La ministre des Transports, à l'épreuve de la "méthode Macron"
Arrivée vers 12 h 30 à Saint-Aignan-Grandlieu, la ministre a été accueillie par les huées des manifestants
Elisabeth Borne, ministre des Transports, est repartie comme elle était venue. Sa visite aux élus de Saint-Aignan-Grandlieu (au centre, avec la préfète à sa gauche) s'est déroulée sous les huées d'un millier de manifestants, probablement des "illettrés" bretons qui ne comprennent rien à la "méthode Macron"... et restent favorables à la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Après avoir rencontré Johanna Rolland, maire PS de Nantes , doublure de Jean-Marc Ayrault; Philippe Grosvalet, président du Département, qui fut chargé du projet Aménagement du territoire et des Collectivités territoriales du socialiste Vincent Peillon pour la primaire citoyenne de 2017, et Christelle Morançais, présidente de la Région Pays de la Loire et successeure de Bruno Retailleau LR, respectueux du non-cumul des mandats, à la différence de Jean-Yves Le Drian, Elisabeth Borne, ministre des Transports, est arrivée ce samedi midi à Saint-Aignan-Grandlieu, commune qui borde l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique. 
Environ un millier de manifestants attendaient la ministre de pied ferme ce samedi midi
Brandissant des cartons rouges, ils criaient "Macron trahison", "Hulot démission" ou encore "Saint-Aignan sacrifié". Le comité d'accueil était réuni à l’appel du Collectif citoyen engagé pour le transfert de l’aéroport et deux autres associations. Des manifestants qui se disent "déçus" par la décision du gouvernement et se sentent " trahis" par Emmanuel Macron.  Ils avaient symboliquement installés un cercueil sur la place Millenia, à Saint-Aignan-Grandlieu.
Les participants étaient invités à déposer leur carte d’électeur pour "dénoncer la mort de la démocratie". Alors que les élus de Saint-Aignan écoutaient poliment Elisabeth Borne, les manifestants exprimaient haut et fort leur mécontentement.
Vers 13 h, ils ont forcé les barrages des gendarmes. 
En marge de la manifestation, des manifestants en colère ont forcé les barrages des forces de l'ordre. Une vingtaine de CRS a alors été appelée à la rescousse pour rétablir l'ordre.
La ministre a finalement pu regagner Paris vers 13 h 40, toujours sous les huées et sifflets des manifestants.
Un raté de plus au passif de la "méthode Macron"...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):