Islamistes, bons rebelles en Syrie et méchants au Mali
que méprise Charlie Hebdo
L'organisation terroriste islamiste Aqmi reproche à la France d'avoir appelé à "envahir" le Nord-Mali,
Elle met en garde que la menace de Laurent Fabius risque d'aboutir à "la mort" des quatre Français enlevés il y a deux ans.C'est le deuxième message de menaces en moins de deux semaines.
Dans un message adressé aux familles des prisonniers, la nébuleuse islamiste accuse la France d'avoir "l'outrecuidance d'appeler à envahir le pays des musulmans maliens". "Cette initiative folle n'aura pas seulement pour conséquence la mort des otages, mais noiera la France tout entière dans les marécages de l'Azawad (Nord du Mali)", affirme Aqmi.
Des boucliers humains qui indiffèrent les commerçants de Charlie Hebdo
Dans ce contexte à hauts risques actuel, les irresponsables du journal satirique ont fait paraître deux éditions (dont une double) de caricatures provocantes du prophète Mahomet.
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AQMI menace de tuer les otages français au Niger
Al-Qaida au Maghreb islamiste (AQMI) a reproché mercredi à la France d'avoir appelé à "envahir" le Nord-Mali, assurant que cela risquait d'aboutir à "la mort des otages" français et à "davantage de malheurs" pour la France, dans un message publié sur un site mauritanien.
Dans ce message aux familles des quatre otages enlevés en 2010 au Niger, AQMI reproche au gouvernement français d'avoir "l'outrecuidance d'appeler à envahir le pays des musulmans maliens" et menace : "Cette initiative folle n'aura pas seulement pour conséquence la mort des otages, mais noiera la France tout entière dans les marécages de l'Azawad [nord du Mali], ce qui aura pour conséquence pour elle et pour son peuple davantage de malheurs et de drames."
Ce message est publié par le site Internet mauritanien Sahara Medias, qui avait déjà publié par le passé des déclarations d'AQMI qui n'avaient pas été démenties. Cette agence en ligne, généralement très bien informée sur les activités des groupes islamistes armés dans le nord du Mali, a dit à l'AFP avoir "authentifié" ce message auprès de ses réseaux.
Les familles des otages n'ont pas souhaité "réagir à chaud", selon leur porte-parole, Mireille Blain. "J'attends", a simplement dit René Robert, grand-père de l'otage Pierre Legrand.
Les familles des otages n'ont pas souhaité "réagir à chaud", selon leur porte-parole, Mireille Blain. "J'attends", a simplement dit René Robert, grand-père de l'otage Pierre Legrand.
Des brigands ouverts à la négociation
Pour la première fois, AQMI s'adresse directement aux familles des quatre Français – salariés du groupe nucléaire français Areva et de son sous-traitant Satom – enlevés en 2010 dans le nord du Niger, qu'elle retient en otages depuis deux ans. L'organisation affirme toutefois d'emblée : "Nous annonçons, via ce communiqué, notre disponibilité aux négociations."
"C'est le gouvernement français qui a fermé la porte aux négociations et continue de mettre en danger la vie de vos fils (...) Au contraire, nous sommes toujours ouverts à la négociation (...) nous attendons de votre gouvernement qu'il fasse le premier pas, juste en prenant contact avec nous, afin de pouvoir tenir ses dernières promesses et assurances aux familles", assure l'organisation.
"Nous avions pensé que le nouveau pouvoir français était plus sage que l'ancien et serait plus soucieux de la vie des citoyens français" et qu'il traiterait "les vraies causes qui ont fait que nos combattants ont pris pour cible les citoyens français", affirme encore le signataire du texte, Salah Abou Mohamed, "responsable à l'information d'AQMI".
Ce message menaçant est adressé à la France au moment où l'Afrique de l'Ouest étudie les conditions d'un déploiement d'une force africaine au Mali, pour aider l'armée malienne à reconquérir le Nord. La France a promis son appui "logistique"à cette intervention.
La politique d'ingérence de Fabius
Ingérence de la France, ancienne puissance coloniale
Le ministre des Affaires étrangères de Hollande cherche à se donner de l'importance et, après les avoir mis en danger par ses déclarations et déplacements partisans, Laurent Fabius assure de sa "détermination" à faire libérer les otages au Sahel.
Méprisant, il a refusé jeudi de commenter la menace mercredi d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) de les tuer si Paris intervient au Mali. "Comme l'a indiqué le 13 septembre le président de la République, tout est fait, avec la plus grande détermination et responsabilité, pour que nos compatriotes puissent retrouver tous leur famille et leurs proches", a-t-il prétendu.
Selon le Quai d'Orsay, une réunion de haut niveau sur le Sahel, prévue le 26 septembre à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, a fait l'objet de discussions jeudi entre le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, et le premier ministre malien Cheikh Modibo Diarra, en visite à Paris.
en pick-up dans Gao, nord-Mali
Il reste que la politique socialiste d'ingérence aux relents de Françafrique est incohérente.
Le pouvoir socialiste multiplie les stigmatisations des islamistes d'Aqmi au Mali, mais en Syrie, la France soutient des rebelles agités par des islamistes, armés par l'Arabie saoudite et soutenus sur la scène internationale par le Qatar et l'Iran.
A noter que ce gouvernement ne parvient pas à gérer ses ressortissants: la présence de nationaux français au sein des katibas (brigade combattante) d'AQMI, est avérée: lien Le Monde. Ils opèrent essentiellement au nord du Mali, l'Azawad, une région aujourd'hui sous le contrôle de groupes djihadistes et de rebelles touareg.
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