La droite française fait mieux que la gauche en 2004 
A un mois de la première session plénière du nouveau Parlement européen à Strasbourg (du 14 au 16 juillet), où se retrouveront les 736 nouveaux députés européens, le grand marchandage a commencé dès dimanche soir à Bruxelles.
Objectif : la répartition des postes clés et le partage des avantages qui en découlent.
Abstention record
Le chiffre officiel de la participation pourrait encore baisser… Hier à 16 heures, le taux de participation est passé sous la barre des 43 % (à 42,94 %) soit 57,06 % d’abstention, le pire résultat jamais enregistré depuis 1979, date de la première élection du Parlement européen au suffrage universel.
A droite toute
Plus que jamais, la droite européenne sort renforcée du scrutin. Outre le bataillon de 29 députés UMP-Nouveau Centre envoyés par la France, le plus gros contingent viendra d’Allemagne où les conservateurs de la CDU et de la CSU ont raflé la mise. Puis viennent les députés italiens élus sur les listes de Silvio Berlusconi avec au moins 34 députés. Il faudra aussi compter avec les parlementaires espagnols du Parti populaire et des conservateurs autrichiens.
A gauche, la bérézina
Hormis au Danemark et en Grèce, les socialistes ont reçu une gifle magistrale dans la plupart des grands pays de l’Union. A commencer par le Royaume-Uni où les travaillistes payent lourdement le « scandale des notes de frais ». Les candidats du Labour terminent en 3 e position (du jamais-vu !) derrière les conservateurs et le parti eurosceptique (UKIP). Les socio-démocrates allemands ne sont pas en reste : avec moins de 21 % des suffrages, ils ouvrent un boulevard à Angela Merkel en vue des prochaines législatives de septembre. Autres défaites : celles de la gauche italienne, espagnole, portugaise. Le groupe socialiste perdrait ainsi près de 55 sièges par rapport à 2004 tout en restant le deuxième groupe du Parlement.
La percée des Verts
La moisson a été bonne pour les Verts européens : en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Belgique, les écologistes ont fait un carton. Au final, les écologistes frôlent les 10 % au Parlement européen, contre 5,4 % dans le Parlement sortant.
La galaxie eurosceptique
Entre la nette victoire des europhobes britanniques (18 %) et l’élection de plusieurs députés d’extrême droite, la question est maintenant de savoir où et avec qui siégeront ces nouveaux députés eurosceptiques. (Le Parisien)
A un mois de la première session plénière du nouveau Parlement européen à Strasbourg (du 14 au 16 juillet), où se retrouveront les 736 nouveaux députés européens, le grand marchandage a commencé dès dimanche soir à Bruxelles.Objectif : la répartition des postes clés et le partage des avantages qui en découlent.
Abstention record
Le chiffre officiel de la participation pourrait encore baisser… Hier à 16 heures, le taux de participation est passé sous la barre des 43 % (à 42,94 %) soit 57,06 % d’abstention, le pire résultat jamais enregistré depuis 1979, date de la première élection du Parlement européen au suffrage universel.
A droite toute
Plus que jamais, la droite européenne sort renforcée du scrutin. Outre le bataillon de 29 députés UMP-Nouveau Centre envoyés par la France, le plus gros contingent viendra d’Allemagne où les conservateurs de la CDU et de la CSU ont raflé la mise. Puis viennent les députés italiens élus sur les listes de Silvio Berlusconi avec au moins 34 députés. Il faudra aussi compter avec les parlementaires espagnols du Parti populaire et des conservateurs autrichiens.
A gauche, la bérézina
Hormis au Danemark et en Grèce, les socialistes ont reçu une gifle magistrale dans la plupart des grands pays de l’Union. A commencer par le Royaume-Uni où les travaillistes payent lourdement le « scandale des notes de frais ». Les candidats du Labour terminent en 3 e position (du jamais-vu !) derrière les conservateurs et le parti eurosceptique (UKIP). Les socio-démocrates allemands ne sont pas en reste : avec moins de 21 % des suffrages, ils ouvrent un boulevard à Angela Merkel en vue des prochaines législatives de septembre. Autres défaites : celles de la gauche italienne, espagnole, portugaise. Le groupe socialiste perdrait ainsi près de 55 sièges par rapport à 2004 tout en restant le deuxième groupe du Parlement.
La percée des Verts
La moisson a été bonne pour les Verts européens : en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Belgique, les écologistes ont fait un carton. Au final, les écologistes frôlent les 10 % au Parlement européen, contre 5,4 % dans le Parlement sortant.
La galaxie eurosceptique
Entre la nette victoire des europhobes britanniques (18 %) et l’élection de plusieurs députés d’extrême droite, la question est maintenant de savoir où et avec qui siégeront ces nouveaux députés eurosceptiques. (Le Parisien)
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