Electorat prêt à virer sa cuti : la presse monte en première ligne
On notera le parti-pris du journal de la Ch’tite Aubry… PaSiDupes mettra en exergue la technique de manipulation…
Les Héninois expliquent leur vote-sanction
Hénin-Beaumont
En attendant le verdict de la semaine prochaine, les urnes ont parlé une première fois. Et elles grondent du son de la voix des Héninois qui ont exprimé leur ras-le-bol, leur volonté de changement, quitte à franchir le Rubicon.
On commence par l’opposition pour pouvoir ensuite mieux la contrer
Le journaliste souligne les aspects émotionnels et souligne le caractère irrationnel du vote de ses deux exemples fabriqués, comme à l’école de journalisme.
Désespérance de l’un, un homme
« Cette fois, je passe un cap, j'ai voté Front national ce matin. Ça ne me fait plus peur car de toute façon, ça ne peut pas être pire... » Stéphane n'est pas un électeur traditionnel du parti d'extrême droite. « Au niveau national, je pense que j'aurais réfléchi à deux fois, mais là... »
Sentiment de culpabilité de l’autre, une femme
Il a la vingtaine, salarié, marié à Delphine qui, elle aussi, cette fois, a « franchi le pas ». A contrario de son époux, elle a plus de mal à assumer son choix, mais elle argue [ !] : « Ça ne peut pas continuer comme ça... Et on n'avait pas le choix. Toutes les autres listes ont été un peu en contact avec les anciens conseils municipaux. » Peu ou prou, à défaut des Verts et de l'UMP notamment, la jeune femme a, formellement parlant, raison.
Passage à la condamnation des électeurs égarés
Mais elle a un peu oublié Daniel Duquenne et sa liste qui, eux aussi, ont peu à se reprocher en termes de fidélité à Gérard Dalongeville, le maire incarcéré, et c'est là-dessus qu'ils ont capitalisé. M. Duquenne, qui arrive deuxième, a très tôt lâché son poste de directeur général des services de Gérard Dalongeville puis il a mené croisade contre lui. Les Héninois le savent et c'est ce qu'ils ont réclamé via leur bulletin : « virginité » et « proximité ».
Le journaliste a choisi son candidat et fait campagne !
Retrouver de la sérénité
On prend une autre génération, cette fois
En atteste la réaction de Suzette. Elle supporte, elle, le FN, alors qu'au niveau national, on ne la prendrait pas à voter extrême droite, assure-t-elle. « Steeve ne fait pas peur, pas lui, s'enthousiasme cette vieille dame. On le connaît depuis qu'il est petit, c'est quelqu'un d'ici, qui n'a jamais rien fait de mal. »
À Hénin, on ne se remet pas de ce que Gérard Dalongeville a pu faire. Et ne parlez pas d'innocence présumée. « Il doit bien y avoir des preuves », s'excitent nos interlocuteurs.
Transition : glissement à gauche
Même Michèle, cette fidèle de l'ancien maire, a sanctionné l'ancienne équipe, dont faisait partie Pierre Ferrari, même si ce dernier s'en est assez tôt départi.
L’électeur modèle arrive pour conclure
Constat
Gérard, chef d'entreprise quadragénaire, et fidèle ami de Daniel Duquenne, de l'Alliance républicaine, pour qui il a voté, analyse : « Les gens ont tellement payé cher d'avoir suivi leurs convictions que certains les ont mises sous le coude. »
Désir d’avenir…
« Les gens ont aussi envie de retrouver un peu de sérénité », ajoute Brigitte. À ce sujet, pas sûr que si Hénin-Beaumont devient la seule ville de France FN, les journalistes s'en désintéressent. Hier encore, ils étaient nombreux. Hénin est pointé du doigt.
Voter contre la gauche, c’est voter contre Hénin… Propagande médiatique ? Le cheminement de la démonstration n’a échappé à personne.
Faire barrage !
Ce qui fait de la peine à Auguste, 69 ans, qui a mal à sa ville. Ce fils de mineur s'est rendu aux urnes pour faire barrage au Front national : « Les anciens votAIENT socialiste et communiste, pour des gens de gauche honnêtes. Faudrait pas qu'ils reviennent, il y aurait du grabuge. »
lundi 29.06.2009 - La Voix du Nord - Laurent Decotte [journaliste indépendant …du FN. Mais l’est-il du PS ?
Aussi respectueux de son lectorat que de l’électorat…]
On notera le parti-pris du journal de la Ch’tite Aubry… PaSiDupes mettra en exergue la technique de manipulation…
Hénin-Beaumont
En attendant le verdict de la semaine prochaine, les urnes ont parlé une première fois. Et elles grondent du son de la voix des Héninois qui ont exprimé leur ras-le-bol, leur volonté de changement, quitte à franchir le Rubicon.
On commence par l’opposition pour pouvoir ensuite mieux la contrer
Le journaliste souligne les aspects émotionnels et souligne le caractère irrationnel du vote de ses deux exemples fabriqués, comme à l’école de journalisme.
Désespérance de l’un, un homme
« Cette fois, je passe un cap, j'ai voté Front national ce matin. Ça ne me fait plus peur car de toute façon, ça ne peut pas être pire... » Stéphane n'est pas un électeur traditionnel du parti d'extrême droite. « Au niveau national, je pense que j'aurais réfléchi à deux fois, mais là... »
Sentiment de culpabilité de l’autre, une femme
Il a la vingtaine, salarié, marié à Delphine qui, elle aussi, cette fois, a « franchi le pas ». A contrario de son époux, elle a plus de mal à assumer son choix, mais elle argue [ !] : « Ça ne peut pas continuer comme ça... Et on n'avait pas le choix. Toutes les autres listes ont été un peu en contact avec les anciens conseils municipaux. » Peu ou prou, à défaut des Verts et de l'UMP notamment, la jeune femme a, formellement parlant, raison.
Passage à la condamnation des électeurs égarés
Mais elle a un peu oublié Daniel Duquenne et sa liste qui, eux aussi, ont peu à se reprocher en termes de fidélité à Gérard Dalongeville, le maire incarcéré, et c'est là-dessus qu'ils ont capitalisé. M. Duquenne, qui arrive deuxième, a très tôt lâché son poste de directeur général des services de Gérard Dalongeville puis il a mené croisade contre lui. Les Héninois le savent et c'est ce qu'ils ont réclamé via leur bulletin : « virginité » et « proximité ».
Le journaliste a choisi son candidat et fait campagne !
Retrouver de la sérénité
On prend une autre génération, cette fois
En atteste la réaction de Suzette. Elle supporte, elle, le FN, alors qu'au niveau national, on ne la prendrait pas à voter extrême droite, assure-t-elle. « Steeve ne fait pas peur, pas lui, s'enthousiasme cette vieille dame. On le connaît depuis qu'il est petit, c'est quelqu'un d'ici, qui n'a jamais rien fait de mal. »
À Hénin, on ne se remet pas de ce que Gérard Dalongeville a pu faire. Et ne parlez pas d'innocence présumée. « Il doit bien y avoir des preuves », s'excitent nos interlocuteurs.
Transition : glissement à gauche
Même Michèle, cette fidèle de l'ancien maire, a sanctionné l'ancienne équipe, dont faisait partie Pierre Ferrari, même si ce dernier s'en est assez tôt départi.
L’électeur modèle arrive pour conclure
Constat
Gérard, chef d'entreprise quadragénaire, et fidèle ami de Daniel Duquenne, de l'Alliance républicaine, pour qui il a voté, analyse : « Les gens ont tellement payé cher d'avoir suivi leurs convictions que certains les ont mises sous le coude. »
Désir d’avenir…
« Les gens ont aussi envie de retrouver un peu de sérénité », ajoute Brigitte. À ce sujet, pas sûr que si Hénin-Beaumont devient la seule ville de France FN, les journalistes s'en désintéressent. Hier encore, ils étaient nombreux. Hénin est pointé du doigt.
Voter contre la gauche, c’est voter contre Hénin… Propagande médiatique ? Le cheminement de la démonstration n’a échappé à personne.
Faire barrage !
Ce qui fait de la peine à Auguste, 69 ans, qui a mal à sa ville. Ce fils de mineur s'est rendu aux urnes pour faire barrage au Front national : « Les anciens votAIENT socialiste et communiste, pour des gens de gauche honnêtes. Faudrait pas qu'ils reviennent, il y aurait du grabuge. »
lundi 29.06.2009 - La Voix du Nord - Laurent Decotte [journaliste indépendant …du FN. Mais l’est-il du PS ?
Aussi respectueux de son lectorat que de l’électorat…]
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