanne, à Nanterre, dont François Cusset, proche du PCF, et à l'University of California, Berkeley... Lien
"Je sais que je brise un tabou en employant le terme de 'racisme anti-blanc' mais je le fais à dessein, parce que c'est la vérité que vivent certains de nos concitoyens et que le silence ne fait qu'aggraver les traumatismes", souligne Jean-François Copé.
"Ces phénomènes sont impossibles à voir depuis Paris, dans les sphères médiatiques et politiques où la grande majorité des dirigeants sont des Français blancs de peau, nés de parents français. Dans ces microcosmes, le manque de diversité limite la présence de personnes de couleur ou d'origine étrangère", écrit le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne).
Et d'ajouter: "Mais regardons la liberté en face: la situation est inversée dans beacoup de quartiers de nos banlieues".
Copé rend hommage à Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy
Ils lui ont appris que "les élections ne sont pas des nominations": une allusion à la nomination de Harlem Désir à la tête du PS par Ayrault, bras droit de Hollande. Son rival, Jean-Christophe Cambadélis, soutenu par le Premier secrétaire sortant, Martine Brochen-Aubry, 63 ans, a été écarté, sans que les militants aient pu exprimer leur préférence.
Un homme d'Etat n'est pas un culbuto
Il "faut se battre pour gagner" - et acquérir une autorité légitime -, qu'il "faut donner de soi", qu'il faut "se méfier de celui qui vacille à la moindre rafale et qui recule dès qu'avance l'adversaire".
Que disait le candidat Hollande au meeting d'Evry 2012 ?
Dans la ville dont le maire est Manuel Valls, le candidat démagogue avait berné les banlieues: son ministre de l'Intérieur fera la chasse aux Rom.
"Vous les habitants des cités, vous êtes l'avenir de la France, vous êtes la génération montante." "Je veux m'appuyer sur ses quartiers populaires (...) La video a été expurgée de la phrase racoleuse qui ostracise les Blancs !
VOIR et ENTENDRE le candidat Hollande:
Et pourtant: "je veux rassembler les Français," se reprend le culbuto.
"J'aime la France et j'aime les Français; je n'oppose personne, je ne stigmatise personne, je ne considère pas qu'il y aurait une anti-France", a poursuivi le candidat PS.
"Moi, je ne veux pas installer la peur, je veux au contraire faire émerger l'espoir"...Lien 20minutes
Le candidat de la gauche annonça aussi une discrimination entre travailleurs
En février dernier à Vaulx-en-Velin, il promit que les jeunes issus des quartiers auraient la préférence à l'embauche sur les chantiers de la région et partout en France. Lien Dailymotion
Mais il reste une video qui révèle la duplicité de François Hollande:
VOIR et ENTENDRE (accrochez-vous: plus de 37mn de bobards, mais qui serviront de référence à l'heure du bilan):
Extraits videos de l'émission Culture et dépendances présentée par Frantz Olivier Giesbert (chroniqueurs : Elisabeth Levy et Aude Lancelin): Y a-t-il un racisme anti-blanc ? (4 mai 2005)
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Y a-t-il un racisme anti-blanc ? 3/5
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J.-F. Copé continue d'incarner "une droite décomplexée", à savoir "républicaine, moderne et libérée du politiquement correct, cet ordre établi imposé par la gauche bien-pensante pour assurer sa domination".
Pour lui, l'UMP "n'a pas vocation à devenir le syndicat professionnel des grognons". Il veut "transformer l'UMP en parti de services, comme il y a un syndicalisme de services en Allemagne".
"L'UMP deviendrait ainsi le premier parti d'action civique. Tout en étant dans l'opposition, elle commencerait déjà à se rendre utile, à protéger les Français face à la crise", explique le candidat à la présidence du parti.
Jean-François Copé
Agé de 48 ans et père de quatre enfants, il est le fils de Monique Ghanassia, originaire d'Algérie, qu'elle a quitté pour la métropole dans les années 1950, peu après les débuts de la guerre d'Algérie, et du professeur Roland Copé, chirurgien gastro-entérologue-proctologue juif qui a fuit l'antisémitisme de son pays d'origine, la Roumaine.
Deux fois porte-parole du gouvernement (2002-2007), cet avocat fut secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement (2002-2004), ministre délégué à l'Intérieur (2004) et ministre délégué au Budget (2004-2007).
M. Copé imite le discours qui avait réussi à M. Sarkozy en 2007. Sachant que l'UMP, toute cette espèce de « droite » est morte, il n'a plus d'autre choix que de droitiser son discours, en espérant récupérer les voix qui sont allées à Mme Le Pen.
RépondreSupprimerC'est malin, M. Copé vise 2017, il n'est jamais trop tôt pour se préparer. Je ne sais pas concrètement comment il gère sa ville de Meaux, mais c'est en tout cas la jungle, donc que ferait-il, au-delà des paroles, au niveau national, s'il n'est pas fichu de gérer une ville de 50 000 habitants ?
Pour ce qui est des signataires du texte du Mrap, la seule chose qui me dérange, c'est qu'à peu près tous les gens sus-cités, « sociologues » et autres « anthropologues » et associatifs divers, sont rétribués par le très-docile contribuable français…