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samedi 12 avril 2014

Marche contre l'austérité : la gauche radicale se dresse contre Valls

Même Valls est trop à droite pour la gauche anti-républicaine



Du NPA au Front de Gauche, en passant par la CGT, la FSU  et les écologistes extrémistes,  200 personnalités et associations (mouvements, réseaux, collectifs) issus du monde associatif, politique et culturel appellent à une marche "contre l'austérité et pour un meilleur partage des richesses", ce samedi 12 avril à Paris.

La confirmation du pacte de responsabilité et la nomination de Manuel Valls à Matignon n'ont fait que radicaliser l'opposition de l'extrême gauche contre la politique de François Hollande. Ainsi, les responsables de "l'autre gauche" pourraient-ils en venir à mettre leurs vieilles divergences de coté pour tenter de faire émerger une nouvelle offre politique. 
"Ce qui a beaucoup accéléré la préparation de cette marche, c'est la nomination de Manuel Valls", expliquait vendredi 11 sur RTL Jean-Luc Mélenchon qui n'a pas de mots assez durs pour qualifier les choix du président de la République.
"Il n'y en a pas beaucoup à qui Martine Aubry a dit 'si t'es pas content tu peux rester ou si tu restes ici, tache d'être socialiste'. C'est dire qu'il pose problème. Lorsque j'ai dit qu'il est contaminé par les idées de Le Pen, ça a été le hourvari dans le pays et après tout le monde a dit pareil", affirmait le co-président du Parti de Gauche. 

Vers un "front populaire écologiste" anti-Valls ?

Ajoutée à la paire de claques des municipales, Hollande a commis la faute de désigner un premier ministre dont la personnalité  cristallise la colère de l'extrême gauche. "Manuel Valls, c'est l'extrême droite du mouvement socialiste", clame l'extrême gauche, arbitre des élégances totalitaires, par la voix du secrétaire national du PG, François Delapierre.
"Les forces qui veulent réellement défendre les intérêts du monde du travail et des classes populaires doivent se rassembler pour préparer l'affrontement avec le gouvernement Valls-Hollande, ce gouvernement PS-MEDEF pour en finir avec les politiques d'austérité et le chômage. La manifestation du 12 avril doit être un pas dans ce sens", écrivent les révolutionnaires trotskistes du  NPA dans un communiqué.

La "majorité rétrécie" de Manuel Valls, privé du soutien des ministres écologistes, "annonce une opposition de gauche élargie", assure encore François Delapierre. "Une étape vers le front populaire écologiste dont le pays a besoin pour remplacer cette majorité solférinienne à la ramasse."

La gauche radicale est galvanisée par l'exploit de Grenoble, où une alliance EELV-PG a ravi la ville au Parti socialiste.
Ce 12 avril, il faut donc "se mettre en mouvement, il faut qu'il y ait des forces sociales qui existent dans ce pays. Si nous n'y sommes pas, le contrepoids à François Hollande sera à droite. Il faut qu'il y ait un contrepoids à gauche, une espérance. Nous sommes en train de la construire", estime Jean-Luc Mélenchon.

Les altermondialistes d'Europe-Ecologie Les Verts ont fait part de leur volonté de se joindre aux cortèges

Farouchement anti-PS, le Nouveau Parti Anticapitaliste d'Olivier Besancenot cherche à constituer une alliance aux européennesAussi le NPA a-t-il adressé un courrier à Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon. Une première alors que l'ancien parti trotskiste avait toujours fait de son autonomie le fil rouge de son action politique.

Divisions et fin de non-recevoir chez les écolos
Le scénario d'une union des gauches alternatives relève encore de la science-fiction. Lutte Ouvrière manquera à l'appel ce samedi. Et les négociations espérées par le NPA d'Olivier Besancenot en vue d'un front commun aux européennes semblent bien mal engagées, alors que le PCF et les mélenchonistes ont eu toutes les peines du monde à arrêter des listes communes.

Quant à une alliance d'EELV avec la gauche radicale, elle-ci a été clairement écartée lors du conseil fédéral écologiste du week-end dernier. "Je ne crois pas à la guerre des gauches. Et l’écologie politique ne servira jamais de variable d’ajustement ou d’idiot utile dans les règlements de compte entre les forces déclinantes du productivisme", a tranché l'ancienne ministre Cécile Duflot, réaffirmant qu'EELV est un "parti de gouvernement". "Pas plus que nous sommes le supplément d’âme des socialistes, nous ne serons celui de l’autre gauche", a opiné la secrétaire nationale Emmanuelle Cosse.

La CGT soutient ce front commun politique 
L'appel à participer à manifestation de samedi en tant qu'organisations de la centrale est "une erreur", a estimé son numéro un Thierry Lepaon. Selon lui, il s'agit d'une initiative de partis politiques mais il est "légitime que les citoyens y participent" mais "pas sous la bannière des syndicats".

Jean-Luc Mélenchon qui bat le rappel des troupes sur son blog: "Hollande reste droit dans ses bottes. Il faut donc protester plus fort. Maintenant, ça suffit !"

Convoquée par un collectif national 
regroupant des organisations politiques (le Front de gauche, le NPA, la gauche d’EELV…), syndicales (CGT, FSU, FO…) et associatives (DAL, ATTAC…), cette marche sera l’occasion pour cette gauche on gouvernementale de compter ses forces.

1 commentaire:

  1. ohé Charlie !


    Arrête de piétiner la mauvaise herbe prends-en plutôt de la graine

    à bas la république et vive les communards



    Président, le beurre préféré des Français


    Un putain de militant très-à-cheval

    sur un putain de code noir

    se fabrique une putain d'image

    Tous les flics s'agenouillent

    Quelle putain de paire de couilles !

    Et les Dupont-Dupont n'en pensent pas moins

    Oh le putain de pièges à cons !


    Cette fois, ça y est ! Le Populaire est éclairé.

    La Liberté peut aller se rhabiller.

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