Le socialiste cautionne aussi le Syndicat CGT du Livre
Souriez: vous êtes photographiés !
Sauver la face
Groupés derrière une banderole jaune et noire marquée : "Ensemble face à la crise, défendons l'emploi, le pouvoir d'achat et les services publics. Arrêt des suppressions d'emplois et augmentation générale des salaires et des pensions", les huit syndicats organisateurs de cette journée d’action de clôture de la saison revendicative ont reconnu une mobilisation plus faible que lors des journées précédentes.
Faire illusion
En tête de la manifestation se trouvaient les jusqu’au-boutistes bornés, François Cherèque (CFDT) et Bernard Thibault (CGT), côte à côte, ainsi que Jean-Claude Mailly (FO) et Gérard Aschieri (FSU)… à quelques mètres d'eux. Alain Olive pour l'UNSA, Bernard Van Craynest pour la CFE-CGC, Jacques Voisin pour la CFTC, Annick Coupé et le trotskiste Christian Mahieux pour Solidaires étaient eux aussi dans le carré de tête. Le président de l'UNEF Jean-Baptiste Prévost avançait dans l’ombre de la FSU, en première ligne du cortège. Nul ne sait ce qu’étaient devenus les enseignants-chercheurs du SneSup, tellement ils étaient rares et discrets…
Le PS participait à la mascarade
Benoît Hamon, 3e de la liste PS en Ile-de-France, qui s’est fait sucrer son unique mandat électif par Karima Delli, pourtant seulement 4e de la liste Europe Ecologie, n’a pas manqué de montrer qu’il occupe toujours la seule fonction qui lui reste. "A un moment où il y a des dizaines de milliers de gens qui perdent leur boulot, savoir si Benoît Hamon va rester porte-parole du PS, on s'en fout", a-t-il prétendu en se décernant le prix de "bon soldat de la gauche". Mais il s’est incrusté, sans autre légitimité que la volonté du prince-premier secrétaire du PS !….
Porte-parole de tout le PS, il a toutefois marqué sa déclaration de l’empreinte spécifique de la gauche du PS qu’il représente, derrière Riton Emmanuelli. Bien que peu expert en unité et sérénité, le socialiste a salué l’unité du carré syndical de tête et le climat, contre toute évidence, puisque FO avait pris ses distances avec les journées d'action à répétition en préconisant une journée de grève nationale qui aurait fait bien mal. Solidaires (dont Sud), sur la même ligne radicale, n’était d’ailleurs pas présent partout en France.
Le Syndicat du Livre fait du zèle
Suite à un appel à "non-parution" de plusieurs branches d'ouvriers CGT du Livre, la majorité des quotidiens ne devait pas paraître samedi 13 juin. Suite à l’appel de l’intersyndicale dans le cadre de la journée d'action interprofessionnelle de manifestations contre la politique gouvernementale lancée par huit syndicats : CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires et Unsa, les adhérents avaient pour leur part annoncé la grève dans la nuit de vendredi à samedi..
Les quotidiens nationaux ont été les plus touchés : Libération, La Tribune, Le Figaro, L'Humanité, L'Equipe et Aujourd'hui en France ont indiqué qu'ils ne paraîtraient pas samedi. La plupart de ces éditions devraient être disponibles gratuitement en version Pdf sur les sites Internet de chacun des quotidiens. Seule l'édition du Monde de vendredi, datée de samedi, devrait paraître. Ce qui ne sera pas le cas de celle de samedi, datée de dimanche-lundi.
En province aussi, la diffusion de certains quotidiens a rencontré des obstacles divers. Certains titres ont paru normalement, mais d'autres, comme Nice Matin et le Courrier Picard, ont été distribués avec un nombre restreint d'éditions. Sud Ouest n’est pas paru.
Depuis longtemps le magazine parano Marianne voit la mainmise du pouvoir sur la presse.
Pourtant, Libération par exemple, est entre les mains de André Rousselet, Bernard-Henri Lévy et Henri Seydoux majoritaire, Edouard de Rothschild (38,8% du capital), et ils ne sont pas réputés hostiles à … Sa Cynique Majesté Royal, qui n’aime pourtant pas les riches !
En fait, la vérité et l’honneur consisteraient à dénoncer l’hégémonie du Syndicat du Livre sur l’ensemble de la presse. Or, si Marianne craint l’étouffement, le danger vient plus sûrement de la CGT que du pouvoir : il le sait tellement qu’il se garde de l’irriter. S'il s’en prend volontiers aux puissances de l’argent, il n’a en revanche pas le courage de s’en prendre à la dictature syndicale et aux méthodes totalitaire du syndicat unique du secteur. Lire donc l’article de Rue89 que reproduit PaSiDupes.
C’est ainsi que, bien que la plupart des organismes de presse rencontrent les plus graves difficultés, et que Libération cherche désespérément un repreneur de parts à vendre et que le financier de Désirdavenir Royal, Pierre Bergé, pourrait être intéressé, le Syndicat CGT du Livre soutient les finances des entreprises de presse et l’emploi.
Sauver la face
Groupés derrière une banderole jaune et noire marquée : "Ensemble face à la crise, défendons l'emploi, le pouvoir d'achat et les services publics. Arrêt des suppressions d'emplois et augmentation générale des salaires et des pensions", les huit syndicats organisateurs de cette journée d’action de clôture de la saison revendicative ont reconnu une mobilisation plus faible que lors des journées précédentes.
Faire illusion
En tête de la manifestation se trouvaient les jusqu’au-boutistes bornés, François Cherèque (CFDT) et Bernard Thibault (CGT), côte à côte, ainsi que Jean-Claude Mailly (FO) et Gérard Aschieri (FSU)… à quelques mètres d'eux. Alain Olive pour l'UNSA, Bernard Van Craynest pour la CFE-CGC, Jacques Voisin pour la CFTC, Annick Coupé et le trotskiste Christian Mahieux pour Solidaires étaient eux aussi dans le carré de tête. Le président de l'UNEF Jean-Baptiste Prévost avançait dans l’ombre de la FSU, en première ligne du cortège. Nul ne sait ce qu’étaient devenus les enseignants-chercheurs du SneSup, tellement ils étaient rares et discrets…
Le PS participait à la mascarade
Benoît Hamon, 3e de la liste PS en Ile-de-France, qui s’est fait sucrer son unique mandat électif par Karima Delli, pourtant seulement 4e de la liste Europe Ecologie, n’a pas manqué de montrer qu’il occupe toujours la seule fonction qui lui reste. "A un moment où il y a des dizaines de milliers de gens qui perdent leur boulot, savoir si Benoît Hamon va rester porte-parole du PS, on s'en fout", a-t-il prétendu en se décernant le prix de "bon soldat de la gauche". Mais il s’est incrusté, sans autre légitimité que la volonté du prince-premier secrétaire du PS !….
Porte-parole de tout le PS, il a toutefois marqué sa déclaration de l’empreinte spécifique de la gauche du PS qu’il représente, derrière Riton Emmanuelli. Bien que peu expert en unité et sérénité, le socialiste a salué l’unité du carré syndical de tête et le climat, contre toute évidence, puisque FO avait pris ses distances avec les journées d'action à répétition en préconisant une journée de grève nationale qui aurait fait bien mal. Solidaires (dont Sud), sur la même ligne radicale, n’était d’ailleurs pas présent partout en France.
Le Syndicat du Livre fait du zèle
Suite à un appel à "non-parution" de plusieurs branches d'ouvriers CGT du Livre, la majorité des quotidiens ne devait pas paraître samedi 13 juin. Suite à l’appel de l’intersyndicale dans le cadre de la journée d'action interprofessionnelle de manifestations contre la politique gouvernementale lancée par huit syndicats : CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires et Unsa, les adhérents avaient pour leur part annoncé la grève dans la nuit de vendredi à samedi..
Depuis longtemps le magazine parano Marianne voit la mainmise du pouvoir sur la presse.
Pourtant, Libération par exemple, est entre les mains de André Rousselet, Bernard-Henri Lévy et Henri Seydoux majoritaire, Edouard de Rothschild (38,8% du capital), et ils ne sont pas réputés hostiles à … Sa Cynique Majesté Royal, qui n’aime pourtant pas les riches !
En fait, la vérité et l’honneur consisteraient à dénoncer l’hégémonie du Syndicat du Livre sur l’ensemble de la presse. Or, si Marianne craint l’étouffement, le danger vient plus sûrement de la CGT que du pouvoir : il le sait tellement qu’il se garde de l’irriter. S'il s’en prend volontiers aux puissances de l’argent, il n’a en revanche pas le courage de s’en prendre à la dictature syndicale et aux méthodes totalitaire du syndicat unique du secteur. Lire donc l’article de Rue89 que reproduit PaSiDupes.
C’est ainsi que, bien que la plupart des organismes de presse rencontrent les plus graves difficultés, et que Libération cherche désespérément un repreneur de parts à vendre et que le financier de Désirdavenir Royal, Pierre Bergé, pourrait être intéressé, le Syndicat CGT du Livre soutient les finances des entreprises de presse et l’emploi.
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