Hamon, battu aux Européennes, doit-il être sanctionné ?
Les socialistes ont préféré « nationaliser » les Européennes
Le PS et, plus largement, l’opposition se faisaient une fête des Européennes. Ils comptaient réussir à instrumentaliser le scrutin et les électeurs pour sanctionner le pouvoir issu des présidentielles deux ans plus tôt.
Pareillement, les politologues distingués continuent de perdre de vue que les Européennes ne représentent toujours pas un enjeu national pour les Français. Sur la même ligne, les media militants insistent pour leur donner le sens qu’ils souhaitent.
Or, les Français ont infligé une défaite cuisante à l’opposition et la gauche permissive, mais prompte à condamner aveuglément la droite, a reçu la sanction des urnes qu’ils comptaient infliger au pouvoir.
L’opposition a mené une campagne « hystérique et obsessionnelle » contre Nicolas Sarkozy
C’était le mardi 2 juin, en pleine campagne des Européennes. Le Parti socialiste déblatérait et n’avait toujours pas de propositions pour l’Europe. Il ne parlait donc pas d'écologie. Mais de Sarkozy, oui ! Les socialistes en étaient encore à faire leur travail de deuil de l’Elysée et dénonça ce qu’il appela "l'échec cuisant et sidérant" de la politique de Nicolas Sarkozy au cours des deux premières années de son mandat. Dans un document de 32 pages au titre lapidaire, définitif et objectif ("L'échec"), le PS annonça avoir "examiné les promesses" de campagne du chef de l'Etat "en matière de pouvoir d'achat, d'emploi, d'éducation, de libertés, d'insécurité." A la veille du deuxième anniversaire de l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence.
Les socialistes ont préféré « nationaliser » les Européennes
Or, les Français ont infligé une défaite cuisante à l’opposition et la gauche permissive, mais prompte à condamner aveuglément la droite, a reçu la sanction des urnes qu’ils comptaient infliger au pouvoir.
L’opposition a mené une campagne « hystérique et obsessionnelle » contre Nicolas Sarkozy
C’était le mardi 2 juin, en pleine campagne des Européennes. Le Parti socialiste déblatérait et n’avait toujours pas de propositions pour l’Europe. Il ne parlait donc pas d'écologie. Mais de Sarkozy, oui ! Les socialistes en étaient encore à faire leur travail de deuil de l’Elysée et dénonça ce qu’il appela "l'échec cuisant et sidérant" de la politique de Nicolas Sarkozy au cours des deux premières années de son mandat. Dans un document de 32 pages au titre lapidaire, définitif et objectif ("L'échec"), le PS annonça avoir "examiné les promesses" de campagne du chef de l'Etat "en matière de pouvoir d'achat, d'emploi, d'éducation, de libertés, d'insécurité." A la veille du deuxième anniversaire de l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence.
Le porte-parole du PS n’était autre que Benoît Hamon… "Et à l'aune de toutes ces promesses, nous voyons que les résultats du président de la République marquent un échec cuisant, un échec sidérant", a affirmé M. Hamon. Selon lui, sur "la question internationale, nous sommes aussi en échec, avec une influence beaucoup moins grande aujourd'hui" de la France. Les Français n'ont pas vu en quoi !...
Le sort est cruel mais juste
Le verdict de l’Ile-de-France hier fut "cuisant" pour le MoDem, mais "un échec sidérant" pour le PS et son quadra « play boy » plein d’avenir, le ricanant Hamon, 3e de la liste et première victime du vote populaire. En 2004, la liste socialiste, déjà conduite par Harlem Désir, avait réalisé le meilleur score (25,03 %) et décroché cinq sièges, loin devant l’UMP (17,80 %, 3 sièges) et l’UDF Marielle de Sarnez (12,63 %, 2 sièges).
Au final, les Français sanctionnent les censeurs
Avec 14 %, soit une perte de plus de dix points, la chute est lourde de conséquences pour le PS qui n’enverra que deux élus franciliens à Strasbourg. Le Parlement européen devra donc se priver du petit Hamon.
Hamon perd son mandat européen et s’accroche à son poste de porte-parole hexagonal. Certes, les trois premiers de la liste PS s’entendaient mal : le premier est delanoiste, la seconde fabiusienne et le troisième n’est que le bras flétri d’Henri Emmanuelli. Ce boiteux trio francilien a donc parfaitement incarné les dissensions internes dans une campagne socialiste, non seulement malfaisante, mais illisible au plan national. Les électeurs du PS n’ont pas eu d’autre choix que de se rabattre sur la liste Europe Ecologie du "minable" Daniel Cohn-Bendit, brillant second avec 20 %.
Dans ce climat socialiste délétère et de crise économique internationale, l’UMP, emmenée par un Michel Barnier très « pro » (ci-contre) et une Rachida Dati populaire, bondit avec près de 30 % (et 5 sièges).
Michel Barnier, tête de liste de la majorité présidentielle, a démontré qu’il pouvait à la fois faire campagne et accomplir sa tâche ministérielle. L’opposition vertueuse et démocrate n’a pas craint de le harceler pendant un mois avant le scrutin. Pour revendiquer des prix, certes plus justes, du lait, la Confédération Paysanne (proche de Bové, candidat Europe Ecologie...) et les Jeunes Agriculteurs avaient choisi leur heure… Juste un peu oublieux de tout ce que le « marché commun » leur a apporté en termes de subventions et de réglementation.
Le PS s’appliquera-t-il les sanctions qu’il destinait à ses vainqueurs ? Hamon passera-t-il à la trappe? La sanction du vote populaire n'est-elle pas la seule qui vaille?
Le sort est cruel mais juste
Le verdict de l’Ile-de-France hier fut "cuisant" pour le MoDem, mais "un échec sidérant" pour le PS et son quadra « play boy » plein d’avenir, le ricanant Hamon, 3e de la liste et première victime du vote populaire. En 2004, la liste socialiste, déjà conduite par Harlem Désir, avait réalisé le meilleur score (25,03 %) et décroché cinq sièges, loin devant l’UMP (17,80 %, 3 sièges) et l’UDF Marielle de Sarnez (12,63 %, 2 sièges).
Au final, les Français sanctionnent les censeurs
Avec 14 %, soit une perte de plus de dix points, la chute est lourde de conséquences pour le PS qui n’enverra que deux élus franciliens à Strasbourg. Le Parlement européen devra donc se priver du petit Hamon.
Hamon perd son mandat européen et s’accroche à son poste de porte-parole hexagonal. Certes, les trois premiers de la liste PS s’entendaient mal : le premier est delanoiste, la seconde fabiusienne et le troisième n’est que le bras flétri d’Henri Emmanuelli. Ce boiteux trio francilien a donc parfaitement incarné les dissensions internes dans une campagne socialiste, non seulement malfaisante, mais illisible au plan national. Les électeurs du PS n’ont pas eu d’autre choix que de se rabattre sur la liste Europe Ecologie du "minable" Daniel Cohn-Bendit, brillant second avec 20 %.
Dans ce climat socialiste délétère et de crise économique internationale, l’UMP, emmenée par un Michel Barnier très « pro » (ci-contre) et une Rachida Dati populaire, bondit avec près de 30 % (et 5 sièges).
Michel Barnier, tête de liste de la majorité présidentielle, a démontré qu’il pouvait à la fois faire campagne et accomplir sa tâche ministérielle. L’opposition vertueuse et démocrate n’a pas craint de le harceler pendant un mois avant le scrutin. Pour revendiquer des prix, certes plus justes, du lait, la Confédération Paysanne (proche de Bové, candidat Europe Ecologie...) et les Jeunes Agriculteurs avaient choisi leur heure… Juste un peu oublieux de tout ce que le « marché commun » leur a apporté en termes de subventions et de réglementation.
Le PS s’appliquera-t-il les sanctions qu’il destinait à ses vainqueurs ? Hamon passera-t-il à la trappe? La sanction du vote populaire n'est-elle pas la seule qui vaille?
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