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dimanche 18 août 2019

Pénuries de médicaments en France : son ministre de la Santé est une pharmacienne...

Pendant l'alerte par les médecins, la ministre est en vacances

Une tribune de médecins appelle à relocaliser la production des principes actifs contenus dans les médicaments

Buzyn ne peut ignorer le risque sanitaire qu'elle fait courir aux Français
Résultat de recherche d'images pour "pénurie de medicaments"
Dès 2017, 538 signalements de rupture ou tensions d'approvisionnement ont été recensés en France par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), un record en France, contre seulement 44 en 2008. 
Mais c'est seulement le lundi 8 juillet 2019 que le ministère de la Santé a dévoilé le plan du gouvernement pour lutter contre la pénurie de médicaments en France. Agnès Buzyn [non pas pharmacienne, mais médecin : merci, ami lecteur! Je fais amende honorable..., bien qu'elle ait été collaboratrice de trois laboratoires privés avant 2011] a plaidé pour un meilleur partage de l'information et une meilleure gestion du "circuit du médicament", du fabricant jusqu'à à la pharmacie. Fort bien, mais qui dit plan, dit  projet et donc délai de mise en oeuvre. Avec l'espoir qu'il est adapté à la situation d'urgence. 

A la veille du retour de vacances du gouvernement, des professionnels de santé alertent, ce dimanche, sur une pénurie de médicaments de plus en plus fréquente en FranceLa ministre de la Santé n'a pas révélé son lieu de vacances mais a assuré qu'elle part "en France métropolitaine". "Je vais surtout rester très vigilante tout l'été; je vais rester joignable sur mon lieu de vacances qui n'est pas trop éloigné de Paris", a-t-elle indiqué au micro de... BFMTV.

Les signataires de la tribune mettent en cause notamment la délocalisation de la fabrication des principes actifs 
Visages réels de nos pharmaciens
Il ne suffit pas de jeter la suspicion sur les produits homéopathiques, une médecine parallèle d'appoint et de bien-être, mais aussi de soins, que les tenants de l'allopathie contestent, en ardents défenseurs de l'industrie chimique. Le professeur Jean-Paul Vernant et un collectif de médecins hospitaliers ont publié une tribune dans les colonnes du Journal du Dimanche, le 18 août. Ces professionnels de santé s'insurgent contre le manque de dispositifs visant à  prévenir les pénuries de médicaments et la fréquence des pics de carence pharmaceutique.

"En 2018, selon l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), on a noté 868 signalements de tensions ou de ruptures d'approvisionnement"  -contre  538 en 2017 - commencent par rappeler les signataires du texte."C'est 20 fois plus qu'en 2008 (44 signalements)", précisent-ils.

Un constat d'autant plus préoccupant que certaines ont concerné "des médicaments du cancer, des antibiotiques, des corticoïdes, des vaccins, des traitements de l'hypertension, des maladies cardiaques, du système nerveux...", s'alarment les médecins. 

Ces médecins vigilants désignent la responsable
Certes Agnès Buzyn est prise en défaut, mais aussi la délocalisation de la production des principes actifs par les laboratoires pharmaceutiques. Cette tâche est confiée à des laboratoires de chimie basés en Inde ou en Chine, majoritairement. "La production des principes actifs de 80% des médicaments passés dans le domaine public a été  délocalisée,  pour des raisons de moindre coût, depuis plusieurs années," sur ces territoires, peut-on lire.

Or, la sous-traitance d'une partie de la fabrication des médicaments favorise la survenue de pénuries, selon les professionnels qui appellent ainsi à relocaliser ces activités.

Les signataires de la tribune préconisent, enfin, la constitution de stocks dans les laboratoires pharmaceutiques, qui fonctionnent actuellement en flux tendus, et la création d'un établissement pharmaceutique non lucratif.

Une version définitive du plan annoncé en juillet est prévue pour septembre.
French Health Minister Agnes Buzyn calls for “accelerating the pace” to raise at least $14 bn to fight the 3 major pandemics with Global Fund.
 En février 2019, Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, était à New Delhi pour représenter la France à la conférence préparatoire de reconstitution du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Les "grandes orientations" floues évoquées par Buzyn ne constituent qu'"un point de départ", de son aveu même, et seront enrichies des propositions des acteurs concernés, pour aboutir à un plan définitif en septembre, précise la ministre dans le document présentant cette feuille de route.

Cyniquement, cette ministre de la Santé avait pourtant froidement observé fin mai que
"plus d'un Français sur quatre affirme aujourd'hui avoir été en difficulté pour acheter un médicament courant. Entre 2008 et 2018, c'est près de vingt fois plus de pénuries signalées".
"On voit bien", nous diront les députés bavards à l'étiage de twittos-militants de LREM, que le dossier est sur la table, que les ministres sont au travail et qu'il n'y a pas le feu au lac : "ils sont au contact des gens" et "il faut raison garder", n'est-ce pas? 
Le 1er avril 2013, la Cour suprême indienne avait rejeté la demande de brevet déposée par le laboratoire suisse Novartis pour son médicament anticancéreux Glivec : "pas assez inventif". Les laboratoires occidentaux qui disent avoir de plus en plus de mal à faire respecter leur propriété intellectuelle cherchent "en même temps" à faire produire leurs médicaments à bas coût.Déjà, mercredi 12 décembre 2012, le Bureau indien des brevets avait annulé la protection d’un médicament contre l’asthme conçu par Merck. Il favorisait du même coup le fabricant indien de génériques Cipla qui peut ainsi inonder le marché de copies à bas prix du médicament de l’américain. Trois mois plus tôt, c’est un autre suisse, Roche, qui faisait les frais de l'intransigeance indienne. Depuis son entrée dans l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2005, l’Inde a pourtant entériné des règles de protection des brevets. Y compris pour les médicaments. Mais son interprétation diffère de celle des pays occidentaux...
Buzyn va devoir laisser son empreinte écologique et se rendre en Inde, tout en restant joignable. D'ici qu'elle ne nous revienne pour assurer qu'en réunion de travail, elle et son équipe ne se nourrissent que d'une aile de poulet au 'tandoori'...  

1 commentaire:

  1. NON : pas pharmacienne, mais médecin diplômée en endocrinologie
    (mais ne sachant pas qu'un bébé n'a pas son système immunitaire mature, donc les oblige à être vaccinés très tôt, avec, néanmoins -elle n'a pas tout oublié- de l'aluminium, afin de stimuler le dit système immunitaire).

    La ministre pharmacienne était Bachelot : pas mieux , me direz vous, avec justesse!

    Peut être que Buzyn va se convertir en comédienne comique troupier ou journaleuse???

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