POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 23 juillet 2018

"Benalla s'occupait des bagages" dans le bus des Bleus, raconte Castaner

Benalla, bagagiste à 10.000 euros par mois

Christophe Castaner se discrédite en se payant la tête de la presse

Le joueur de poker Christophe Castaner était un 'petit fish' ce matin sur BFM. Invité pour tenter de déminer l'affaire Benalla, le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement a fait face avec désinvolture aux interrogations suscitées par les propos tenus par Bruno Roger-Petit, le porte-parole du Château, jeudi dernier.

Avec emphase, Roger-Petit avait affirmé qu'Alexandre Benalla ne s'occupait plus de la sécurité d'Emmanuel Macron. 

Un mensonge vite démontré par la presse qui n'a pas tardé à produire des photos d'événements officiels qu'elle gardait sous le coude : 
une visite privée à Giverny 

le 14 juillet 2018, sur les Champs-Elysées
Macron traverse les Champs-Elysées pour s'offrir un bain de foule
ou lors de la célébration de l'équipe de France de football à l'Elysée, notamment. 
Le lundi 16 juillet 2018 à Paris, Benalla n'est toujours pas suspendu;
il est encore visiblement en fonction.
Lors de l'accueil des Bleus vainqueurs de la Coupe du monde, à l’aéroport de Roissy - Charles-de-Gaulle, Alexandre Benalla a eu un comportement déplacé envers des gendarmes en mission officielle: "très agité", il a souhaité prendre la direction des opérations en s'imposant aux forces de gendarmerie, se prévalant son insigne de l'Elysée. Un commandant de gendarmerie aurait alors tenté de l’en empêcher, lui demandant d’abord son identité. Alexandre Benalla l'aurait alors accusé : "Vous me manquez de respect", en pointant du doigt son macaron frappé du sigle de l’Elysée. Face à la détermination de Benalla de prendre en main le retour des Bleus, le commandant aurait informé sa hiérarchie du comportement de l'émissaire de l’Elysée. La Délégation préfectorale des aéroports a eu connaissance des agissements d'Alexandre Benalla. Tout le monde était alerté, sauf Gérard Collomb, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur...

Une polémique était née de l'indignation des supporteurs frustrés
 que le bus à impériale transportant l’équipe de France soit passé rapidement sur la prestigieuse avenue de la capitale. L'accélération de la descente - exigée, dit-on par Benalla, sur instruction de l'Elysée - avait été justifiée par "la menace terroriste élevée".
"Globalement, la sécurité a été largement garantie, assurée dans un contexte qui est celui d’une menace terroriste latente, de niveau élevé, avérée, une menace endogène", a alors estimé le préfet de police de Paris Michel Delpuech, le mercredi 18 juillet sur Europe 1 pour faire taire les critiques.
Le lundi 16 juillet 2018 à Paris, Benalla n'est toujours pas suspendu; il est encore clairement en fonction.
A en croire Christophe Castaner, Benalla "n'assurait pas la sécurité" mais des questions de "logistiques". Ainsi, dans le bus des Bleus lors du déflié, il "s'occupait des bagages" des joueurs, assure sans rire le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, un autre personnage de l'Etat au passé douteux, au temps de sa jeunesse dans la région de Marseille. 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):