C’est aujourd’hui la première épreuve du baccalauréat 2009
Au cours de leur longue scolarité au-delà de 16 ans, nos jeunes ados assistés ont acquis un sens de l’effort très relatif et, parce que cette société pourrie ne leur a pas donné suffisamment, ils sont parfois déterminés à prendre ce dû qu’elle refuse encore à 15% à 20% d’entre eux.
Trois lycéens avaient décidé de prendre leurs destins en mains
Probablement boursiers mais tellement défavorisés par rapport aux gosses de riches, ces jeunes d’Argenteuil (9.3) n’étaient pas protégés par le bouclier fiscal. Entrés par effraction au lycée Romain-Rolland, ils se sont donc fait pincer. Ils ont été arrêtés et placés en garde à vue au prétexte qu’ils ont tenté de voler les sujets du bac. Ils ont d’ailleurs commencé par dérober une partie des clés du chef d’établissement.
Se sont-ils exposés à une double peine ? On peut déjà considérer que les assos, collectifs et réseaux en tous genres se sont déjà mobilisés. Leur proviseur, Marie Lebras, est bien trop vieille pour comprendre la plaisanterie.
Vendredi 12 juin dans la soirée, un des élèves s'est introduit dans le bureau de Mme Lebras par la fenêtre tandis que ses deux autres camarades faisaient le guet.
Méthodes de gestapo : ils ont été dénoncés
Reconnus par la gardienne de l'établissement, les trois lycéens ont été arrêtés dans les jours qui ont suivi et placés en garde à vue. Ils ont d'abord raconté avoir voulu récupérer des documents les concernant, ce que la proviseur refuse de croire compte tenu du libre accès des dossiers que voulaient consulter les lycéens. Ces détails connus de tous ont dû leur échapper du fait de leur faible assiduité et de leur attention quelque peu relâchée. Ils n’ont même pas eu confiance en leurs livrets scolaires pour les soutenir.
Dura lex sed lex
Sous le coup d'une convocation de la police judiciaire, les trois présumés innocents ont toutefois été relâchés et pourront néanmoins passer les épreuves du bac 2009 qui commencent aujourd'hui jeudi avec la philosophie. Néanmoins, s'ils obtiennent leur diplôme, celui-ci est susceptible d'invalidation. On ne leur donne pas leur chance...
Les potaches assistés de l’Education Nationale se sentiront-ils mal aimés et brimés si, dans un instant d’égarement répressif, le tribunal décidait de leur interdire de se représenter pendant 5 ans ?
« C’est pas juste, m’dame ! »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):