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lundi 9 juillet 2018

Bercy met au chômage des milliers d'employés du fisc et des douanes

Le plan d’économies de Darmanin menace à Bercy d'abord

Ils coûtent un "pognon de dingue" : le ministère de l’Economie et des Finances va faire des coupes sombres dans ses effectifs.

Politique de la terre brûlée
Le ministre de l’Action et des Comptes publics devrait annoncer un plan d’économies mercredi. Dans l'administration centrale du fisc et des douanes, des milliers de postes de fonctionnaires sont ainsi menacés, révèlent les syndicats.

Tout est pour le mieux : Macron l’avait promis durant sa campagne ! 
Réduire la dépense publique et supprimer au bas mot 50.000 postes dans la fonction publique d’Etat, c'était promis et les électeurs de Macron savaient qu'ils couraient au suicide. Selon le quotidien Les Echos, les ministères vont être mis à la diète et Bercy donne l’exemple.

Plan de restructuration annoncé mercredi 11 juillet
Le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin devrait réunir les directeurs de son administration pour leur dévoiler son plan de réorganisation et il sera d'une ampleur sans précédent : des milliers d’emplois seront sabrés. 

Pour le moment, aucune certitude sur l’ampleur des coupes. Les Echos avancent un chiffre : 20.000 emplois supprimés d’ici cinq ans environ. Mais, dimanche, le ministère "ne confirmait pas les informations des Echos", même si une source anonyme proche du dossier évoque bien des "économies" au fisc et aux douanes.

20.000 postes ciblés. Ces dernières années déjà, environ 60% des départs à la retraite n’ont pas été compensés, soit 2.000 emplois supprimés par an. Le rythme pourrait s’accélérer, selon la CFDT finances. Dans un communiqué, le syndicat s’attend à des réductions d’effectifs de 4.000 fonctionnaires par an à partir de 2019. C’est plus que les seuls non-remplacements de départs à la retraite (près de 3.500 par an).

Mais, toujours selon Les Echos, le gouvernement devrait attendre au moins un an avant d’atteindre ce rythme. Il veut, auparavant, négocier avec les syndicats pour engager des "plans de départs volontaires", annoncés au printemps par Gérald Darmanin-le nain Hun (ci-contre)

"L’an dernier, nous avions estimé que la Direction générale des finances publiques (DGFiP) risquait de subir 18.000 à 20.000 suppressions d’emplois. La direction ne nous a jamais démentis", s’inquiète Anne Guyot-Welke, porte-parole du syndicat trotskiste Solidaires finances publiques.

La numérisation, agent d'extermination de fonctionnaires

Le gouvernement parie sur la numérisation de l’administration fiscale, sur la disparition de la taxe d’habitation et la mise en place du prélèvement à la source pour tailler dans les effectifs.

Ce plan d’économies a été alimenté par le rapport Action publique 2022, qui n’a pas été dévoilé. Dans un autre rapport, la Cour des comptes avait, elle, plaidé pour 30.000 postes en moins (30% des effectifs). Pour les magistrats de la rue Cambon, afin d’atteindre les 50.000 suppressions d’emplois promises par Macron, il faudrait en réalité en supprimer 70.000 au total. Car le président avait aussi promis d’augmenter les effectifs de la Défense ou de l’Education nationale. 

Un redéploiement  que Sarkozy envisageait avant Macron qui le fera avec la complicité de ses "godillots" de l'Assemblée. Quand vont-ils penser à leur réélection ? Pas de danger : ils retourneront au privé d'où ils viennent...

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