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jeudi 3 avril 2014

Prolongation de Taubira: dans la violence, Valls fait évacuer des Sentinelles de la place Vendôme

Pendant le changement (de gouvernement), la répression continue !

En  protestation contre la reconduction de la garde des Sceaux dans ses fonctions
,

des manifestants se sont rassemblés mercredi soir devant le ministère de la Justice.

Provoqués par le retour de Christiane Taubira au poste de garde des Sceauxplusieurs centaines de manifestants réunis à l'appel de la Manif pour Tous se sont regroupés mercredi soir aux abords du ministère de la Justice. 

Cinq personnes ont été interpellées, indique la préfecture de police de Paris. "La manifestation était non déclarée", et les manifestants "empêchaient l'entrée et la sortie de la place Vendôme", s'est justifié un porte-parole de la PP.Les protestataires ont été violemment repoussées par les forces de l'ordre, avant de gagner l'Assemblée Nationale.


"Une véritable provocation pour tout ce qui touche à la famille"

Parmi eux, l'ancienne ministre Christine Boutin, fervente opposante à la loi ouvrant le mariage aux homosexuels. "Nous voulons montrer que pour un certain nombre de gens, le maintien de Christiane Taubira au ministère de la Justice est une véritable provocation pour tout ce qui touche à la famille", a-t-elle estimé. "Ce que nous souhaitons, c'est que la loi sur le mariage gay soit abrogée", a-t-elle ajouté, soulignant que les Français ont "répondu de façon très claire dimanche dernier dans les urnes" aux réformes sociétales qui leur sont imposées.


Nouveau gouvernement, même répression aveugle et vaine

Les forces de l'ordre ont expulsé manu militari une centaine de Sentinelles, des manifestants pacifiques réunis mercredi soir place Vendôme et qui n'entravaient en rien la circulation, contrairement à ce qu'affirme un article paru ce mercredi soir sur le site du journal socialiste Le Monde,coupable de faux témoignage

Une quantité disproportionnée de forces de l'ordre et une nervosité qui ne présagent rien de bon pour les mois à venir sous ce premier gouvernement Valls.

Rareté des places de parking
Le message de mobilisation avait commencé à circuler en début d'après-midi que via les réseaux sociaux : "Au vu de l'actualité politique, on annonce des #Sentinelles place Vendôme ce soir, pour montrer qu'on ne lâche rien. Les Sentinelles seront encore et toujours debout pour défendre la Famille et lutter contre l'injustice et les mensonges de nos gouvernants. N'hésitez pas à les rejoindre, même un court moment." Finalement, les personnes mobilisées se seront retrouvées sur place face à des forces de police toujours aussi impressionnantes et fébriles"Voulant aller place Vendôme, où nous souhaitions faire une belle opération de Sentinelles, nous avons trouvé la place fermée et les lieux occupés par les CRS et les gendarmes en nombre, explique Chantal Desmoulins-Lebeault, responsable AFC du Val-de-Marne. Ils étaient assez nerveux. Nous ne sommes restés qu'une petite heure car la tension montait. D'autres ont poursuivi la soirée à l'Assemblée Nationale."

Au final, cinq Sentinelles ont été retenues au commissariat rue de l'Évangile et y sont convoquées ce jeudi pour un délit tout aussi imaginaire qu'à l'habitude : entrave à la circulation sur une place que voitures et scooters traversaient sans peine. Une femme blessée par un coup de matraque aurait être conduite à l'hôpital.

L'accès à la place Vendôme ayant été rapidement bloqué, certaines des Sentinelles ont choisi de migrer vers le siège du Grand Orient de France pour réclamer avec humour "la séparation de la franc-maçonnerie et de l'Etat", nombre de membres du gouvernement étant maçons au sein de cette obédience, à commencer par Manuel Valls.

D'autres ont opté pour l'Assemblée Nationale, aux abords de laquelle un militant a dénombré pas moins de 10 camions de gendarmes, 17 de CRS et un bus de garde à vue… "Des dizaines de camions de CRS ce soir à Vendôme (21h40)", pouvait-on ainsi lire sur Twitter. Une débauche de moyens qui n'est pas sans rappeler les méthodes du précédent ministre de l'Intérieur.

Un "gouvernement de combat" qui se trompe de cible
"La "France apaisée" d'un gouvernement qui n'écoute personne est une France soumise. 
À noter que le député Hervé Mariton est passé à l'Assemblée en fin de soirée témoigner son soutien aux Sentinelles encore présentes sur les lieux.

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