POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 16 juillet 2018

Mondial 2018 : une finale victorieuse émaillée d'incidents violents en France

Une deuxième étoile ternie par la bêtise ou la méchanceté de quelques-uns

Dans la soirée, la fête a tourné court sur les Champs-Elysées et ailleurs




France-Croatie : des voitures endommagées à Paris pendant la finale de la coupe du monde
Un bar de l'avenue Bosquet, non-loin du Champ-de-Mars à paris où était diffusé le match, a également été la cible de destructions.

Unmute
Current Time0:17
/
Duration Time0:33
Loaded: 0%
Progress: 0%

A Paris, quelques casseurs ont perturbé la fête. Voitures défoncées, voire brûlées, magasins pillés... Des incidents ont eu lieu dans les rues de la capitale, mais également dans d'autres villes de France, comme Lyon ou Rouen. Le point sur la situation à minuit.

En fin de soirée, l'atmosphère s'est alourdie sur les Champs-Elysées où une ambiance "bon enfant" régnait depuis la victoire des Bleus face à la Croatie. Mais c'était sans compter la présence d'extrémistes anarcho-révolutionnairess...

Affrontements entre casseurs et CRS

Des casseurs ont lancé à partir de 23 heures des projectiles, comme des bouteilles, sur les forces de l'ordre, qui ont répondu avec des tirs de gaz lacrymogènes, témoigne le journaliste Jean-Baptiste Semerdjian sur Twitter.

«Affrontements entre casseurs et CRS. Les gens fuient par les rues adjacentes», témoigne un autre de nos journalistes, Paul Carcenac, présent sur place, avant de remarquer que les affrontements se déplaçaient vers l'Arc de Triomphe.

Une autre journaliste, Sophie de Ravinel, affirme qu'une famille a été visée par une bouteille vide en verre. "Ce n'est plus trop l'heure des familles", ajoute-t-elle.

Elle mentionne des "mortiers". 
"C'est pénible ces mortiers. Ça t'explose les oreilles. Pas mal de jeunes autour de l'Etoile cherchent les autorités, policiers, gendarmes et pompiers, qui se sentent comme assiégés. C'est l'heure des vandales", témoigne-t-elle.

Un homme a été gravement blessé lors d'une violente rixe opposant une vingtaine de personnes. L'incident s'est déroulé aux alentours de 21h10 à l'angle de l'avenue Marceau et des Champs-Élysées. Sept personnes ont été interpellées à Paris, selon un bilan provisoire.

Des magasins pillés

Des incidents confirmés par plusieurs autres journalistes. Selon l'AFP, une trentaine de jeunes ont notamment caillassé et pillé le Drugstore Publicis des Champs.

"La fête est gâchée à cause d'une poignée de casseurs, des minables", s'est indignée Jeanne d'Hauteserre, la maire du VIIIe arrondissement, sur Twitter.

L'Intermarché de l'Avenue de la Grande Armée a Paris a lui aussi été pillé par des malveillants. La journaliste Sophie de Tarlé rapporte également une scène de pillage dans un Franprix du boulevard Haussmann.

Un bar de l'avenue Bosquet, à Paris, non-loin du Champ-de-Mars où était diffusé le match, a également été la cible de destructions.

Des véhicules détruits

Des voitures ont également été sévèrement endommagées dans la capitale. Le journaliste Jean-Marc de Jaeger a ainsi vu une voiture brûler boulevard de la Madeleine.

De nombreuses voitures ont été endommagées. On ne dispose pas encore de chiffres. Exemple d'une Autolib détruite par un groupe de jeunes...


Toujours à Paris, la journaliste Caroline Piquet a observé des "vitres cassées" sur la ligne 13 du métro parisien. Les voyageurs ont dû descendre à la station Liège.

Les pompiers ont également été visés par des supporteurs, selon France 3.

Des incidents ont également eu lieu en province. 

A Rouen, deux journalistes ont ainsi été frappés parce qu'ils filmaient une rixe...

PaSiDupesTexte du Tweet


A Grenoble, les forces de l'ordre ont été la cible de jets de projectiles, selon Le Dauphiné Libéré. Policiers et gendarmes ont ensuite répliqué en lançant des gaz lacrymogènes. Des poubelles ont été incendiées, des vitres d'abribus brisées et une trentaines de voitures renversées.

A Lyon, place Bellecour, "la fête n'aura été que de courte durée", selon un journaliste de TF1 présent sur place. "Jets de projectiles contre gaz lacrymogènes quelques minutes après la remise de la Coupe du Monde...", explique Yannis Matisse sur Twitter.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):