Les africains sont-ils prioritaires sur les autres mal logés
Les africains mal logés sont-ils des réfugiés politiques ? Leur accueil sur le territoire français est-il récompensé par des opérations de harcèlement ? Les forces de l’ordre ont procédé à leur évacuation pour la deuxième fois en un mois.
Une centaine de gendarmes et quelques policiers en civils ont commencé mercredi peu avant 06h00 à faire évacuer le campement des mal logés installés depuis le début du mois d'octobre rue de la Banque à Paris (2e arrondissement).
L’opération s’est déroulée sans encombre. La plupart des évacués ont emballé tranquillement leurs affaires avant de quitter les lieux sous la surveillance des forces de l'ordre qui bouclaient les accès à la rue donnant sur la place de la Bourse et le Palais Brongnard. Quelques femmes africaines rodées à ces actions de harcèlement ont néanmoins scandé "Solidarité avec les mal-logés!".
On observe que les mal-logés concernés par cette mesure sont en majorité d'origine africaine. Doit-on penser que la seule catégorie de mal-logés en France serait des africains? Il est permis d’en douter et de mettre en cause une récupération malsaine qui insulte les autres catégories. Le problème de leur instrumentalisation politique par Dal qui fait bien peu cas des autres mal-logés hexagonaux pose problème. Faut-il être africain pour mériter la sollicitude de Dal ? Pourquoi Dal privilégie-t-il cette origine, au détriment de telle ou telle autre ? Dénoncer une récupération paraît peut-être excessif à certains, mais que ceux-là en juge avec cet article de l'Humanité paru le 10 janvier 2006 et titrant 'Colère Des enfants de mal-logés': n'est-ce pas révélateur? Pas assez? Alors voici comment se termine l'article: '...le CAL appelle à un rassemblement, demain, près de la gare RER de Denfert-Rochereau à Paris, à 14 h 30' ...
Les africains mal logés sont-ils des réfugiés politiques ? Leur accueil sur le territoire français est-il récompensé par des opérations de harcèlement ? Les forces de l’ordre ont procédé à leur évacuation pour la deuxième fois en un mois.
Une centaine de gendarmes et quelques policiers en civils ont commencé mercredi peu avant 06h00 à faire évacuer le campement des mal logés installés depuis le début du mois d'octobre rue de la Banque à Paris (2e arrondissement).
L’opération s’est déroulée sans encombre. La plupart des évacués ont emballé tranquillement leurs affaires avant de quitter les lieux sous la surveillance des forces de l'ordre qui bouclaient les accès à la rue donnant sur la place de la Bourse et le Palais Brongnard. Quelques femmes africaines rodées à ces actions de harcèlement ont néanmoins scandé "Solidarité avec les mal-logés!".
On observe que les mal-logés concernés par cette mesure sont en majorité d'origine africaine. Doit-on penser que la seule catégorie de mal-logés en France serait des africains? Il est permis d’en douter et de mettre en cause une récupération malsaine qui insulte les autres catégories. Le problème de leur instrumentalisation politique par Dal qui fait bien peu cas des autres mal-logés hexagonaux pose problème. Faut-il être africain pour mériter la sollicitude de Dal ? Pourquoi Dal privilégie-t-il cette origine, au détriment de telle ou telle autre ? Dénoncer une récupération paraît peut-être excessif à certains, mais que ceux-là en juge avec cet article de l'Humanité paru le 10 janvier 2006 et titrant 'Colère Des enfants de mal-logés': n'est-ce pas révélateur? Pas assez? Alors voici comment se termine l'article: '...le CAL appelle à un rassemblement, demain, près de la gare RER de Denfert-Rochereau à Paris, à 14 h 30' ...
Des africains s'étaient installés une première fois sur les trottoirs de la rue de la Banque le 3 octobre. Et pourquoi pas des mal-logés d’Europe centrale ? Ils en avaient été évacués une première fois mais s'était le jour même réinstallés dans la rue de la Banque, située dans un quartier d'affaires peu fréquenté la nuit.
Cette rue a été choisie par les organisations d'aide aux mal-logés, notamment DAL (Droit au logement), car c'est dans un immeuble squatté de cette même rue qu'a été installé symboliquement le Ministère de la Crise du logement.
Dal se déconsidère et c’est son problème. Mais en multipliant des actions en faveur d’une seule catégorie ‘choisie’ d’immigrés en quelque sorte ‘privilégiés’, cette organisation fait du tort à tous les mal-logés, et c’est sa responsabilité de développer dans la population un sentiment de ras-le-bol, qui sans Dal ne frapperait pas ces personnes défavorisées.
Cette rue a été choisie par les organisations d'aide aux mal-logés, notamment DAL (Droit au logement), car c'est dans un immeuble squatté de cette même rue qu'a été installé symboliquement le Ministère de la Crise du logement.
Dal se déconsidère et c’est son problème. Mais en multipliant des actions en faveur d’une seule catégorie ‘choisie’ d’immigrés en quelque sorte ‘privilégiés’, cette organisation fait du tort à tous les mal-logés, et c’est sa responsabilité de développer dans la population un sentiment de ras-le-bol, qui sans Dal ne frapperait pas ces personnes défavorisées.
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