ne capte pas
le réseau socialiste
"La situation est trop grave pour attendre", affirme le secrétaire général de la CFDT
Chérèque souligne qu'on ne peut pas se "contenter du calendrier du gouvernement".
Le secrétaire général de la CFDT appelle le gouvernement et les partenaires sociaux à "accélérer les réformes" et à réfléchir aux orientations de l'économie pour sauver entreprises et emploi, dans un entretien au "Journal du Dimanche", dimanche 2 septembre.
"Le gouvernement doit accélérer les réformes, les partenaires sociaux aussi. Nous devons lancer la négociation sur le marché du travail au plus vite, pour la conclure au plus tôt", a-t-il dit au "JDD".
"Nous n'avons pas besoin d'un an pour négocier sur les accords de sauvegarde de l'emploi, qui permettent les mutations économiques et la protection de l'emploi. (...) la situation est trop grave pour attendre", a-t-il renchéri, soulignant qu'on ne pouvait pas "se contenter du calendrier du gouvernement".
"Pas adaptée aux défis de la mondialisation"
En juillet, le Premier ministreavait fixé l'échéance de la négociation sur la sécurisation de l'emploi à la fin du 1er trimestre 2013 mais il a pressé cette semaine les partenaires sociaux d'"accélérer le rythme".
François Chérèque insiste pour faire prendre conscience à Jean-Marc Ayrault que "la situation économique (...) est mauvaise car la France n'est pas adaptée aux défis de la mondialisation". Mais "une partie du monde politique et syndical refuse de le voir", a-t-il déploré.
"Il faut travailler sur une mutation de notre économie qui devra être respectueuse de l'environnement", a-t-il estimé.
Annoncé par l'amère Royal, le vent de révolte se lève
Il convient aussi que le coût du travail, jugé trop élevé en France par le patronat, "est un facteur de perte de compétitivité".
Pour le baisser, Chérèquel préconise de " transférer une partie des charges sur la CSG, sans toucher le pouvoir d'achat".
"Il n'est pas normal que le salaire finance, seul ou presque, la protection sociale", a-t-il commenté, en demandant au gouvernement "d'accélérer la mise en place du Haut Conseil pour le financement de la protection sociale".
Le leader cédétiste met en garde contre un éventuel échec de la négociation: "Si rien n'est fait, si les salariés ne voient pas de perspectives d'avenir et de justice au-delà de la rigueur, les réactions seront forcément négatives. Oui, il y a un risque d'explosions sociales localisées dans les entreprises qui ferment ou dans certains quartiers sensibles", a-t-il averti.
Pas de souci, Hollande a déjà assuré qu'il entend, d'une oreille, pour commencer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):