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lundi 28 juillet 2014

Ecoutes illégales visant Sarkozy: le bâtonnier de Paris a porté plainte contre Le Monde

Plainte contre X pour violation du secret de l'instruction

Me Pierre-Olivier Sur avait annoncé son intention de déposer une plainte contre le quotidien socialiste


Un article consacré aux informations confidentielles dont aurait profité Nicolas Sarkozy dans l'affaire des écoutes téléphoniques met en cause quatre membres du conseil de l'ordre. Dont le bâtonnier Sur. 

Le bâtonnier
Pierre-Olivier Sur avait fait l'annonce devant le conseil de l'Ordre des avocats de Paris. C'est le procureur de la République de Paris François Molens qui a reçu son intention de déposer une plainte pour recel de violation du secret de l'instruction contre le journal Le Monde

Un article du quotidien militant paru dans l'édition du 13 juillet est en cause. 
Dans l'ensemble d'une page et demie consacré par le quotidien aux accusations de corruption portées contre Nicolas Sarkozy, les journalistes Fabrice Lhomme et Gérard Davet livrent la conviction des enquêteurs que l'ancien Président a été informé des écoutes téléphoniques le visant, ainsi que son avocat, Me Thierry Herzog.
Les deux journalistes se sont projetés dans les media en couvrant des affaires politico-judiciaires difficiles qu'ils ont rendues d'autant plus sensibles (HSBC, Kerviel, Karachi).
Assurant que les policiers "nourrissent quelques soupçons", Le Monde insiste sur le fait que le conseil de l'Ordre a fait l'objet d'investigations poussées. Les journalistes portent sur quatre personnes, dont Me Sur,  l'accusation d'avoir été au courant, le 10 janvier, de ces écoutes. Ils ont en effet publié des extraits des procès verbaux de la procédure.

Le bâtonnier est passé à l'acte

Le 16 juillet, le bâtonnier Sur a confirmé sa plainte contre X pour violation du secret de l'enquête et de l'instruction
Cette plainte a été déposée en son nom propre et en celui de l'Ordre des avocats, une première, souligne Le Figaro, qui a révélé l'information.
"On est sûrs que c'est soit les policiers, soit les juges, soit les parquetiers" qui sont à l'origine des fuites, a déclaré jeudi Pierre-Olivier Sur. "Il est temps de sonner la fin de la partie."

Cette plainte devrait entraîner l'audition des magistrats et des policiers qui ont eu accès au dossier, dans le cadre d'une enquête préliminaire, selon le bâtonnier. 

L'information judiciaire qui a valu
et une garde à vue et une mise en examen à Sarkozy a été ouverte le 26 février sur la base d'écoutes téléphoniques illégales qui l'ont visé, lui et son entourage.
Outre ses proches, les écoutes, en partie retranscrites dans la presse, ont notamment concerné des conversations entre son avocat Thierry Herzog et le bâtonnier de Paris Pierre-Olivier Sur.

Le secret des sources des journalistes aggrave la situation des justiciables. Dernière publication en date après le dépôt de plainte, un article du Monde faisait encore état d'un courrier électronique reçu par plusieurs membres de l'ordre des avocats et par le bâtonnier. Un article qui "a mis le feu aux poudres", explique Le Figaro. 

jeudi 3 juillet 2014

Affaire des écoutes illégales sur Sarkozy: le pouvoir judiciaire retombe dans les errements de l'affaire Bettencourt

La mise en examen de Sarkozy "peut devenir une affaire d'Etat", assure Le Maire
Bruno Le Maire réagit à la mise en examen de Nicolas Sarkozy
Il contre-attaque, mercredi 2 juillet au micro de RTL, après la mise en examen de l'ex-chef de l'Etat, rival du président Hollande, en plus de ses adversaires de poids que sont la dette publique et le chômage.


Le champion de la droite face au PS et au FN a en effet été humilié par des juges désignés - malgré, ou du fait de, leur engagement syndical-  par le Parquet, donc le ministère de la Justice, pour la deuxième fois en quatre ans, avec la révélation, déjà par Mediapart (défendu par le SM) de l'existence d'enregistrements clandestins supposés accablants dans l'affaire Bettencourt. Le juge de Nicolas Sarkozy, Jean-Michel Gentil, avait révélé son acrimonie à son encontre, le qualifiant de "monarque"... Celui-ci est de surcroît mis en examen pour ...abus de faiblesse ! Mais le procès qui visait déjà le financement de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy se termine par un non-lieu, le 7 octobre 2013

Sept mois plus tard, le 1er juillet 2014, alors que se précise la possibilité de son retour en politique, la justice indépendante repart à la charge et fait subir à Nicolas Sarkozy une nouvelle garde à vue qui conduit à sa mis en examen sur des soupçons fondés sur des écoutes téléphoniques illégales dont a eu connaissance la garde des Sceaux, Ch. Taubira. Un rythme qui accrédite aussitôt l'idée d'un acharnement judiciaire dans l'opinion.

Le Maire pointe "les zones d'ombre" de la nouvelle affaire de justice

Il cible la mise sur écoutes par la justice de l'ancien chef de l'Etat et de communications privées avec ses proches. "C'est le cœur de l'affaire", assure l'ex-ministre de l'Agriculture.

Le député UMP de l'Eure suspecte un téléguidage
Le candidat à la présidence de l'UMP revient sur la révélation de la connaissance par le gouvernement -Christiane Taubira, notamment- de la mise sur écoutes de Nicolas Sarkozy.

"Tant que nous ne savons pas quand le président de la République et son gouvernement ont été informés, tant que le président de la République et son gouvernement ne nous disent pas quel était le contenu de ces écoutes et ce qu'ils savaient, cette affaire de justice peut devenir une affaire d'Etat", fait-il valoir.

vendredi 21 mars 2014

Nicolas Sarkozy s'adresse aux Français abusés par la gauche haineuse

"Ce que je veux dire aux Français"

L'ancien président répond aux attaques insupportables dont il est la cible

Le Figaro publie une tribune de Nicolas Sarkozy, une intervention écrite  et non orale, afin d'en appeler à "la réflexion plutôt qu'à l'émotion" des Français.
  

"Ce que je veux dire aux Français

J'ai longuement hésité avant de prendre la parole. D'abord parce que je sais qu'il existe des sujets prioritaires pour nos compatriotes, à commencer par l'explosion du chômage. Ensuite, parce que, depuis deux ans, je me suis tenu à la décision de silence et de retrait que j'avais annoncée au soir du second tour de l'élection présidentielle de 2012.
Contrairement à ce qui s'écrit quotidiennement, je n'éprouve nul désir de m'impliquer aujourd'hui dans la vie politique de notre pays. Je ne suis animé par aucune velléité de revanche et ne ressens nulle amertume à l'endroit des Français qui m'ont fait l'immense honneur de me confier, durant cinq ans, les rênes de notre pays. J'ai par ailleurs trop conscience des peines, des souffrances et des inquiétudes qu'endurent chaque jour tant de nos compatriotes pour ne pas mesurer la chance qui m'a si souvent accompagné tout au long de ma vie. Cette réalité mêlée à mon tempérament fait qu'aussi loin que je m'en souvienne je n'ai jamais aimé me plaindre. À 59 ans, il est sans doute trop tard pour changer. En tout cas, sur ce point…
Et pourtant, je crois qu'il est aujourd'hui de mon devoir de rompre ce silence. Si je le fais, c'est parce que des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent. Si je le fais par le moyen de l'écrit et non celui de l'image, c'est parce que je veux susciter la réflexion et non l'émotion.
Qui aurait pu imaginer que, dans la France de 2014, le droit au respect de la vie privée serait bafoué par des écoutes téléphoniques ? Le droit au secret des conversations entre un avocat et son client volontairement ignoré ? La proportionnalité de la réponse pénale, au regard de la qualité des faits supposés, violée ? La présomption d'innocence désacralisée ? La calomnie érigée en méthode de gouvernement ? La justice de la République instrumentalisée par des fuites opportunément manipulées ?
Que chacun réfléchisse à ce bref inventaire car demain il pourra, à son tour, être concerné. C'est de moi qu'il s'agit aujourd'hui. Je ne suis pas une victime. Je peux me défendre. Je peux en appeler au bon sens des Français, de gauche comme de droite. Tous n'auront pas et n'ont pas cette chance.
Ancien président de la République, je suis devenu un citoyen comme les autres. C'est la règle démocratique. Qui d'ailleurs pourrait prétendre que je l'ai, si peu que cela soit, enfreinte ? En vingt mois, j'ai subi quatre perquisitions qui ont mobilisé trois juges et quatorze policiers. J'ai été interrogé durant vingt-trois heures parce que l'on me suspectait d'avoir profité de la faiblesse d'une vieille dame ! Des milliers d'articles rédigés à charge ont été publiés. Sur le sujet, que reste-t-il de cette boue complaisamment répandue ? Rien, si ce n'est une décision de non-lieu après que toutes les investigations possibles ont été engagées. J'ai eu envie de crier : « Tout cela pour cela. » Mais je n'ai rien dit au nom du devoir que me créent les responsabilités qui furent les miennes. J'ai tout accepté, confiant dans la justice et surtout dans la vérité.
Et que dire de la prétendue affaire Karachi où, après des années d'enquête, les magistrats ont fini par découvrir que je n'y avais, au final, assumé aucune responsabilité. Là aussi, cela n'a pas empêché des centaines d'articles à charge.
Puis l'on s'est aperçu que j'avais été le seul de tous les candidats à avoir dépassé, durant la campagne présidentielle de 2012, les montants de dépenses autorisés ! De ce fait, je fus reconnu fautif d'un dépassement de 2,1 %. La sanction fut, pour la première fois dans l'histoire de la République, la suppression de 100 % des financements publics. Le 9 juillet 2013, il nous a fallu rembourser 11,3 millions d'euros, dont j'étais caution à titre personnel. Grâce aux soutiens de 137 000 Français et à la mobilisation de ma famille politique, ce fut réalisé en deux mois. Comment leur dire mon immense reconnaissance ? Cette fois encore, je n'ai rien dit. J'ai tout accepté.
Sans l'ombre d'une preuve et contre toute évidence, me voici accusé d'avoir fait financer ma campagne de 2007 par M. Kadhafi. On a parlé d'un virement de 50 millions d'euros ! Un détail… Après des mois d'enquête, des dizaines de commissions rogatoires, la justice n'a trouvé ni virement, ni banque de départ, ni banque d'arrivée. Toute l'accusation repose sur les témoignages « crédibles » du fils de M. Kadhafi et de son entourage, sans doute une référence morale, et de celui de M. Takieddine, dont on connaît aujourd'hui le passif judiciaire. J'ai déposé plainte contre Mediapart pour faux et usage de faux à la suite de la publication d'un faux grossier. Ma plainte a paru suffisamment crédible pour que ses dirigeants soient placés par la justice sous statut de témoin assisté.
Le simple bon sens devrait amener à considérer que la guerre que nous avons conduite en Libye a duré dix mois. Durant cette période, si M. Kadhafi avait eu le moindre document à utiliser contre moi, pourquoi ne l'a-t-il pas fait, alors même que j'étais le chef de la coalition contre lui ?
Or voici que j'apprends par la presse que tous mes téléphones sont écoutés depuis maintenant huit mois. Les policiers n'ignorent donc rien de mes conversations intimes avec ma femme, mes enfants, mes proches. Les juges entendent les discussions que j'ai avec les responsables politiques français et étrangers. Les conversations avec mon avocat ont été enregistrées sans la moindre gêne. L'ensemble fait l'objet de retranscriptions écrites dont on imagine aisément qui en sont les destinataires !
Ajoutant l'illégalité à l'illégalité, on n'hésite pas à publier des extraits tronqués et mensongers de ces mêmes enregistrements. Qui a donné ces documents alors même qu'aucun avocat n'a accès à la procédure ? Les seuls détenteurs en sont les juges ou les policiers… Sont-ils au-dessus des lois sur le secret de l'instruction ?
On me met sur écoute en septembre 2013 pour des faits supposés de corruption qui auraient été commis en 2007 ! On le fait, non parce que l'on dispose d'indices, mais parce que l'on espère en trouver. Aujourd'hui encore, toute personne qui me téléphone doit savoir qu'elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n'est pas un extrait du merveilleux film La Vie des autres sur l'Allemagne de l'Est et les activités de la Stasi. Il ne s'agit pas des agissements de tel dictateur dans le monde à l'endroit de ses opposants. Il s'agit de la France.
Suis-je en droit de m'interroger sur ce qui est fait de la retranscription de mes conversations? Je sais, la ministre de la justice n'était pas au courant, malgré tous les rapports qu'elle a demandés et reçus. Le ministre de l'intérieur n'était pas au courant, malgré les dizaines de policiers affectés à ma seule situation. De qui se moque-t-on ? On pourrait en rire s'il ne s'agissait de principes républicains si fondamentaux. Décidément, la France des droits de l'homme a bien changé…
Heureusement, des milliers d'avocats, quelles que soient leurs sensibilités, ont décidé que trop, c'était trop. Avec le bâtonnier à leur tête, ils veulent faire entendre cette vérité qu'un avocat dans l'exercice de ses fonctions doit être protégé de la même manière qu'un journaliste. Dans la République, on n'écoute pas les journalistes, pas davantage que les avocats dans l'exercice de leurs fonctions !
Mais cela n'est pas tout. Mon propre avocat se trouve accusé d'avoir abusé de son influence auprès de notre juridiction suprême. Cette fois, fini de rire, car c'est à pleurer d'indignation. Son "crime" : être l'ami depuis trente ans d'un avocat général à la Cour de cassation, un des plus fameux juristes de France, à qui il a demandé des avis sur la meilleure stratégie de défense pour son client. Le problème, c'est que le client, c'est moi. Alors "le conseil" devient un "trafic d'influence" supposé. Peu importe que ce magistrat ne puisse exercer la moindre influence sur une chambre criminelle dans laquelle il ne siège pas. Détail, encore, que le gouvernement monégasque ait solennellement déclaré qu'il n'y avait jamais eu la moindre intervention. Dérisoire, le fait que le poste, auquel ce magistrat postulait pour après sa retraite, ait été pourvu un mois avant qu'il ait pensé à en signaler l'existence à mon avocat.
Tout ceci ne résiste pas à l'évidence. Eh bien, cela n'a pas empêché trois juges et vingt policiers de multiplier les perquisitions aux domiciles et au bureau de mon avocat, quatorze heures durant ! Après avoir démonté sa machine à laver et exigé, qu'au moment de sa douche, à 6 h 30 du matin, il laissât la porte ouverte. La juge en charge est repartie avec ses téléphones. Dois-je considérer comme une anecdote le fait que cette magistrate soit membre du Syndicat de la magistrature ? Ce syndicat désormais célèbre pour avoir affiché dans ses locaux le tristement fameux « mur des cons », où j'occupe une place de choix ! Dois-je considérer qu'il s'agit d'un exercice serein et impartial de la justice ?
Augmenterai-je la gravité de mon cas en informant mes lecteurs que l'un des juges qui enquêtent sur le prétendu financement Kadhafi est celui-là même qui a signé, en juin 2012, l'appel des quatre-vingt-deux juges d'instruction, dont le ciblage de ma personne et de ma politique est transparent ? Au moins dois-je être tranquillisé sur la clarté des opinions politiques d'un magistrat dont le devoir est pourtant d'enquêter à charge et à décharge. Pour la charge, je crois que l'on peut être confiant, mais pour la décharge… Quel justiciable voudrait connaître une situation semblable ?
Et pourtant, envers et contre tout, je garde confiance dans l'institution judiciaire, dans l'impartialité de l'immense majorité des juges, dans la capacité de la justice à ne pas se laisser instrumentaliser.
Mon propos n'est pas de me plaindre. Je ne demande à personne de s'apitoyer sur mon sort. Ce texte est un appel à la conscience, aux convictions, aux principes de tous ceux qui croient en la République.
Aux Français qui n'ont pas voté pour moi, je demande d'oublier mon cas personnel et de penser à la République et à la France. Au nom de leurs propres convictions, peuvent-ils accepter ces violations répétées de nos principes les plus chers ?
À ceux qui me sont attachés, je veux dire que je n'ai jamais trahi leur confiance. J'accepte tous les combats à condition qu'ils soient loyaux. Je refuse que la vie politique française ne fasse place qu'aux coups tordus et aux manipulations grossières.
Je veux affirmer que je n'ai jamais demandé à être au-dessus des lois, mais que je ne peux accepter d'être en dessous de celles-ci.
Enfin, à tous ceux qui auraient à redouter mon retour, qu'ils soient assurés que la meilleure façon de l'éviter serait que je puisse vivre ma vie simplement, tranquillement… au fond, comme un citoyen "normal" !"


lundi 17 mars 2014

Jean-Luc Mélenchon l'affirme: "Hollande ment tout le temps" !

L'extrême gauche critique le PS à haute voix,mais négocie en sourdine
Le co-président du Parti de gauche (PG), Jean-Luc Mélenchon, était l’invité de l’émission "Tous politiques" sur France Inter, France 24, avec Le Parisien - Aujourd’hui en France.

Le placement sur écoutes de Nicolas Sarkozy

Si Mélenchon a "une certitude, c’est bien celle-là" :
le gouvernement ne pouvait pas ne pas être au courant des écoutes judiciaires pratiquées sur les téléphones de l’ancien président Nicolas Sarkozy. "Oui", François Hollande et Jean-Marc Ayrault mentent lorsqu'ils affirment qu'ils n'étaient pas informés "depuis le début". Mais, le co-président du PG est catégorique, "c’est pas grave, c’est habituel". "Ils mentent tout le temps. Les rois des menteurs, c'est eux. Ils avaient dit qu'ils renégocieraient le traité européen, ils ne l'ont pas fait; ils ont dit qu'ils feraient la retraite à 60 ans, ils ne l'ont pas fait. François Hollande ment tout le temps", insiste-t-il. 

La garde des Sceaux serait instrumentalisée. 

"Mme Taubira, on a plutôt confiance en elle. Cette femme je ne la vois pas menteuse. Que se passe-t-il? Qui ordonne quoi?" s'interroge Jean-Luc Mélenchon, persuadé que "quelqu’un lui a donné l’ordre de faire semblant". Taubira aurait agi en service commandé.


Mais "il faut faire très attention à l'utilisation des moyens qu'on met en œuvre", prévient le co-président du PG qui craint que les salariés, "des gens qui ne sont pas responsables de cette situation" soient au final pénalisés. Il ne faudrait contrôler que les banquiers avec chauffeurs... A une semaine du premier tour des élections municipales, Jean-Luc Mélenchon égratigne la majorité à Paris et en Ile-de-France: "C'est pas un bilan très brillant au bout de dix ans de coalition entre EELV et le PS qui dirigent la région, le département et la ville d'en être là." "Cette pollution, elle vient bien de quelque part, du mode d'organisation des transports en commun." Ou du chauffage: les combustibles carbonés sont la première source de pollution de l'air, avant le diesel, surtout depuis 2005. Or, les vents nous ont rabattu la pollution venue de l'étranger, dont la Pologne, 5e plus gros émetteur de CO2, principal gaz à effet de serre, derrière l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Italie et la France. 

Quant au fond du problème, le co-président du PG estime qu'il faut mettre en place les moyens pour "sortir des énergies carbonées".


Le co-président du PG n'est plus solidaire du Parti socialiste - "Je ne suis pas comptable de cette politique"- et assure que son parti ne consentira au mieux, avec lui, qu’à des "fusions techniques" entre les deux tours de l’élection. Soit, des places accordées à "la proportionnelle", l'absence "d'engagement sur la solidarité de gestion" ou de participation "à l'exécutif". Celui qui a âprement affronté la présidente du FN, Marine Le Pen, notamment à l'occasion des élections présidentielle et législatives de 2012, assure en revanche que son parti ne prendra "jamais le risque de faire élire l'extrême droite". En échange, il "demande aux socialistes d'avoir une attitude plus claire vis-à-vis du Front national". 

L’Ukraine

Alors que la Crimée vient de voter à 93% son rattachement à la Russie, Jean-Luc Mélenchon juge "très dangereux de toucher aux frontières en Europe". Selon lui, les Ukrainiens se sont fait "confisquer leur révolution" et "tout le monde est débordé par la situation". "Ce que je redoute par-dessus tout, dit-il, c’est l’escalade jusqu’à la guerre." 

Il souligne que "la France est totalement éliminée de cette scène; elle ne pèse aucun poids". "François Hollande s'est spécialisé maintenant dans la gesticulation atlantiste, poursuit l'eurodéputé. Il court devant les Nord-Américains." 

Faut-il sanctionner la Russie? "Si j'étais partisan du chaos en Europe, j'applaudirais des deux mains", rétorque celui qui considère qu'"«avec les Russes, il faut discuter, pas injurier". "«Bien sûr, je vais me faire traiter d'ami de Poutine", pronostique-t-il.

VOIR et ENTENDRE l'entretien de Jean-Luc Mélenchon



Le permis de conduire

L'eurodéputé de ne l'a jamais passé et s'en explique : "C'est un choix de ma jeunesse, par sens des responsabilités. Je suis un homme très distrait et il m'est apparu que je pourrais être la cause de malheur pour beaucoup de monde.
Avec ou dans permis !

jeudi 13 mars 2014

Les écoutes illégales sur Sarkozy laissent Taubira sereine et ça se voit !

La ministre de la Justice ment, mais réclame le respect
Loin de la Une
mensongère de Elle
La requête et le comportement agressifs de la ministre -convaincue de mensonge- manque de dignité: c'est une provocation !

Qu'elle reconnaise sa faute et dise simplement la vérité ! 
Mais puisque les socialistes hautains ne savent pas présenter d'excuses, que celle-ci marque le changement !
  
VOIR et ENTENDRE la virulente sérénité de la ministre de Hollande:
La ministre radicale n'a pas plus de respect pour les journalistes que pour les avocats...

Démission !

Avant qu'elle ne disjoncte et ne frappe un collaborateur, ministre, journaliste ou quidam !