Le président socialiste a finalisé l'acquisition des terrains et bâtiments de l'usine Fralib à Gémenos
Marseille Provence Métropole (MPM) "avait exercé son droit de préemption sur l'ensemble du site, soit 12.000 m2 environ, dont quelque 2.107 m2 de locaux sociaux et techniques", rappelle le communiqué. La communauté urbaine en devient propriétaire pour 5,3 millions d'euros,a-t-elle annoncé mercredi dans un communiqué, quelques jours après un report de la transaction.
Le président socialiste de MPM, Eugène Caselli, avait annoncé début août avoir conclu la vente du terrain sur la base d'une estimation des domaines, soit 5,3 millions d'euros, et des machines pour un euro symbolique.
"Les solutions de reprise de l'activité seront trouvées à l'issue du travail important de revitalisation du site et de recherche de repreneurs potentiels que mène aujourd'hui le gouvernement avec le concours des collectivités locales et territoriales", avait souligné M. Caselli le 29 août.La signature de l'acte d'acquisition, qui devait initialement avoir lieu le 29 août, avait été reportée "pour des raisons techniques", selon MPM. Les représentants syndicaux de Fralib s'étaient alors inquiétés de l'éventualité qu'Unilever ne souhaite plus laisser toutes les machines sur le site.
En vertu d'un protocole conclu entre MPM et le groupe Unilever, maison mère de Fralib, cet achat inclut "l'ensemble des matériels et équipements du site", le seul en France où étaient produits les thés Lipton et infusions Elephant, dans les Bouches-du-Rhône, département toujours présidé par Jean-Noël Guérini.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s'est félicité de cette acquisition.
"Cette étape rend désormais possible des projets de réindustrialisation du site", a-t-il assuré.
Pour Angel Llovera, le patron de Fralib, "l'avenir du site est désormais entre les mains de la communauté urbaine et du gouvernement pour un projet de démarrage d'une activité, sans la marque Eléphant ni volumes de sous-traitance", ce que les salariés réclament mais ce que refuse Unilever, a-t-il souligné dans un communiqué reçu mercredi.
Le candidat Hollande avait proposé une "table ronde"
En février 2012, François Hollande participa à Paris à un meeting de soutien aux salariés de Fralib de Gémenos organisé par la CGT. Il avait alors demandé une table ronde sur la situation de ce site menacé de fermeture par Unilever. Le candidat PS à la présidentielle souhaite qu'elle "réunisse des représentants de toutes les parties prenantes, Unilever, l'Etat, les collectivités locales" et assure que "tant que cette table ronde ne sera pas tenue, je continuerai à la demander".
A l'extrême gauche, deux autres candidats, Nathalie Arthaud (LO) et Philippe Poutou (NPA), ainsi que Pierre Laurent, numéro un du PCF, avaient également promis de ne pas laisser infuser plus longtemps.
En mars 2012, Bernard Ruspini, dirigeant de la société aixoise MFB Lario était présentait comme un repreneur crédible avec pour objectif "la remise en route" de l'usine de Gémenos et de permettre à cette nouvelle entreprise d'acquérir "le statut d'entreprise souveraine, indépendante et autonome". MFB Lario apporterait pour cela un fonds de roulement de 300 000 €.
Depuis, à l'issue d'un entretien à l'Elysée le vendredi 31 août, une délégation de salariés de l'usine Fralib a annoncé avoir obtenu la tenue d'une nouvelle table ronde vers la mi-septembre en préfecture.
La délégation venue demander l'intervention du gouvernement pour que la marque Eléphant leur soit cédée a été reçue par des collaborateurs du président François Hollande. Selon ses membres, après une première table ronde en juin, la nouvelle rencontre qui sera organisée vers la mi-septembre, en présence de représentants d'Unilever, aura pour objectif d'ouvrir une phase sur "l'avenir de l'emploi et pour relancer l'activité", a expliqué Olivier Leberquier, délégué syndical CGT décidé à "faire plier Unilever".
L'Elysée a confirmé dans un communiqué qu'"une table ronde sera très rapidement organisée à la préfecture des Bouches-du-Rhône . Concernant l'avenir industriel du site de Gémenos, "on a le sentiment que le gouvernement est à nos côtés", a commenté Gérard Cazorla, secrétaire CGT du comité d'entreprise.
En effet, "des pistes sérieuses existent, elles doivent faire maintenant l'objet d'un examen approfondi", assure l'Elysée. .
Des paroles, du vent, des projets d'incapables qui vont faire " crac boum foutu " comme les résultats de leurs grandes envolées lyriques pour les autres cas de figure : voitures, poulets, etc..
RépondreSupprimerQu'ont-ils réussi jusqu'à présent : ?
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C'est le gouvernement du néant.
Après tout ce qui se passe à Marseille ces derniers temps, cette acquisition leur permettra de faire une grande prison pour tous les délinquants, et pour stocker toutes les armes de ceux-ci.
RépondreSupprimerEt de mettre à coté une garnison importante de policiers qui pourront utiliser à des fins utiles toutes ces armes ( économies d'achat)
Et même des locaux pour Mme Taubira, comme ça elle sera sur place pour dorloter les pauvres délinquants privés de liberté.