Sur le passage des libertaires, l’herbe ne repousse plus
Un Black Block (ou bloc noir, en allemand « Schwarzer Block ») est un regroupement éphémère d'individus au cours d'une manifestation, regroupement qui donne souvent lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre.
Les Black Blocs sont des structures informelles et décentralisées, sans appartenances formelles, ni hiérarchies. Ils sont constitués principalement d'activistes des mouvances libertaires : les black blocks ne sont qu'une technique du mouvement autonome pour exprimer des colères variées, mais essentiellement anti-capitalistes, par la lutte armée dans les rues.
Evolution
Les « blocs noirs » sont issus des « mouvements autonomes » européens, particulièrement du Mouvement autonome allemand des années 1980. Les autonomes allemands ont créé l'idée de « Schwarzer Block » avec des « actions directes » collectives pour la défense de squats (« Freiräume ») et de « lieux autogérés ». Ils ont aussi soutenu la Fraction armée rouge (« Rote Armee Fraktion ») lors des manifestations de solidarité, bien que la plupart des autonomes aient critiqué cette lutte armée. La lutte des autonomes allemands s'est également axée contre le nucléaire en organisant de gigantesques émeutes sur les lieux de construction de centrale.
Les blocs noirs sont réapparus lors de manifestations de contestation de la guerre du Golfe en Irak en 1991, pratiquant des « actions directes » en marge de manifestations conventionnelles. Le 30 novembre 1999, lors du congrès de l’OMC à Seattle, un bloc noir d’environ 200 militants s'est attaqué aux locaux de sociétés multinationales se trouvant sur le parcours de la manifestation, et a bloqué les rues pour en faire des « zones autonomes temporaires », attirant l'attention des médias. Plusieurs nouvelles appellations sont apparues au sein du bloc noir par la suite ; le «Radical Anti-Capitalist Blocs» (RACB) composé d'un millier de personnes a émergé lors du rassemblement contre le FMI et la Banque mondiale à Washington les 16 et 17 avril 2000.
Après les manifestations liées aux différents sommets du G8 en Europe au début des années 2000, les tribunaux européens ont poursuivi des membres de « black blocs » pour vandalisme, association de malfaiteurs et association de malfaiteurs en vue d'une entreprise terroriste. Le groupe Publixtheatre Caravan a été emprisonné un mois à l'issue du sommet de Gênes en juillet 2001. L'Union européenne conduit des enquêtes sur les « black blocks » sur tout son territoire. Les activistes arrêtés en marge du sommet de l'Union européenne à Gothenburg en 2001 ont été sévèrement condamnés, les activistes arrêtés à Gênes et à Thessalonique ont de lourdes charges à leur encontre.
Mode opératoire
Les blocs noirs se forment généralement en marge de manifestations de gauche. Ils pratiquent une forme d'action directe : destructions de banques, de bâtiments d'institutions officielles ou de sociétés multinationales, magasins, caméras de vidéo-surveillance, etc. Ces actions ne visent pas à s'attaquer aux personnes mais aux biens du capital. Le but est de faire perdre un maximum d'argent aux entreprises visées. Les activistes n'hésitent pas à affronter directement les forces de l'ordre (voir ci-dessous) qu'ils considèrent comme « le bras armé du capitalisme ».
Outre la destruction matérielle, certains ‘black blocks’ se fondent pour mission de protéger la manifestation. Ils opèrent alors différemment et leur but devient l'ouverture de voies pour l'ensemble des manifestants, cela passant souvent par des affrontements avec les forces de l'ordre.
Les activistes s'habillent et se masquent de noir pour marquer leur solidarité, symboliser l'unité et l'égalité des hommes et femmes au sein d'un black bloc et créer un effet de masse, mais surtout se prémunir contre les gaz lacrymogènes et les caméras de vidéo-surveillance. Ils portent souvent des blousons de cuir et des protections de fortune adaptées à la guérilla urbaine. La couleur noire est liée à l'anarchisme et au folklore de la piraterie.
Bien qu'acceptés par les militants pacifistes et la plupart des militants altermondialistes – avec lesquels il existe parfois de réelles tensions, trouvant l'action des black blocs contre-productive pour la mise en place d'une alternative politique – la plupart des membres du black block se refusent à mettre en danger le reste des manifestants. Ainsi, pour la manifestation de Gênes, les échauffourées se sont déroulées le matin et dans un lieu éloigné, avant que ceux qui y avaient participé ne rejoignent les rangs de la grande manifestation pour défiler avec les autres manifestants. De plus, et cela se trouve souvent oublié, la solidarité au sein d'un black block est le ciment permettant sa cohésion: la tentative d'arrestation d'un membre d'un block par les forces de l'ordre entraînera une action immédiate des autres membres de ce bloc pour le libérer.
Méfaits
-> En décembre 1980, les autorités de la ville de Berlin-Ouest décident de mettre un terme aux occupations d'universités et aux squats. C'est dans ce contexte que des activistes ont eu recours pour la première fois à la tactique du « black block ». L'invention du terme (schwarzer Block) est du reste attribuée à la police allemande. Des « Autonomes » vêtus et masqués de noir sont descendus dans la rue affronter les forces de l'ordre venues les expulser.
-> Un Black block de 1500 « Autonomes » se forme à Hambourg, en 1986, pour défendre le squat Hafenstrasse.
-> Apparition de « Black blocks » à l'occasion de la présence du président américain Ronald Reagan à Berlin-Ouest, en juin 1987.
-> En septembre 1988, à Berlin-Ouest, un « Black block » affronte les forces de l'ordre au cours d'une manifestation contre la réunion de la Banque mondiale et du Fond monétaire international (FMI).
-> En 1991 à l'occasion d'une manifestation anti-guerre du Golfe à Washington, un Black block fracasse les vitres de la Banque mondiale.
-> En 1992, à San Francisco, un Black Block se forme pour les 500 ans de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, manifestant contre les années de génocid (rien que çà !) perpétrés sur les Premières Nations.
-> Congrès de l’OMC à Seattle en novembre 1999. Un bloc noir d’environ 200 activistes saccage des vitrines de banques, de magasins Nike, de commerces, et pille des magasins, causant 7 millions de dollars de dommages. Des slogans sont tagués sur les murs et le mobilier urbain est brûlé. Une ‘Zone autonome temporaire’ fortifiée par des barricades est constituée pendant quelques heures. José Bové participait à ces manifestations.
-> Les 16 et 17 avril 2000, à Washington, se tint une réunion du FMI et de la Banque mondiale. Un millier de révolutionnaires anti-capitalistes y affronte directement la police.
-> En 2000, divers Black Blocks se constituent aux USA en marge des conventions républicaine (1er juin 2000 à Philadelphie) et démocrate. Les incidents sont de faible gravité.
-> Les 25 et 26 septembre 2000, le plus important Black Block a lieu à Prague à l'occasion de la réunion du FMI. Quelques 3000 anarchistes et autres autonomes se heurtent à la police tchèque. Les affrontements sont très violents et la répression est féroce. On dira plus tard que des militants néo-nazis auraient été "invités" dans les commissariats praguois pour « corriger les gauchistes ».
-> En avril 2001 des membres d'un Black Block sont associés à l'agression d'un policier lors d'une marche pacifique dans les rues de la ville de Québec. Suite à cet événement, la population locale et plusieurs manifestants se distancient du groupe dont ils trouvent les méthodes trop extrêmes.
-> En juin 2001, un important Black Bloc se forme à Göteborg contre le sommet de l'Union européenne. Toute une rue de la ville est dévastée. La police ouvre le feu sur la foule et blesse grièvement un des manifestants.
-> G8 à Gênes les 20 et 21 juillet 2001. Des banques, agences immobilières, concessionnaires automobiles, stations d'essence, agences de voyages, panneaux publicitaires sont détruits. Lors de violents affrontements entre manifestants (regroupant des participants au Black Bloc et de nombreux autres manifestants) et la police, Carlo Giuliani, un manifestant italien, est abattu d'une balle dans la tête par un policier. Un rapport de police affirmera que la balle tirée en l'air par le policier a été déviée par un pavé lancé par un manifestant. Une photographie prise une seconde avant que le carabinier ne tire montre l'arme du policier pointé sur la tête du jeune homme. José Bové participait à ces manifestations.
-> G8 à Évian, les 1er, 2 et 3 juin 2003. Manifestations à Genève et Lausanne. De nombreux commerces ferment de crainte d'incidents comparables à ceux de Gênes. Sur le parcours de la manifestation Genève-Annemasse, une station d'essence est détruite par les participants d'un Black Block. Le mouvement du Black Block se voit alors fortement critiqué par les pacifistes, mais aussi par d'autres membres du Black Block qui considèrent que certains types de destruction sont contre-productives et discréditent des idéologies comme l'anarchisme.
-> G8 à Heiligendamm (Allemagne), début juin 2007. Un Black Bloc d'environ 5000 personnes se forme lors d'une grande manifestation contre le G8 et donne lieu à des affrontements violents avec la police (nombreux blessés des deux côtés).
-> Sommet de l'OTAN à Strasbourg (3 et 4 avril 2009) : Un Black Block se réunit au cours de la manifestation anti-OTAN. L'ancien poste de douane à la frontière allemande et une pharmacie brûlent entièrement ; le feu incendie l'hôtel Ibis au port du Rhin. Une station essence et les vitrines d'usines et d'abribus sont détruits. Une barricade est dressée à l'aide de wagons de plusieurs tonnes.
-> Pourtant anti-sécuritaire adepte de la prévention, la gauche française accuse la police de n’avoir pas maté ces forces subversives. Mais à la différence de Gênes, à Strasbourg, les Black blocks n’ont pas hésité à saccager la banlieue défavorisée, y incendiant un hôtel et la pharmacie. En 2001, les saccages s’étaient déroulés le matin et loin de la grande manifestation de l’après-midi.
Un Black Block (ou bloc noir, en allemand « Schwarzer Block ») est un regroupement éphémère d'individus au cours d'une manifestation, regroupement qui donne souvent lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre.
Les Black Blocs sont des structures informelles et décentralisées, sans appartenances formelles, ni hiérarchies. Ils sont constitués principalement d'activistes des mouvances libertaires : les black blocks ne sont qu'une technique du mouvement autonome pour exprimer des colères variées, mais essentiellement anti-capitalistes, par la lutte armée dans les rues.
Evolution
Les « blocs noirs » sont issus des « mouvements autonomes » européens, particulièrement du Mouvement autonome allemand des années 1980. Les autonomes allemands ont créé l'idée de « Schwarzer Block » avec des « actions directes » collectives pour la défense de squats (« Freiräume ») et de « lieux autogérés ». Ils ont aussi soutenu la Fraction armée rouge (« Rote Armee Fraktion ») lors des manifestations de solidarité, bien que la plupart des autonomes aient critiqué cette lutte armée. La lutte des autonomes allemands s'est également axée contre le nucléaire en organisant de gigantesques émeutes sur les lieux de construction de centrale.
Les blocs noirs sont réapparus lors de manifestations de contestation de la guerre du Golfe en Irak en 1991, pratiquant des « actions directes » en marge de manifestations conventionnelles. Le 30 novembre 1999, lors du congrès de l’OMC à Seattle, un bloc noir d’environ 200 militants s'est attaqué aux locaux de sociétés multinationales se trouvant sur le parcours de la manifestation, et a bloqué les rues pour en faire des « zones autonomes temporaires », attirant l'attention des médias. Plusieurs nouvelles appellations sont apparues au sein du bloc noir par la suite ; le «Radical Anti-Capitalist Blocs» (RACB) composé d'un millier de personnes a émergé lors du rassemblement contre le FMI et la Banque mondiale à Washington les 16 et 17 avril 2000.
Après les manifestations liées aux différents sommets du G8 en Europe au début des années 2000, les tribunaux européens ont poursuivi des membres de « black blocs » pour vandalisme, association de malfaiteurs et association de malfaiteurs en vue d'une entreprise terroriste. Le groupe Publixtheatre Caravan a été emprisonné un mois à l'issue du sommet de Gênes en juillet 2001. L'Union européenne conduit des enquêtes sur les « black blocks » sur tout son territoire. Les activistes arrêtés en marge du sommet de l'Union européenne à Gothenburg en 2001 ont été sévèrement condamnés, les activistes arrêtés à Gênes et à Thessalonique ont de lourdes charges à leur encontre.
Mode opératoire
Les blocs noirs se forment généralement en marge de manifestations de gauche. Ils pratiquent une forme d'action directe : destructions de banques, de bâtiments d'institutions officielles ou de sociétés multinationales, magasins, caméras de vidéo-surveillance, etc. Ces actions ne visent pas à s'attaquer aux personnes mais aux biens du capital. Le but est de faire perdre un maximum d'argent aux entreprises visées. Les activistes n'hésitent pas à affronter directement les forces de l'ordre (voir ci-dessous) qu'ils considèrent comme « le bras armé du capitalisme ».
Outre la destruction matérielle, certains ‘black blocks’ se fondent pour mission de protéger la manifestation. Ils opèrent alors différemment et leur but devient l'ouverture de voies pour l'ensemble des manifestants, cela passant souvent par des affrontements avec les forces de l'ordre.
Les activistes s'habillent et se masquent de noir pour marquer leur solidarité, symboliser l'unité et l'égalité des hommes et femmes au sein d'un black bloc et créer un effet de masse, mais surtout se prémunir contre les gaz lacrymogènes et les caméras de vidéo-surveillance. Ils portent souvent des blousons de cuir et des protections de fortune adaptées à la guérilla urbaine. La couleur noire est liée à l'anarchisme et au folklore de la piraterie.
Bien qu'acceptés par les militants pacifistes et la plupart des militants altermondialistes – avec lesquels il existe parfois de réelles tensions, trouvant l'action des black blocs contre-productive pour la mise en place d'une alternative politique – la plupart des membres du black block se refusent à mettre en danger le reste des manifestants. Ainsi, pour la manifestation de Gênes, les échauffourées se sont déroulées le matin et dans un lieu éloigné, avant que ceux qui y avaient participé ne rejoignent les rangs de la grande manifestation pour défiler avec les autres manifestants. De plus, et cela se trouve souvent oublié, la solidarité au sein d'un black block est le ciment permettant sa cohésion: la tentative d'arrestation d'un membre d'un block par les forces de l'ordre entraînera une action immédiate des autres membres de ce bloc pour le libérer.
Méfaits
-> En décembre 1980, les autorités de la ville de Berlin-Ouest décident de mettre un terme aux occupations d'universités et aux squats. C'est dans ce contexte que des activistes ont eu recours pour la première fois à la tactique du « black block ». L'invention du terme (schwarzer Block) est du reste attribuée à la police allemande. Des « Autonomes » vêtus et masqués de noir sont descendus dans la rue affronter les forces de l'ordre venues les expulser.
-> Un Black block de 1500 « Autonomes » se forme à Hambourg, en 1986, pour défendre le squat Hafenstrasse.
-> Apparition de « Black blocks » à l'occasion de la présence du président américain Ronald Reagan à Berlin-Ouest, en juin 1987.
-> En septembre 1988, à Berlin-Ouest, un « Black block » affronte les forces de l'ordre au cours d'une manifestation contre la réunion de la Banque mondiale et du Fond monétaire international (FMI).
-> En 1991 à l'occasion d'une manifestation anti-guerre du Golfe à Washington, un Black block fracasse les vitres de la Banque mondiale.
-> En 1992, à San Francisco, un Black Block se forme pour les 500 ans de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, manifestant contre les années de génocid (rien que çà !) perpétrés sur les Premières Nations.
-> Congrès de l’OMC à Seattle en novembre 1999. Un bloc noir d’environ 200 activistes saccage des vitrines de banques, de magasins Nike, de commerces, et pille des magasins, causant 7 millions de dollars de dommages. Des slogans sont tagués sur les murs et le mobilier urbain est brûlé. Une ‘Zone autonome temporaire’ fortifiée par des barricades est constituée pendant quelques heures. José Bové participait à ces manifestations.
-> Les 16 et 17 avril 2000, à Washington, se tint une réunion du FMI et de la Banque mondiale. Un millier de révolutionnaires anti-capitalistes y affronte directement la police.
-> En 2000, divers Black Blocks se constituent aux USA en marge des conventions républicaine (1er juin 2000 à Philadelphie) et démocrate. Les incidents sont de faible gravité.
-> Les 25 et 26 septembre 2000, le plus important Black Block a lieu à Prague à l'occasion de la réunion du FMI. Quelques 3000 anarchistes et autres autonomes se heurtent à la police tchèque. Les affrontements sont très violents et la répression est féroce. On dira plus tard que des militants néo-nazis auraient été "invités" dans les commissariats praguois pour « corriger les gauchistes ».
-> En avril 2001 des membres d'un Black Block sont associés à l'agression d'un policier lors d'une marche pacifique dans les rues de la ville de Québec. Suite à cet événement, la population locale et plusieurs manifestants se distancient du groupe dont ils trouvent les méthodes trop extrêmes.
-> En juin 2001, un important Black Bloc se forme à Göteborg contre le sommet de l'Union européenne. Toute une rue de la ville est dévastée. La police ouvre le feu sur la foule et blesse grièvement un des manifestants.
-> G8 à Gênes les 20 et 21 juillet 2001. Des banques, agences immobilières, concessionnaires automobiles, stations d'essence, agences de voyages, panneaux publicitaires sont détruits. Lors de violents affrontements entre manifestants (regroupant des participants au Black Bloc et de nombreux autres manifestants) et la police, Carlo Giuliani, un manifestant italien, est abattu d'une balle dans la tête par un policier. Un rapport de police affirmera que la balle tirée en l'air par le policier a été déviée par un pavé lancé par un manifestant. Une photographie prise une seconde avant que le carabinier ne tire montre l'arme du policier pointé sur la tête du jeune homme. José Bové participait à ces manifestations.
-> G8 à Évian, les 1er, 2 et 3 juin 2003. Manifestations à Genève et Lausanne. De nombreux commerces ferment de crainte d'incidents comparables à ceux de Gênes. Sur le parcours de la manifestation Genève-Annemasse, une station d'essence est détruite par les participants d'un Black Block. Le mouvement du Black Block se voit alors fortement critiqué par les pacifistes, mais aussi par d'autres membres du Black Block qui considèrent que certains types de destruction sont contre-productives et discréditent des idéologies comme l'anarchisme.
-> G8 à Heiligendamm (Allemagne), début juin 2007. Un Black Bloc d'environ 5000 personnes se forme lors d'une grande manifestation contre le G8 et donne lieu à des affrontements violents avec la police (nombreux blessés des deux côtés).
-> Sommet de l'OTAN à Strasbourg (3 et 4 avril 2009) : Un Black Block se réunit au cours de la manifestation anti-OTAN. L'ancien poste de douane à la frontière allemande et une pharmacie brûlent entièrement ; le feu incendie l'hôtel Ibis au port du Rhin. Une station essence et les vitrines d'usines et d'abribus sont détruits. Une barricade est dressée à l'aide de wagons de plusieurs tonnes.
-> Pourtant anti-sécuritaire adepte de la prévention, la gauche française accuse la police de n’avoir pas maté ces forces subversives. Mais à la différence de Gênes, à Strasbourg, les Black blocks n’ont pas hésité à saccager la banlieue défavorisée, y incendiant un hôtel et la pharmacie. En 2001, les saccages s’étaient déroulés le matin et loin de la grande manifestation de l’après-midi.
Bonjour, je suis journaliste amateur et j'aimerais être immergé parmi ces personnes et faire un reportage sur cette mouvance; auriez-vous quelques contacts parmi eux ?
RépondreSupprimerEh ils sont pas si dupes....
RépondreSupprimeril n y a rien de plus facile , a strasbourg ils etaient au village autonome , tu peux dialoguer avec eux .
RépondreSupprimerOui, pourrais-je avoir leurs adresses et numéros de portables (+ photo si possible...).
RépondreSupprimerD'avance, merci !
Bon texte, bonnes explications, bon travail..
RépondreSupprimerSalut les blacks bloks...Je suis tout comme vous contre le nucléaire (civil pour moi)ne vous attaquez pas aux skinheads . Ils essaient de faire leur mieux pour défendre leur vie .Comprenez également qu'il faut un pouvoir pour que ca fonctionne.En fin bon je respecte votre facon de penser, soit dit en passant.C'est nul de détruire des petits commerces . vous le savez. Black blocs... trop de combats ...ca va fighter.
RépondreSupprimerL'an dernier a Strasbourg, aucun black blok n'a incendié l'hotel et la pharmacie, ce sont les racaillos du Neuhof qui ont tout pété ...
RépondreSupprimerJ'y étais ! Cette information est une intox !!!
J'y étais également. Pire que ça cher Anonymous, c'est une manipulation...
RépondreSupprimerL'hôtel Ibis était définitivement fermé, mais il n'était pas vide. Quelques CRS ont été aperçus aux fenêtres du bâtiment, tirant des flash balls et des lacrymo du haut de leur perchoir. On est simplement allés les déloger..
Par contre pour la pharmacie, c'est bien de jeunes délinquants : j'en ai même entendu un dire à ses potes qu'il y'avait de la "coke médicinale" dans les pharmacies...
Il a raison c'est la racaille du Neuohf qui a foutu le feu et pas les blacks
RépondreSupprimerJ'y étais aussi
Tous les anonymes y étaient !
RépondreSupprimerFiable et honnêtes, les anars...
J'suis pas d'accord avec toi concernant les skinheads, ils représentent une idéologie antisociale et dangereuse...
RépondreSupprimerPour le coup de l'Etat on part du principe que c'est justement lui et la société qu'il crée qui ont fait de l'homme ce qu'il est, en soi l'homme n'aurait aucune raison d'etre mauvais...Sur ce point c'est un débat de sourd sur la nature humaine qui date des Lumières
Et pour les petits commerces, je peux te dire pour avoir participer à des blacks blocks que les gars qui s'en prennent à tout ne sont pas membres des collectifs ou des fédés, c'est juste des branleurs qui viennent pour casser..on ne s'en prend qu'au symbole clair du capitalisme outrancier
On n'est pas obligé d'organiser des 'parties' sur lesquelles les casseurs désoeuvrés peuvent venir se brancher.
RépondreSupprimerQuand on organise un rassemblement -public ou privé-, on assume la responsabilité de toutes les conséquences.
D'ailleurs, le coup qui consiste à dire que les méchants ne sont pas des nôtres, ça a fait son temps, et personne ne gobe plus ça.
Si on veut faire les cons, on peut essayer dans les dictatures totalitaires actuelles.
Il vous faut des adresses ?
juste y croire
RépondreSupprimerAnti capitaliste Alter mondialiste Prolétaire Anti fa ... L'union fait la force !!! Les capitaliste aux Goulag !
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