Le candidat Macron avait-il annoncé plus de pression fiscale ?
Huit nouveaux impôts ou taxes ont été créés par Macron
Cette observation du cabinet d'audit EY porte sur les huit premiers mois de présidence, et "c'est bien moins que sous François Hollande", assure l'AFP, sauf que si le président normal avait mis en place 28 nouvelles taxes, c'était sur la période 2012 et 2013...
"Soit 3,5 fois plus que Emmanuel Macron, aujourd'hui", selon le commentaire osé d'une certaine presse, alors que Macron n'a pas encore tout dit.
Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée en mai dernier, le gouvernement sous l'autorité du président et les députés du parti du président, La République en Marche (LREM), majoritaire, ont mis en place pas moins de huit nouveaux prélèvements dans la loi de finances 2018 et les lois rectificatives de 2017, selon le baromètre annuel sur l'environnement budgétaire et fiscal du cabinet d'audit EY.
Une moyenne d'un nouvel impôt ou taxe par mois
Outre l'impôt sur la fortune immobilière (IFI), l'exécutif a créé deux contributions exceptionnelles sur l'impôt sur les sociétés des très grandes entreprises pour financer la censure de la taxe à 3 % sur les dividendes. Ce dispositif, concentré sur les entreprises réalisant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires, soit quelque 320 sociétés, est censé rapporter 5,4 milliards d'euros aux finances publiques en 2017.
Cette somme doit permettre d'éponger en partie l'ardoise de 10 milliards d'euros liée à l'annulation par le Conseil constitutionnel de la taxe à 3% sur les dividendes instaurée en 2012 sous la présidence de François Hollande.
A ces nouveaux prélèvements s'ajoutent une nouvelle taxe sur le tabac, une autre sur les plus-values de ventes de logements HLM, un nouveau prélèvement "sur le développement des industries de fabrication de papier", ainsi que deux taxes écologiques "sur l'exploration d'hydrocarbures et de gîtes géothermiques", rapporte la presse.
La créativité fiscale ne s'est pas éteinte avec l'élection d'Emmanuel Macron et la disparition de "l'ancien monde", grâce à la complicité des ministres du gouvernement Philippe et des députés LREM, manifestement à la botte du président plutôt qu'au service du peuple.
Huit nouveaux impôts et taxes en huit mois, c'est 60 à la fin du quinquennat...
Huit nouveaux impôts ou taxes ont été créés par Macron
Cette observation du cabinet d'audit EY porte sur les huit premiers mois de présidence, et "c'est bien moins que sous François Hollande", assure l'AFP, sauf que si le président normal avait mis en place 28 nouvelles taxes, c'était sur la période 2012 et 2013...
"Soit 3,5 fois plus que Emmanuel Macron, aujourd'hui", selon le commentaire osé d'une certaine presse, alors que Macron n'a pas encore tout dit.
Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée en mai dernier, le gouvernement sous l'autorité du président et les députés du parti du président, La République en Marche (LREM), majoritaire, ont mis en place pas moins de huit nouveaux prélèvements dans la loi de finances 2018 et les lois rectificatives de 2017, selon le baromètre annuel sur l'environnement budgétaire et fiscal du cabinet d'audit EY.
Une moyenne d'un nouvel impôt ou taxe par mois
Outre l'impôt sur la fortune immobilière (IFI), l'exécutif a créé deux contributions exceptionnelles sur l'impôt sur les sociétés des très grandes entreprises pour financer la censure de la taxe à 3 % sur les dividendes. Ce dispositif, concentré sur les entreprises réalisant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires, soit quelque 320 sociétés, est censé rapporter 5,4 milliards d'euros aux finances publiques en 2017.
Cette somme doit permettre d'éponger en partie l'ardoise de 10 milliards d'euros liée à l'annulation par le Conseil constitutionnel de la taxe à 3% sur les dividendes instaurée en 2012 sous la présidence de François Hollande.
A ces nouveaux prélèvements s'ajoutent une nouvelle taxe sur le tabac, une autre sur les plus-values de ventes de logements HLM, un nouveau prélèvement "sur le développement des industries de fabrication de papier", ainsi que deux taxes écologiques "sur l'exploration d'hydrocarbures et de gîtes géothermiques", rapporte la presse.
La créativité fiscale ne s'est pas éteinte avec l'élection d'Emmanuel Macron et la disparition de "l'ancien monde", grâce à la complicité des ministres du gouvernement Philippe et des députés LREM, manifestement à la botte du président plutôt qu'au service du peuple.
Huit nouveaux impôts et taxes en huit mois, c'est 60 à la fin du quinquennat...
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