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vendredi 2 novembre 2007

DAL envenime la situation des mal-logés

Sa politique du tout-ou-rien contredit l’urgence affichée
La gauche extrême fait profession de féminisme et se met en quatre pour les ‘mamans’, à condition toutefois qu’elles soient africaines. Dans sa logique particulière, ses attentions actuelles pour deux ministres-femmes sont en effet suspectes. Cette gauche-là aime les ‘femmes debout’, mais les petits soins qu’elle prodigue à Rachida Dati et Christine Boutin laissent songeur. Aiment-ils vraiment les femmes autant qu’ils le prétendent, puisqu’ils n’ont de cesse de les harceler?
Ces attentions très particulières durent depuis le 3 octobre dernier, avec l'installation d'une centaine de tentes sur un trottoir de la rue de la Banque dans le 2e arrondissement, juste devant un immeuble squatté (donc abusivement et illégalement) depuis décembre 2006 par des associations, dont DAL.
DAL exige le relogement de ces familles qui vivent dans des hôtels, des foyers, aux frais de la collectivité, ou chez des tiers dans l'attente d'un logement social. Le campement est régulièrement démonté par les forces de l'ordre et les familles dispersées avant de finalement revenir sur place et de se réinstaller.
L’opposition de DAL est à la fois systématique et frontale. Aujourd’hui vendredi matin, au lendemain d'une nouvelle évacuation par la police, des militants avaient organisé un relais sur le trottoir avec la volonté de provoquer les forces de police. "Dès que quelqu'un s'assoit sur le trottoir, les policiers l'obligent à se lever", s’étonne le président du DAL, Jean-Baptiste Eyraud.
La ministre, qui s'évertue à entretenir le dialogue, a reçu le DAL le 26 octobre. Christine Boutin demande pourtant à l'association la liste des "personnes prioritaires à l'accès au logement selon les critères" de la loi sur le Droit au logement opposable. La ministre entend, sur cette base, trouver une solution en anticipant "l'effectivité de la loi au 1er janvier 2008". Mais DAL lui oppose son refus et riposte en ces termes: "Nous ne fournirons la liste des familles que si nous sommes assurés d'une solution de relogement pour toutes". Le maître-chanteur, Jean-Baptiste Eyrault, avait déjà adopté la même attitude jusqu’au-boutiste à Cachan.
La ministre assure qu'elle "ne cédera à aucune pression de la rue" et se dit "déterminée à ne pas tolérer que des campements du type de ceux délibérément provoqués par le DAL s'installent dans Paris au détriment du véritable intérêt des personnes les plus fragiles".

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