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jeudi 18 juin 2009

Fadela Amara est favorable à l'interdiction du voile

Encore de la discrimination religieuse et du racisme ?
Fadela Amara, la secrétaire d'Etat à la Ville, s'est prononcée en faveur de "l'interdiction" de la burqa, "l'expression visible et physique des fondamentalistes et des intégristes".

  • Sur France-Info, Fadela Amara a exprimé sa conviction : "Je suis pour l'interdiction".
    Elle a salué l’initiative de 58 députés de tous les groupes qui ont déposé une proposition visant à créer une commission d'enquête sur le port de la burqa sur le territoire français a relancé mercredi le débat sur la laïcité: "C'est une bonne initiative", a-t-elle observé.
    "Je crois que si on veut réellement aider à lutter efficacement contre les fondamentalistes, la burqa ce n'est que l'expression visible et physique des fondamentalistes et des intégristes dans notre pays", a-t-elle estimé.
    "Il faut (...) que la démocratie et la République se donnent les moyens de stopper la propension de la burqa", a ajouté l'ancienne présidente de "Ni Putes, Ni Soumises".

    Identité et liberté en conflit ?
  • Eric Besson, le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, a estimé jeudi 18 juin que "la règle en France, c'est de dire que dans les rues, chacun est libre". "Toucher à cet équilibre me paraît risqué".
    "Nous sommes dans un pays de libertés et nous avons dit les endroits (administrations, écoles, hôpitaux –et bureaux de vote ?) où dans certaines conditions, les femmes ne pouvaient pas porter le voile", a-t-il rappelé également sur France Info.
  • Mais, "sur le fond, c'est un symbole qui pour beaucoup de Républicains et d'Occidentaux est inacceptable dans la mesure où il fige une forme d'infériorité du statut de la femme", a souligné Eric Besson, qui "à titre strictement personnel", a "beaucoup de réticences à l'égard du voile, parce que c'est quand même le symbole le plus grand de l'infériorité théorique du statut de la femme".
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